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Revue de la Presse Quotidienne Internationale Africaine (RPQI-Afrique)


  8 Mai      66        Médias (2835),

 

Dakar, 08/05/2019 (MAP)- Le dialogue politique au Sénégal, la coopération entre le Gabon et le Togo, la campagne de vaccination 2019 contre la rougeole au Mali et les poursuites judiciaires des responsables des violations des droits de l’Homme en Ethiopie sont les principaux sujets évoqués et commentés par la presse africaine parue mercredi.

Au Sénégal, +Le Soleil+ écrit sous le titre « Dialogue politique : le ministre de l’intérieur rencontre les partis politiques, demain », qu’après la finalisation de la rédaction des termes de référence du volet politique lié aux élections du dialogue national entrepris par le président de la République, Macky Sall, le ministre de l’intérieur a convié les partis politiques légalement constitués à une réunion de concertation demain.

Le ministre leur soumettra les termes de référence du volet politique dudit dialogue aux fins de recueillir toutes propositions utiles et éventuellement leurs amendements, poursuit le journal.

Par ailleurs, la presse locale revient à fond sur le décès d’un guide religieux, condamné lundi par la justice à 10 ans de travaux forcés pour le meurtre par ses disciples en 2012 de deux d’entre eux.

« Médinatoul Salam pleure son parrain », titre +Le Quotidien+, ajoutant que c’est l’émoi et la consternation à Madinatoul Salam, désormais orphelin de son guide religieux, Cheikh Béthio Thioune, décédé en France, alors qu’il est condamné à 10 ans de travaux forcés par la chambre criminelle du tribunal de grande instance de Mbour.

« Rappel à Dieu de Cheikh Béthio Thioune, les effets sur le dossier », affiche à la Une +WalfQuotidien+, tandis que +Vox Populi+ écrit sous le titre « Décès du guide des Thiantacounes, fin de parcours d’un cheikh phénoménal ».

Au Rwanda, +RNA+ rapporte que les restes de 121 victimes du génocide de 1994, découverts récemment dans une parcelle d’un citoyen dans l’Ouest du pays, ont été inhumés dignement mardi au Mémorial du génocide de Congo Nil, situé dans le district de Rutsiro (Ouest).

« La cérémonie d’enterrement a été ponctuée par un hommage posthume aux victimes du génocide contre la minorité tutsie qui a fait près d’un million de morts ainsi que par des témoignages émouvants de certains rescapés des massacres », écrit le média électronique.

La publication ajoute que cette cérémonie, qui intervient quelques jours après l’inhumation de près de 85.000 victimes du génocide à Kigali, a été marquée par la participation d’officiels rwandais, des parlementaires, des diplomates accrédités à Kigali ainsi que des acteurs de la société civile.

Sur un autre sujet, +The New Times+ écrit que le ministre rwandais des Affaires étrangères Richard Sezibera a assuré, mardi lors d’une conférence de presse, que les préparatifs du Rwanda vont bon train pour accueillir le prochain sommet des Chefs de Gouvernement du Commonwealth, prévu en 2020.

Le chef de la diplomatie rwandaise, lit-on, a affirmé que « Kigali sera prête pour abriter ce sommet bisannuel qui rassemblera les dirigeants des 54 pays membres du Commonwealth, principalement des anciennes colonies britanniques ».

La publication rappelle que le Rwanda a rejoint le Commonwealth en novembre 2009, devenant son 54ème membre.

Au Gabon, +Matin Equatorial+ s’arrête sur la coopération entre Libreville et Lomé, indiquant dans ce sens que le président gabonais Ali Bongo Ondimba a reçu mardi son homologue togolais, Faure Essozimna Gnassingbé, à l’occasion d’une visite de travail et d’amitié.

Et d’ajouter que l’échange entre les deux chefs d’Etat a été axé sur les relations de coopération bilatérale, les questions de développement économique et la situation sécuritaire dans la sous-région.

Son confrère +L’Union+ revient sur la lutte contre le tabagisme, écrivant dans ce sens qu’une caravane inter-scolaire intitulée « Touche pas au Tabac » a été lancée il y a quelques jours par l’ONG SOS Tabagisme dans le but de faire prendre conscience aux jeunes des méfaits du tabac sur leur organisme.

Au Mali +L’essor+ indique que le Premier ministre, Boubou Cissé, a officiellement lancé mardi à Bamako, la campagne de vaccination 2019 contre la rougeole.

Cette campagne qui va s’étaler sur une semaine concerne 3 660 799 enfants de 9 à 59 mois sur toute l’étendue du territoire et coûte 1 338 739 816 F CFA à l’Etat malien et ses partenaires techniques et financiers.

Selon l’Organisation mondiale de la santé, si un million d’enfants sont sauvés chaque année dans le monde grâce à la seule vaccination contre la rougeole, 800 000 nourrissons et jeunes enfants sont toujours emportés par ce fléau. Et avant l’ère de la vaccination, on estimait les cas imputables de décès dus à la rougeole à environ 130 millions par an, note le journal.

