Séguéla, 17 mars 2023 (AIP) – Le comité sous-préfectoral de développement durable de la partie du parc national du mont Sangbé se situant dans le département de Séguéla (Nord-ouest, région du Worodougou) a été installé, jeudi 16 mars 2023, à Tounan, village de la sous-préfecture de Kamalo, en présence du sous-préfet Ipou Konan Justin, des leaders communautaires et d’associations ainsi que des représentants de la Convention de la société civile ivoirienne (CSCI).
« Avec l’installation de ce comité, nous sommes de plain-pied dans la phase pratique du projet pour la conservation du parc du mont Sangbé. Les membres sont des interlocuteurs fiables et dévoués qui feront, à n’en point douter, du bon travail », s’est exprimé M. Ipou qui dit avoir pris bonne note du plaidoyer des membres dudit comité de disposer d’éléments d’identification dont des chasubles et des badges, sans omettre des moyens de locomotion, en l’occurrence des engins à deux roues.
Composé d’une vingtaine de personnes et créé par arrêté du sous-préfet qui en assure également la présidence, le comité de développement durable vise à sensibiliser les communautés riveraines des aires protégées sur les bonnes pratiques de conservation des parcs et à encourager la création des Associations villageoises de conseil et de développement (AVCD) dans les villages où elles n’existent pas.
Cette activité s’inscrit dans le cadre du projet ‘’Benkadi’’ financé par le ministère des Affaires étrangères des Pays-Bas et mis en œuvre par la CSCI dans 10 régions du pays au nombre desquelles le Bounkani, le Tchologo, le Hambol, les Grands ponts, la Marahoué et le Tonkpi.
« C’est une bonne chose qui va permettre d’aller en ordre vers les populations pour leur expliquer le bien-fondé de la protection de la forêt », a, pour sa part, déclaré le chef du village de Tounan, Dosso Sinaly, à la suite du représentant de la coordination régionale de la CSCI, Silué N’Golo.
Démarré en 2021 et prévu pour durer cinq ans, le programme ‘’Benkadi’’ vise à améliorer la résilience des groupes vulnérables aux conséquences des changements climatiques, particulièrement les femmes, les jeunes et les personnes avec un handicap. Il est exécuté dans 15 régions du pays et à travers 45 villages.
A Séguéla, c’est le parc national du mont Sangbé, d’une superficie de 97 554 hectares et qui est à cheval sur les départements de Biankouma, Touba et Séguéla, qui est pris en compte par ledit projet.
