Abidjan, 27 jan 2021 (AIP) – Guy-Alain Gauze, Ambassadeur et ancien ministre ivoirien des Matières premières, est décédé dans la nuit du 26 au 27 janvier 2021 à Abidjan, des suites du Covid-19, a appris l’AIP auprès de ses proches.
Marié et père de trois enfants, Guy-Alain Emmanuel Gauze, né le 3 mai 1952 à Ferkessédougou (Nord ivoirien, région du Tchologo), est un homme politique issu des rangs du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI). Après avoir été diplômé de l’Université d’Abidjan, il part étudier la diplomatie et les relations économiques internationales à l’École nationale d’administration (ENA) en France, de 1976 à 1978. Il obtient ensuite un diplôme en sciences politiques à l’Université de Louvain, en Belgique.
Guy-Alain Gauze a entamé sa carrière ministérielle à l’âge de à 37 ans en tant que ministre délégué chargé des Matières premières, entre 1989 et 1993. Il est reconduit dans ses tâches par Henri Konan Bédié, aux lendemains du décès du président Félix Houphouët-Boigny.
Ainsi de 1993 à 1998, sous l’ère Henri Konan Bédié, il est, en plus de ses fonctions initiales, chargé des filières agricoles, des négociations et de la mise en œuvre des Accords internationaux de produits de base (café, cacao, caoutchouc, coton) et des Protocoles ACP-UE sur les produits de base (sucre, banane, ananas, mangue…), du suivi et de la gestion des marchés à terme (Londres et New-York).
En 1998, il est nommé ministre du Commerce extérieur, avant de servir à partir de 2000, en qualité d’Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire auprès du BENELUX (Royaumes de Belgique, des Pays-Bas et le Grand-Duché du Luxembourg) et auprès des Communautés européennes (2000-2002). Ensuite, en qualité d’Ambassadeur, Représentant permanent auprès de l’Office des Nations Unies et de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) à Genève, de 2006 à son décès.
Dans ses différentes qualités et capacités d’Ambassadeur et de ministre, Guy-Alain Gauze a été négociateur pour la Côte d’Ivoire des Accords de coopération ACP-UE, de Lomé II (1980-1985), de Lomé III (1985-1990), Lomé IV (1990-2000) et Cotonou (2000).
