MAP Semi-marathon féminin de Jakarta: Le Maroc domine le podium ANP Le Premier Ministre nigérien aux réunions annuelles de la BID en Arabie Saoudite MAP Généralisation des systèmes de « Rendez-vous » et du « eTimbre » à l’ensemble des Missions diplomatiques et Postes consulaires MAP Côte d’Ivoire: au moins 2 morts et 31 blessés dans un accident de la route MAP Le 16ème Festival de Fès de la Culture soufie s’achève sur un spectacle étourdissant de l’Ensemble Taybah et les derviches tourneurs de Damas AIP Le ministre Siandou Fofana donne des instructions pour la prise en charge des blessés de l’accident à Tankessé AIP Le processus de traçabilité du cacao expliqué aux paysans de Kahen-Zarabaon AIP Une microfinance s’engage à soutenir les projets contre la pauvreté des jeunes à Bondoukou AIP Un budget de 145 millions de FCFA adopté par les anciens du lycée scientifique de Yamoussoukro pour l’exercice 2023-2024 ATOP 64 ans d’indépendance du Togo : Des défilés des forces de l’ordre et de sécurité au centre des célébrations dans la Centrale

Bulletin d’informations économiques africaines


  15 Novembre      14        Bulletin d'info économiques africaines (534),

 

Dakar, 15/11/2022 -(MAP) – Voici le bulletin d’informations économiques africaines pour la journée du mardi 15 novembre 2022:

Sénégal:

– Pendant les trois dernières années, le portefeuille de la Banque mondiale (BM) au Sénégal a atteint un niveau jamais égalé, avec un engagement total de près de 3,5 milliards de dollars, soit près de 1750 milliards de francs Cfa, a indiqué samedi Nathan Belete, directeur des Opérations de la BM au Sénégal, en Mauritanie, Gambie, Guinée-Bissau et à Cabo Verde.

Ce portefeuille «va faire un important bond, puisque nous sommes en train de finaliser un appui budgétaire et des projets d’investissements dans plusieurs secteurs dont les logements sociaux, l’accélération de l’économie numérique et un financement supplémentaire pour répondre à l’impact extraordinaire lié aux inondations», notamment le Projet de gestion des eaux pluviales (Progep-2), a ajouté, M. Belete.

«Le bureau de la Banque à Dakar a d’ailleurs suivi cette évolution avec une augmentation de plus de 50% de notre staff basé à Dakar», a-t-il fait savoir.

—–

– La Direction de la prévision des études économiques (DPEE) indique que les ressources globales (hors dons en capital) mobilisées jusqu’à fin septembre s’élèvent à 2384,1 milliards, soit une augmentation de 21,6% comparativement à la même période en 2021.

« Ainsi, les ressources globales (hors dons en capital) à fin septembre 2022 ont augmenté de 21,6% comparativement à la même période en 2021’’, souligne la DPEE dans son point mensuel de conjoncture de septembre.

Selon le document, « sur les neuf premiers mois de l’année 2022, la gestion budgétaire a été caractérisée par une amélioration de la mobilisation des recettes budgétaires associée à une exécution importante des dépenses’’.

Quant aux dépenses publiques (hors dépenses d’investissement financées sur ressources extérieures), elles se sont confortées de 19,8% pour s’établir à 3036,7 milliards, indique le Point mensuel.

—–

Côte d’Ivoire :

– Le Premier ministre Patrick Achi a annoncé, dimanche à Yamoussoukro, que l’État continuera, en 2023, d’appuyer le secteur privé, un partenaire important du programme de développement de la Côte d’Ivoire.

«L’État poursuivra intensément ses efforts de soutien et de promotion de nos entreprises, de nos PME et de nos entrepreneurs», a déclaré M. Achi lors d’une session de travail consacrée au secteur privé en marge d’un séminaire gouvernemental.

Pour le chef du gouvernement ivoirien, le secteur privé, représentant aujourd’hui plus de 2/3 des investissements et plus de 80% des emplois, est «le moteur de notre croissance économique, le principal levier de développement des investissements, de l’innovation et des emplois» en Côte d’Ivoire.

En 2021, le gouvernement avait décidé d’ouvrir les débats aux acteurs du secteur privé, à la faveur d’un séminaire du genre. Les échanges avaient permis de dégager six enjeux qui ont fait l’objet par la suite d’une communication en conseil des ministres le 8 décembre de la même année.

Cameroun:

– Au 30 septembre 2022, quatre entreprises publiques camerounaises sont endettées auprès de créanciers extérieurs, à hauteur de 555,2 milliards de FCFA.

