Kinshasa, 10 Fév. 2021 (ACP).- La coordinatrice du Conseil d’administration du Réseau d’éducation civique au Congo(RECIC), Florence Mbwiti ma Lwamba a émis mercredi, au cours d’un entretien avec l’ACP, le souhait de voir le gouvernement de l’Union sacrée de la nation (USN) peser de son poids afin que les médias congolais accordent une place de choix dans leurs lignes à la lutte contre les inégalités envers les femmes et l’impunité des cas de violations de leurs droits spécifiques, dans son bureau situé dans la commune de Kalamu.
Mme Mbwiti a proposé cette nouvelle alternative au prochain gouvernement eu égard, selon elle, à l’indifférence que la presse, surtout celle du secteur privé affiche dans la couverture des activités des organisations non gouvernementales, de la société civile et des églises axées sur la promotion des droits spécifiques des femmes et des enfants.
Elle a fait remarquer à cette occasion que beaucoup des personnes ignorent les textes juridiques liés à la protection de ces deux catégories des personnes et les sanctions qui découlent de leur sabotage par manque d’une large vulgarisation de ces documents.
A en croire la même source, la plupart des titres paraissant à Kinshasa, consacrent leurs colonnes presqu’exclusivement aux publicités, à la propagande et aux attaques commanditées par diverses forces politiques du pays sans contenir des matières susceptibles d’édifier la population.
La coordinatrice du (RECIC) a suggéré que ce genre des journaux s’en tiennent plus aux « faits » vérifiables pour plus d’objectivité.