Porto-Novo, 17 Oct. (ABP)- En session au centre africain de formation des journalistes sur le leadership féminin, la vingtaine de participantes venues des pays membre de la fédération atlantique des agences de presse africaines (FAAPA), a été entretenue ce mercredi sur le comité de parité mis en place par l’agence marocaine de presse (AMAP) aux fins d’amélioration les compétences du personnel féminin de l’agence.
A en croire Meryem Louali, communicatrice et directrice de la recherche et de la stratégie Maghreb arabe presse, ce comité de parité est créé parce que « la femme hésite encore à s’inscrire dans un plan de développement de carrière, par manque d’encadrement privilégie sa vie de famille, accepte difficilement la mobilité à l’international et cherche une tribune qui s’exprime par et pour elle ». Le comité de parité, a-t-elle poursuivi, est un outil d’encadrement et de prise de conscience des femmes en leurs capacités et compétences, une force de proposition pour l’amélioration de leurs conditions et de surcroît une expression du leadership de la féminin. Il a pour mission d’assurer le suivi des indicateurs de parité au sein de l’agence, d’analyser les raisons des améliorations pour les dupliquer et alerter au besoin sur la détérioration de tel ou tel indice pour orienter les propositions. A l’agence marocaine de presse, précise-t-elle, les femmes représentent 38% de l’ensemble du personnel à fin 2018 et il n’y a que 9% d’entre elles qui occupent des postes de responsabilités pendant que 17 femmes sont déployées dans les pôles internationaux.
Très enthousiasmées de voir naître dans leur différente agence de presse ce comité de parité, les femmes bénéficiaires de la formation ont souhaité que les premières expériences dudit comité soient partagées avec le bureau exécutif de la FAAPA qui à son tour prendra les dispositions pour la création du comité de parité de la fédération.