Dakar, 06/10/2022 -(MAP) – Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du jeudi 06 octobre 2022:
Sénégal :
– Le Collège national des producteurs de maïs du Sénégal (CNPMS) ambitionne de faire passer de 600.000 tonnes actuellement à 1.000.000 de tonnes la production nationale de cette céréale pour contribuer à la sécurité alimentaire du pays.
« Nous voulons contribuer à la sécurité alimentaire, c’est-à-dire essayer de booster la production nationale », en la portant « jusqu’à 900.000 et 1.000000 tonnes de maïs », a déclaré son président, Papa Bana Dièye.
« Actuellement, nous avons une commande de 600.000 tonnes alors que la production nationale est comprise entre 500.000 et 600.000 tonnes », a dit Papa Bana Dièye, qui s’entretenait avec des journalistes, mercredi, à l’issue d’une rencontre avec le gouverneur de la région de Kolda, dans le cadre d’une visite de l’Interprofession maïs du Sénégal (IMS) dans la partie sud du pays.
Selon lui, il est possible de porter la production nationale à un million de tonnes, « parce que nous avons les hommes, l’engagement, l’eau et le soleil, alors il ne reste que l’accompagnement notamment des semences de qualité et des fertilisants pour avoir une bonne production ».
« Il s’agit d’octroyer aux producteurs des semences hybrides et ordinaires certifiées et de leur faire parvenir à temps les intrants, c’est-à-dire l’engrais et les urées », a-t-il expliqué.
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Sénégal :
– Dans le cadre du Plan d’organisation des secours en cas de catastrophes (Plan ORSEC), quelque 279 sites ont été traités et libérés des eaux sur 416 sites inondés recensés, tandis que 137 sont en cours de traitement, indique le ministère de l’Intérieur.
Le volume d’eau évacué jusqu’au 04 octobre est de 160.280 m3, alors que celui évacué depuis le début des opérations est de 13.457.105 m3, précise un communiqué du ministère, notant que ces performances ont été enregistrées par la Brigade nationale des sapeurs-pompiers.
Pour l’Office national de l’assainissement du Sénégal (Onas), avec ses 75 stations de pompage, il a évacué, le 4 octobre 62.200 m3 à Dakar et un volume journalier de 46.850 m3 dans les régions, soit un total de 209.050 m3. Quant au cumul, il est de 24.564.562 m3, ajoute la même source.
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RDC:
– Le Bourgmestre de la commune de Mikelenge, Norbert Kipalamoto, a mis en garde contre la divagation récurrente des animaux domestiques dans son entité administrative.
Il a appelé la population de sa localité à bien encadrer leurs animaux en construisant des enclos afin d’éviter les dégâts matériels qu’ils causent, notamment les accidents de circulation et la destruction de jardins et de sources d’eau potable aménagées.
À cette occasion, M. Kipalamoto a annoncé la mise sur pied d’équipes locales en charge de veiller au respect de cette disposition réglementaire, notant que les contrevenants feront face aux lois en vigueur en matière de divagation des animaux domestiques.
Nigeria:
– Un nouveau rapport publié par le cabinet « Power for All » indique que les énergies renouvelables décentralisées (ERD) sont porteuses de beaucoup d’opportunités d’emploi.
En effet, ce secteur pourrait créer jusqu’à 75.000 emplois dans le pays en 2023, souligne le rapport, notant que près de 50.000 avaient été créés en 2021, soit le double de celui de 2020 en pleine pandémie de Covid-19.
Pour cette année, le rapport indique que le nombre d’emplois dans le secteur au Nigeria devrait dépasser celui du Kenya, l’actuel plus grand marché des énergies renouvelables décentralisées (ERD) en Afrique subsaharienne.
En outre, le nombre d’emplois directs se rapproche rapidement de celui du secteur pétrogazier qui représente actuellement environ 65.000 emplois.
Le document a été publié après la sortie du rapport de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) sur l’emploi dans le secteur du renouvelable.
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Afrique australe :
– Les pays d’Afrique australe doivent trouver des solutions concrètes pour réduire les risques de catastrophes naturelles qui se sont aggravés durant les dernières années, ont souligné les participants à une rencontre qui s’est tenue dans la capitale du Mozambique, Maputo.
La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) s’est engagée dans ce sens à rechercher des mécanismes solides afin de répondre à la fréquence et à l’intensité croissantes des phénomènes météorologiques extrêmes et de protéger les populations locales, ont déclaré les intervenants lors de cette rencontre sur les systèmes intégrés d’alerte et d’action précoce.
S’exprimant à cette occasion, le ministre mozambicain des Transports et des Communications, Mateus Magala, a rappelé que l’Afrique australe et le Mozambique en particulier, sont confrontés à des événements météorologiques extrêmes de manière cyclique, à savoir les inondations, les sécheresses, les cyclones et les tempêtes qui entraînent des pertes de vies humaines et des impacts négatifs importants sur plusieurs secteurs clés du développement socio-économique