Sur cette enveloppe totale, 96,5% représentent les dettes de la Société nationale de raffinage (Sonara), unique raffinerie de pétrole du pays, et de Camair Co, la compagnie aérienne publique, révèle la dernière note de conjoncture de la Caisse autonome d’amortissement (CAA), le gestionnaire de la dette publique au Cameroun.

Sur ces deux sociétés d’État, la plus endettée est de loin la Sonara, avec 84,5% de la dette extérieure globale, contre seulement 12,5% pour le transporteur aérien public.

Le reste de la dette est détenu par la société des Aéroports du Cameroun (ADC) et le Port autonome de Douala (PAD), deux entreprises dont l’État se prépare à céder une partie des actifs à la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (Bvmac), dans le cadre du programme de dynamisation du marché financier sous-régional unifié.

Afin de desserrer l’étau de la dette autour de la Sonara, dont l’endettement est objet de grande préoccupation aussi bien pour le Trésor public que le secteur bancaire local, ou encore les bailleurs de fonds internationaux comme le FMI, l’État a entrepris de restructurer ladite dette depuis l’année 2021.

—–

– RD Congo :

– Les prévisions budgétaires du secteur des infrastructures pour la Loi des finances 2023 en République démocratique du Congo (RDC) sont estimées à près de 5 millions des dollars.

Ce montant représentant 3,69% du budget total, soit 1.032,6 milliards de francs congolais (CDF), comparativement à 1.171,4 milliards pour l’exercice de 2022, permettra d’élargir le réseau routier en RDC à travers l’ensemble du territoire national et susciter le développement socio-économique.

Le gouvernement avait décaissé jusqu’au mois de septembre dernier près de 134,1 milliards de CDF contre les prévisions budgétaires à hauteur de 878,5 milliards.

Le secteur des infrastructures est capital pour le développement économique de la RDC. Le pays est écartelé et traversé par le fleuve et plusieurs courts d’eau qui constituent un atout pour le transport fluvial et lacustre et la réunification du territoire national par un réseau routier fiable.

Les besoins en infrastructures ne sont pas pris en compte car leur développement exige plus de 50 milliards de dollars en dix ans, avait estimé un bureau d’études dans le cadre de la projection du plan national de développement.

Afrique du Sud :

– La hausse des incidents mortels enregistrés durant les derniers mois dans le secteur minier sud-africain constitue une source de préoccupation majeure pour l’industrie minière, a indiqué le Conseil sud-africain des mines (MCSA).

«Le mois d’août a été le pire durant cette année, avec huit décès enregistrés dans les différentes mines du pays, portant le nombre total de victimes à 36», a déclaré le conseil, notant que cette situation est profondément décevante après les mesures de sécurité mises en place par les opérateurs industriels.

Il a ajouté que les mauvaises performances de sécurité de l’industrie durant ce mois ont été un «signal d’alarme que nous ne pouvions pas ignorer et qui exigeait une réponse proactive immédiate».

Une réunion spéciale du conseil d’administration du MCSA a été convoquée pour examiner les moyens d’intervenir de toute urgence et faire face à la régression des performances de sécurité dans l’industrie minière, a-t-il poursuivi.

—–

Zambie :

– L’économie zambienne a besoin d’une croissance annuelle minimale de 5,6 % afin de maintenir ses revenus et fournir les services de base aux populations, a indiqué l’économiste et analyste financier Trevor Hambayi.

«Face à une population qui croît de 2,2 % par an, le produit intérieur brut de la Zambie a malheureusement connu une croissance bien inférieure au taux minimum au cours des sept dernières années», a déclaré M. Hambayi, associé principal chez Development Finance Associates (DFA).

Il a ajouté que cette tendance a été constatée depuis 2015, lorsque le pays a enregistré une croissance de 2,92 %, principalement en raison d’un effondrement mondial des prix des matières premières, y compris le cuivre qui constitue le principal produit exporté par la Zambie.

—–

Éthiopie :

– La compagnie chinoise «China Civil Engineering Construction Corporation» (CCECC) et la société éthiopienne «DMC Trading Private Limited Company» ont signé, samedi dernier, un accord pour la construction d’un complexe commercial à Addis-Abeba pour un investissement de 200 millions dollars.

«Le projet comprendra un hôtel cinq étoiles, un centre commercial et des appartements situés au cœur d’Addis-Abeba, avec pour objectif à terme, de servir le nombre croissant de voyageurs d’affaires, d’organisations multinationales et d’investisseurs étrangers qui arrivent dans le pays», selon l’agence Ecofin.

Dans la même catégorie