Windhoek, 18/03/2024 -(MAP)- Le gouvernement namibien et la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) ont procédé à la validation du projet de stratégie nationale de gestion coordonnée des frontières (CBM), a indiqué le Secrétariat du groupement régional.
Il s’agit de mettre en place une approche coordonnée entre les agences de contrôle des frontières pour assurer une plus grande efficacité dans la gestion des flux commerciaux, tout en satisfaisant aux exigences de conformité et aux intérêts de sécurité nationale, a souligné le Secrétariat dans un communiqué.
Il a ajouté que cette stratégie permettra à la Namibie de simplifier et d’harmoniser les documents commerciaux et les procédures aux frontières, ainsi qu’à améliorer la prévisibilité des procédures de contrôle basées sur la gestion des risques des agences frontalières.
S’exprimant lors d’un atelier dédié à la validation de la stratégie, la responsable principale de la facilitation des échanges au sein de l’Agence namibienne des revenus (NamRA), Victoria Weyulu, a déclaré que le CBM permettra de renforcer la coordination aux niveaux national et régional, contribuant ainsi à la mise en œuvre des mesures et des engagements contenus dans l’Accord sur la facilitation des échanges.
Pour sa part, Bevan Simataa, expert au sein du Secrétariat de la SADC, a souligné que les lignes directrices du groupement régional en matière de gestion des frontières insistent sur la coopération, la collaboration et la coordination entre les différentes agences et parties prenantes.
Quant à Alcides Monteiro, chef de projet du programme de facilitation des échanges UE-SADC au sein du Secrétariat de la SADC, il a rappelé que le concept de CBM est l’une des mesures adoptées par l’Union africaine (UA) pour accélérer la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).
Les participants à cette rencontre ont émis une série de recommandations, dont l’élaboration d’une politique nationale de coopération frontalière, l’adoption d’une législation sur la coopération frontalière, ainsi que la création de groupes de travail techniques pour coordonner la mise en œuvre des activités de CBM.