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PLAIDOYER POUR PLUS DE TRANSPARENCE DANS LA GOUVERNANCE DES PÊCHES


Mbour, 22 nov (APS) – Des acteurs de la pêche artisanale ont invité samedi l’Etat du Sénégal à améliorer la transparence dans la gouvernance des pêches et plaident pour l’institution d’une ‘’journée nationale de la pêche artisanale’’ au Sénégal, a appris l’APS.
‘’Nous faisons un plaidoyer pour l’amélioration de la transparence dans la gouvernance des pêches en général, et dans la gestion des petits pélagiques en particulier, et qu’il soit décrété une journée nationale de la pêche artisanale’’, a lancé Moussa Mbengue, secrétaire exécutif de l’Association ouest-africaine pour le développement de la pêche artisanale (ADEPA).

Il s’exprimait à l’occasion de la commémoration de la journée mondiale de la pêche artisanale à Mbour, au cours de laquelle les acteurs ont exprimé le souhait d’être reçus par le président de la République, Macky Sall.

’’Oeuvrons pour une pêche durable afin de redonner espoir aux communautés côtières au Sénégal’’ a été le thème de cette journée fêtée par les acteurs de la pêche qui plaident en faveur de la tenue de discussions sur le devenir de la pêche au Sénégal.

Le responsable de cette structure, qui appuie et accompagne la coalition nationale pour le plaidoyer pour la transparence dans la gestion des petits pélagiques, tient à signaler que, cette année, la célébration se tient dans un contexte ‘’assez particulier caractérisé par une raréfaction des ressources halieutiques qui ne dit pas son nom’’.

‘’Il est aussi caractérisé par la crise sanitaire liée à la pandémie de COVID-19, mais aussi cette maladie mystérieuse qui est en train de frapper nos jeunes, ainsi que l’émigration clandestine avec un départ massif de jeunes valides vers l’Espagne ou vers d’autres pays d’Europe, avec des mortalités extrêmement élevées en mer, avec un impact très significatif sur la pêche et les familles sur les plans économique, social et psychique’’, a-t-il dit.

Pour lui, cette journée dédiée à la pêche est une occasion pour les professionnels et autres acteurs de la pêche, surtout artisanale, d’échanger, de discuter et de passer en revue la situation de leur secteur.

‘’Nous avons tous constaté qu’il y a un effondrement des stocks, les ressources pélagiques et démersales côtières sont surexploitées et, dans le même contexte, des accords de pêche sont en voie d’être signés, des licences de pêche octroyées’’, dénonce M. Mbengue.

Le secrétaire exécutif de l’ADEPA plaide pour le respect des textes qui régissent les activités de pêche au Sénégal, déclarant que l’application du code de la pêche pose problème.

‘’L’utilisation, qui se généralise partout, du mono filament est interdite au Sénégal par la réglementation en vigueur depuis très longtemps. Il y a aussi des incursions de bateaux dans la zone et même s’il y a des contrôles qui se font toujours en mer, le problème est encore là’’, regrette Moussa Mbengue qui avoue qu’on ne peut pas ne pas lier le phénomène de l’émigration clandestine avec la situation difficile dans laquelle les pêcheurs du Sénégal se trouvent.

Il pointe du doigt un problème d’ordre organisationnel qui prévaut dans le secteur des pêches, confiant n’avoir jamais vu un secteur aussi secoué que celui des pêches puisque, selon lui, à la crise liée à la raréfaction de la ressource halieutique, s’ajoute une crise sociale, avec des problèmes qui surgissent partout.

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