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Burkina: manifestation à Ouagadougou contre la visite d’une mission de la CEDEAO


  4 Octobre      35        Monde (2016),

 

Ouagadougou, 04/10/2022 (MAP) – Plusieurs dizaines de personnes manifestaient mardi à Ouagadougou contre la visite d’une délégation de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) venue évaluer la situation au Burkina Faso suite au changement du pouvoir dans ce pays .

Brandissant des drapeaux russes, les manifestants ont affiché leur hostilité à la CEDEAO) et à la France, rapportent des médias.

« Non à l’ingérence de la CEDEAO », « France dégage », « Ensemble disons non à la France « , ou encore « Vive la coopération Russie-Burkina », scandaient des manifestants rassemblés sur l’avenue menant à la présidence burkinabé, ajoutent les mêmes sources.

La délégation de la CEDEAO est arrivée mardi matin et devait se rendre à la présidence du Faso pour y rencontrer le capitaine Ibrahim Traoré.

« Cette mission est une prise de contact avec les nouvelles autorités de la transition dans le cadre de l’accompagnement dont notre pays bénéficie » de la part de ses voisins ouest-africains, a déclaré dans un communiqué le capitaine Traoré, qui a renversé vendredi dernier le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, lui-même arrivé au pouvoir lors d’un putsch en janvier.

Ibrahim Traoré en a profité pour prévenir les manifestants anti-CEDEAO que « toute personne qui entreprendra des actes de nature à perturber le bon déroulement de la mission de la Cédeao se verra appliquer la rigueur de la loi ».

La délégation de la CEDEAO à Ouagadougou est conduite par la ministre bissau-guinéenne des Affaires étrangères, Suzi Carla Barbosa, dont le pays assure la présidence de l’organisation, et comprend notamment l’ancien président nigérien Mahamadou Issoufou, médiateur pour le Burkina Faso.

Elle vient évaluer la situation au Burkina Faso après le départ de M. Damiba, à qui le capitaine Traoré reprochait en particulier « la dégradation continue de la situation sécuritaire » dans un pays miné par la violence jihadiste et où les attaques sanglantes contre civils et militaires se sont multipliées ces derniers mois.

Depuis 2015, les attaques régulières de mouvements armés affiliés à Al-Qaïda et au groupe Etat islamique (EI) ont fait des milliers de morts et provoqué le déplacement de quelque deux millions de personnes.

Le capitaine Traoré a promis de respecter les engagements pris par son prédécesseur à l’égard de CEDEAO sur l’organisation d’élections et un retour de civils au pouvoir au plus tard en juillet 2024

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