Rabat, 12/11/2018 (MAP) – Voici le bulletin d’informations économiques africaines pour la journée du lundi 12 novembre :
Sénégal-Commerce
Le déficit commercial du Sénégal s’est fortement dégradé de 81,1 milliards de FCFA (environ 137,870 millions de dollars) au terme du mois de septembre 2018, selon les dernières données de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).
Ce déficit est ainsi ressorti à 186,8 milliards de FCFA durant la période sous revue alors qu’il se situait à 105,8 milliards de FCFA au mois d’août 2018.
Cette situation s’explique par une hausse des importations plus importante (plus 54,6 milliards de FCFA) que celle des exportations (plus 3,2 milliards de FCFA), en variation mensuelle.
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Cameroun-industrie
La plateforme de construction des usines modernes d’assemblage et de montage des véhicules lourds et légers de Douala coûtera 100 milliards de FCFA, selon l’Agence camerounaise de promotion industrielle (API).
D’après Roger Ndjakam, représentant local de la Cameroon automobile industry company (CAIC), cette usine qui devrait être opérationnelle au cours des douze prochains mois constitue « la première phase d’un projet plus grand ».
Cette unité industrielle bénéficie de l’exonération fiscalo-douanière pendant la phase de construction et de production, explique l’API.
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Cameroun-agriculture
Les exportations de banane ont connu une forte baisse au cours des deux derniers mois avec seulement 29.747 tonnes commercialisées contre 43.141 tonnes l’année dernière sur la même période, selon l’Association camerounaise de la banane (ASSOBACAM).
Cette production en baisse de 13.394 tonnes est essentiellement liée à la crise sociale dans les régions anglophones du nord-ouest et du sud-ouest où les activités de la Cameroon development corporation (CDC), l’un des grands exportateurs de banane du pays, ont chuté de plus de 60%.
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Burkina-UEMOA
La 4ème édition du Salon des banques et des Petites et moyennes entreprises (PME) de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) s’est tenue, du 08 au 10 novembre à Bobo-Dioulasso (capitale économique du Burkina Faso).
A l’issue de cette rencontre, 23 trophées parmi lesquels cinq d’honneur et un grand prix dénommé « Prix -Tiémoko-Marc-Garango » ont été décernés aux différents lauréats.
Venus de Côte d’Ivoire, du Bénin et du Mali, ainsi que du Niger, les participants ont unanimement reconnu que la révolution numérique constitue un tournant important pour les banques et les PME.
Des banques ont également reçu des trophées: Il s’agit de Coris Bank, Ecobank et Banque of Africa, détenue majoritairement par la Banque marocaine du commerce extérieur (BMCE-Bank).
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Burkina-développement
Selon le rapport 2017 sur la coopération au développement, publié par la Direction générale de la coopération, 1 140 millions de dollars US, soit 663,11 milliards de F CFA est le montant de l’aide publique au développement, dont le Burkina Faso a bénéficié lors de cette année.
Cette aide se répartit comme suit : 953,08 millions de dollars US (83,4%) pour l’aide projet, 11,8% (133,47 millions de dollars US) pour l’appui budgétaire, 52,03 millions de dollars US pour l’aide alimentaire (4,6%), 0,1% pour l’assistance et secours d’urgence (1,06 millions de dollars US).
La même source fait état, en outre, d’une dynamique économique observée au Burkina Faso avec un taux de croissance du Produit intérieur brut (PIB) qui est passé de 5,9% en 2016 à 6,3% en 2017.
Niger-Afrique-Institutions-garantie
La 7ème session de l’Association professionnelle des Institutions de garantie d’Afrique s’est tenue, vendredi à Niamey.
L’objectif de ce conclave est d’appréhender les synergies indispensables entre les Institutions de garantie et les banques à travers une communication sur l’importance de la garantie financière en tant que levier de l’inclusion financière et d’adopter le programme d’activité 2018-2019, ainsi que le budget 2019.
L’Association professionnelle des Institutions de garanti d’Afrique est un cadre d’échange, de concertation et de dialogue visant à améliorer les outils et mode d’intervention, de normaliser la profession et d’harmoniser les règles prudentielles.
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Côte d’Ivoire-ciment
Une offre suffisante de dix millions de tonnes de ciment est disponible en Côte d’Ivoire où les besoins du marché sont estimés à « quatre millions de tonnes », a annoncé, vendredi à Abidjan, le Président de l’Association des producteurs de ciment de Côte d’Ivoire (APCCI), Xavier Saint-Martin-Tillet.
« Je souhaite remercier le Salon qui nous donne l’opportunité d’apporter notre contribution et nos réflexions pour le développement des infrastructures de notre pays. Aujourd’hui la Côte d’Ivoire est un pays où les capacités de ciment installées sont significatives », a souligné le Président de l’APCCI.
