Porto-Novo, 03 déc. (ABP) –Les populations du Plateau ont été appelées, mercredi à Pobè, lors de la célébration de la journée mondiale de lutte contre le Sida, à se faire dépister du Vih/sida pour une lutte plus efficace contre la pandémie La célébration de cette 32ème édition avec pour théme »Solidarité mondiale et responsabilité partagée », s’est tenue sous la direction du Conseil départemental de lutte contre le VIH/SIDA, la tuberculose, le paludisme, les infections sexuellement transmissibles, les hépatites et les épidémies (CDLS-TP) du Plateau, et la direction départementale de la santé (DDS) . Autorités départementales et différents acteurs de la santé présents, ont insisté sur la nécessité de connaitre son statut sérologique par rapport au VIH/SIDA. Selon le secrétaire général du département du Plateau, Rodrigue Magloire Kotounou, l’intensification du dépistage du SIDA est particulièrement importante car, souligne-t-il, ce n’est qu’à partir de la connaissance de son statut sérologique par rapport au VIH que le choix de la grande et bonne décision de se faire traiter s’opère. Et c’est grâce au traitement correct que le décès des suites de cause liées au Sida peut être évité. il a rappelé que les efforts doivent permettre d’atteindre les objectifs de »95% des personnes vivant avec le VIH se connaissent comme tel, 95% des personnes vivant avec le VIH sont sous traitement antiviral correct et 95% des sujets mis sous traitement antirétroviral ont une charge virale indétectable (objectifs 95-95-95) ». Le secrétaire général du département du Plateau invite à cet effet, les agents de santé du département à exploiter toutes les opportunités qui se présentent à eux, pour conseiller les populations et les encourager à se faire dépister. Pour sa part, le chef de la cellule départementale du CNLSTP du Plateau, Dr Ignace Gounongbé a affirmé que celui qui porte le virus aujourd’hui, peut vivre aussi longtemps que tout le monde s’il accepte de se connaitre comme porteur, de se faire traiter et de suivre les consignes des agents soignants. » La lutte contre le sida n’est plus une lutte que doivent mener seulement les agents de santé ou un groupe d’individus dans une localité. Il faut absolument une solidarité et chacun doit se sentir concerné », a-t-il conseillé. Rappelons qu’en 2019, il a été enregistré 2169 personnes vivant avec ce virus dans le département.