Et d’ajouter que le Premier ministre a rappelé qu’au Mali, plusieurs flambées épidémiques de rougeole ont été enregistrées, dont la dernière significative au cours de laquelle plus de 8 009 cas ont été répertoriés dont 3 362 pour le seul district de Bamako, remonte à 1998. En 2018, 447 cas de rougeole ont été notifiés dont 112 positifs.

Il a appelé à la mobilisation de tous les acteurs impliqués dans la réussite de l’opération : « préserver la santé et la vie de nos enfants mérite de nous tous un engagement collectif, entier et sans faille, au-delà de nos divergences et individualités. J’invite les autorités régionales, locales, les leaders religieux, les chefs traditionnels, les enseignants pour une grande mobilisation de nos enfants afin d’assurer à eux une meilleure santé ».

En Ethiopie, le groupe médiatique +FANA BC+ s’intéresse au rapport présenté mardi par le ministère éthiopien de la Paix devant la Chambre des Représentants du Peuple en relevant dans ce sens que le gouvernement fédéral utilisera son pouvoir pour traduire devant la justice les responsables des violations des droits de l’Homme en fuite dans certains Etats régionaux du pays.

Citant la ministre de la Paix, Muferiat Kamil, +FANA BC+ écrit qu’«à ce jour, la police n’a arrêté que 50 pc des responsables politiques et sécuritaires faisant l’objet d’un mandat d’arrêt».

Sur le même registre, le média éthiopien revient sur l’inculpation par le Procureur général de 26 anciens responsables du service national du renseignement et de sécurité d’Ethiopie (NISS), dont son ex-directeur général Getachew Assefa, pour violations des droits de l’Homme.

Le groupe médiatique note que l’ancien directeur général du NISS ainsi que trois autres responsables seront jugés par contumace.

Au Kenya, le journal « Daily Nation » rapporte que l’inspecteur général de la police Hillary Mutyambai a assuré son intention de renforcer la police de proximité et de promouvoir un partenariat solide entre la police et le public.

S’exprimant mardi à Isiolo où trois réservistes de la police ont été tuées par des bandits le long de la frontière Isiolo-Samburu alors qu’elles poursuivaient des voleurs de bétail, M. Mutyambai a déclaré qu’il souhaitait améliorer la police de proximité dans le pays.

« Je suis ici pour présenter mes condoléances à la suite du meurtre de réservistes de la police. Nous avons mis en place des mesures pour éviter que cela ne se reproduise ».

«J’exhorte le public à travailler en étroite collaboration avec la police par le biais des membres de la police de proximité pour veiller à ce que les suspects soient appréhendés. En tant qu’inspecteur général, je veux réussir et laisser un héritage où la police et des membres du public travaillent en étroite collaboration. Nous voulons que le public donne des informations pour une application efficace de la loi », a déclaré M. Mutyambai, cité par le journal.

Au Ghana, +Daily Graphic+ s’intéresse à un atelier organisé récemment à Accra sur l’intégration de la dimension de genre dans les élections au niveau de la région de la CEDEAO, dans l’objectif d’améliorer la représentation des femmes dans les processus électoraux dans la sous-région.

Les participants ont exprimé leur préoccupation devant le fait que même si les femmes constituent plus de 50% de la population de la plupart des 15 États membres de la CEDEAO, leur participation dans les différents parlements reste inférieure à la moyenne, d’où la nécessité d’intensifier les efforts pour combler le fossé.

Côté sport, +Ghanaian Times+ écrit que les arbitres ghanéens sont entrés en grève mardi décidant de boycotter les compétitions organisées par le Comité de normalisation du football.

Dans une correspondance adressée lundi au comité de normalisation du football, l’association des arbitres du Ghana (AAG) exige le paiement d’arriérés d’émoluments de la phase aller du Championnat, avant la reprise de la phase retour prévue pour cette semaine, fait savoir le quotidien.

Au Burkina Faso, +Sidwaya+ indique que les nouvelles stratégies et modes opératoires des groupes terroristes, qui s’attaquent de plus en plus aux lieux de culte, font peser de graves menaces d’une guerre religieuse dans le pays.

Citant le président du Rassemblement des écologistes du Burkina Faso (RDEBF, opposition), Adama Séré, le journal étatique souligne que les Burkinabè espéraient une certaine accalmie sur le front de la lutte contre le terrorisme, mais les récentes attaques prouvent que le « serpent » n’est pas mort.

Dans ce sens, le chef de file de l’opposition politique, toujours relayé par la publication, a interpellé le gouvernement sur la nécessité d’imaginer des stratégies plus élaborées à mettre en œuvre afin de contrer les actions terroristes.

Pour les opposants, c’est la gestion « approximative » de la crise sociale et le manque de vision qui sont à l’origine de la situation actuelle.

Par ailleurs, M. Séré a fustigé l’attitude du gouvernement à qui il reproche de continuer à traiter les dossiers des revendications au cas par cas. Il a également fait savoir que le dialogue politique peine à démarrer, ajoutant que l’opposition est toujours dans l’attente, après avoir transmis au chef de l’Etat les points sur lesquels elle souhaite avoir des débats avec la majorité.

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