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Indépendance Burkina: Le président Kaboré rappelle la nécessité de «restaurer l’autorité de l’Etat»


  12 Décembre      37        Politique (25373),

 

Ouagadougou, 11 déc. 2019 (AIB) – Le président du Faso, Roch  marc Christian Kaboré, dans son message à l’occasion du 59e anniversaire de l’indépendance du pays, ce mercredi, a insisté sur la nécessité de restaurer l’autorité de l’Etat central.
Dans son message parvenu à l’AIB, le président Kaboré a indiqué que «pour consolider l’Etat-Nation, il nous faut relever deux défis».
Il a précisé que «le premier, c’est de restaurer l’autorité de l’Etat central, garant de l’unité et de l’indivisibilité de la Nation, tout en menant à bien le processus de décentralisation, afin de garantir l’épanouissement des communautés vivant dans nos collectivités».
Pour Roch Marc Christian Kaboré, «tous les Burkinabè doivent s’assumer et assumer leurs responsabilités individuelles et collectives de citoyens exemplaires, et la justice doit jouer sa partition avec efficacité, pour garantir l’égalité de tous les Burkinabè devant la loi».
Le second défi, selon lui, est «celui de bannir à jamais la stigmatisation de l’autre».
«Nous devons combattre avec la dernière énergie toute forme de repli identitaire et de discrimination, fondée sur le genre, l’ethnie, la religion ou la région», a-t-il insisté avant de faire observer que «ces dérives dommageables à la cohésion sociale sont de nature à compromettre notre quête permanente d’unité nationale».
Le chef de l’Etat burkinabè estime qu’il convient de «poursuivre la construction du dialogue social, du dialogue interreligieux, intergénérationnel, ainsi que le dialogue des cultures, indispensables à la pérennisation d’une culture de la paix».
Devant la recrudescence des attaques des groupes armés terroristes qui tentent de mettre à mal le vivre-ensemble, Roch Kaboré invite les communautés burkinabè à «ne rien céder aux forces du mal qui font tout pour détruire notre Nation».
Il a rappelé qu’actuellement, «les soldats des vaillantes unités de nos Forces de Défense et de Sécurité assurent, au péril de leurs vies, l’intégrité territoriale de l’Etat, et veillent à la protection de nos concitoyens, contre les attaques terroristes et l’extrémisme violent qui nous sont imposés».
M. Kaboré dit ne pas douter de «notre victoire sur les forces du mal car, aujourd’hui comme hier, la culture de la défaite ne fait pas partie des valeurs sociétales de notre peuple».
La colonie de Haute-Volta (ancienne appellation du Burkina Faso) a été créée le 1er  mars 1919, puis  disloquée en 1932, pour être reconstituée en 1947, avant l’indépendance du pays en 1960.
Son actuelle appellation Burkina Faso est intervenue en août 1984, une année après l’avènement du Conseil national de le Révolution (CNR) dirigé par feu capitaine Thomas Sankara, assassiné le 15 octobre 1987, lors du coup d’Etat qui a propulsé Blaise Compaoré au pouvoir.

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