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THIÈS : L’IMAM BABACAR NGOM APPELLE À REVIVIFIER LA SOUNNA


  20 Juillet      37        Religion (1313), Société (45269),

 

Thiès, 20 juil (APS) – L’imam Babacar Ngom a attiré l’attention des musulmans lors de la prière de l’aïd-el-kébir, célébrée mardi à Thiès par une partie de la communauté musulmane, sur l’importance de revivifier la sounna du prophète Mohamed (PSL).

La sounna, une des deux sources de l’islam, est constituée des hadiths du Prophète, de ses actes et des paroles et actes qu’il a validés, a d’emblée précisé le religieux, après les deux unités de prière exécutées au terrain Tound-wi.

L’imam Babacar Ngom a jugé opportun de profiter de la tribune offerte par cette fête pour clarifier ce qu’est la sounna qui fait l’objet selon lui l’objet d’‘’attaques’’, de la part de personnes présentant ses partisans comme des gens qui ‘’combattent les anciens vertueux de l’islam au Sénégal’’.

‘’Ces anciens eux-mêmes appelaient à se conformer à la sounna’’, a dit l’imam, notant que la sounna n’a rien à voir avec une confrérie, une école, mais elle est une source de l’islam.

‘’En nous envoyant un livre révélé, le Seigneur nous a aussi envoyé un prophète qui nous permet de comprendre le contenu du livre’’, a-t-il poursuivi, non sans souligner qu’ ‘’en s’opposant à la sounna, on n’arrive pas à profiter du sens du livre’’.

Dieu relève, dans le Coran, que le Prophète ‘’ne parle pas sous l’effet de la passion, en réalité ce n’est qu’une révélation qui lui a été inspirée’’, a noté l’imam Ngom.

Une ‘’garantie’’ dont ne jouit personne d’autre à part le messager de Dieu, et qui oblige tout musulman à le suivre, comme le dit le Coran : ‘’Qui suit le prophète a suivi Allah’’. La sounna est avec le Coran la source pour trancher les divergences en matière islamique, a-t-il dit.

L’imam a par ailleurs évoqué les divergences dans le pays, en termes d’observation du croissant lunaire, pour retenir les dates du début et de la fin du Ramadan, ainsi que pour la célébration de la fête de Tabaski.

Selon lui, trois des quatre écoles juridiques islamiques que sont l’école hanafite, l’école malékite plus répandue au Sénégal et l’école hanbalite s’accordent à dire que si le croissant est vu dans une partie du monde, cela engage tous les musulmans. Khalil, une des références de l’école malékite, précise que si deux musulmans le voient, toute la communauté est concernée, a-t-il précisé.

Seule l’école chafiite se démarque légèrement de ce ‘’consensus’’, en relevant que ce sont les pays qui sont proches les uns des autres qui peuvent se référer à l’apparition de la lune dans l’un d’entre eux.

‘’Ce qui se passe au Sénégal n’est pas une divergence en termes de fiqh (jurisprudence islamique’’, mais c’est autre chose’’, a-t-il dit, relevant qu’il arrive que la lune soit aperçue dans le pays, sans que tous les musulmans ne s’y conforment.

L’imam a déploré les déviances comme l’adultère et l’homosexualité, les considérant comme étant des ‘’causes de maladie, ainsi que de crises économique et politique dans toute société musulmane’’. Il invite par conséquent la communauté musulmane à s’en détourner.

Pour lui, ‘’les religieux ne doivent pas rester indifférents à toute promotion de l’homosexualité, toute tentative de légiférer sur la protection de ses adeptes, car les conséquences en termes de colère divine ne se limiteront pas à ceux qui s’y adonnent’’. Il a évoqué à titre d’illustration, le peuple de Loth qui a reçu comme punition divine un séisme, suivi d’une pluie de pierres.

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