Il s’exprimait lors de la présentation d’une solution des cimentiers à la faveur de la 3è édition du Salon des infrastructures d’Abidjan (SIA 2018) ouverte jeudi autour du thème «penser l’aménagement du territoire en intégrant les réseaux intelligents».
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Côte d’Ivoire-eau-distribution
La Société distribution d’eau de la Côte d’Ivoire (SODECI) a en projet la dématérialisation de la facture d’eau qui est jusque-là émise sur support papier.
Cette annonce a été faite par le Directeur général adjoint chargé du pôle technique à la SODECI, Vénance Descord Yoboué, lors d’un panel de la 3è édition du Salon des infrastructures d’Abidjan (SIA 2018) qui se déroule depuis jeudi dans la capitale économique ivoirienne, autour du thème, « penser l’aménagement du territoire en intégrant les réseaux intelligents ».
«Demain avec le développement des nouveaux modes de paiement et l’introduction de l’intelligence dans la gestion de nos réseaux, les factures vont être dématérialisées c’est-à-dire qu’il n’aura plus de support papier », a annoncé M. Yoboué.
Expliquant ce projet face à la presse, il a précisé que « le montant de la facture et l’ensemble des éléments qui sont attachés à cette facture seront un fichier informatique qui va être donné directement à l’abonné sur son Smartphone».
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Mali-UEMOA
La cinquième édition du Salon des jeunes entrepreneurs de la zone UEMOA (SAJE-UEMOA), dont l’objectif principal est la promotion et l’intégration des créateurs et dirigeants d’entreprises de l’espace UEMOA, se tiendra du 24 au 27 novembre à Bamako.
Ce salon, dont le thème retenu est « Oser le partenariat inter-entreprises PME-PMI : une opportunité, enjeux et défis dans l’espace UEMOA », se veut un cadre de rencontres et d’échanges entre les entrepreneurs jeunes de l’espace économique, mais aussi un espace de vente et qui offre l’opportunité à ces jeunes de se connaître, d’échanger, de tisser des liens d’affaires, et surtout d’échanger leurs expériences avec des entrepreneurs séniors.
Il regroupera, pendant quatre jours, les jeunes entrepreneurs venant des huit pays de l’UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine) qui ont en commun l’usage de franc CFA comme monnaie que sont le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo.
Ghana-Eléctricité
L’Electricity Company of Ghana (ECG) doit 250 millions de dollars à la Bui Power Authority, l’entité en charge de l’exploitation de la centrale électrique de Bui, a annoncé son directeur exécutif, Fred Aware.
Cette somme représente la facture de l’énergie fournie par la centrale au réseau électrique national entre 2013 et 2018.
Selon le responsable, Meralco, qui est le nouveau concessionnaire de l’ECG, s’est engagé à régler cette dette en s’appuyant sur les 1,1 milliard de dollars d’obligations émises par l’entité publique afin d’apurer les dettes du secteur.
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Kenya-Tourisme
Le nombre des touristes ayant visité le Kenya via les deux principaux aéroports du pays (Nairobi et Mombasa) a connu une hausse considérable au cours des huit premiers mois de l’année, laissant entrevoir de meilleures perspectives pour ce secteur en 2018.
Au moins 50.000 touristes supplémentaires ont visité ce pays d’Afrique de l’Est de janvier à août par rapport à la même période l’an dernier, a précisé samedi le Bureau national des statistiques du Kenya. Pendant cette période, ils ont ainsi été 685.736.
Le principal aéroport du pays, l’aéroport Jomo Kenyatta de Nairobi, a enregistré 601.394 arrivées contre 84.342 pour l’aéroport Moi de Mombasa.
Des analystes ont attribué cette hausse à la stabilité politique, à une campagne marketing agressive et à des prix internationaux venus saluer des acteurs du secteur touristique kenyan.
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Rwanda-BM
Une étude publiée ce weekend par le gouvernement rwandais et la Banque mondiale révèle les facteurs de croissance que le Rwanda doit exploiter pour la réalisation des objectifs de sa nouvelle stratégie « Vision 2050 ».
D’après ce rapport, réalisé conjointement par la BM et le gouvernement Rwandais, l’innovation, l’intégration, l’agglomération et la concurrence sont les principaux moteurs de la croissance économique et de la prospérité à long terme au Rwanda.
La Vision 2050 reflète les aspirations du Rwanda en matière de sécurité, de prospérité économique et de modernité et vise à permettre au Rwanda d’atteindre le statut de pays à revenu intermédiaire d’ici 2035 et de pays à revenu élevé d’ici 2050.
