Brazzaville, 28 mars (ACI) – Au total 12 femmes journalistes de la presse écrite et du web médias formées sur les techniques de réalisation du reportage de terrain et sur la photographie de presse ont reçu, le 27 mars à Brazzaville, leur certificat de participation.
Cette formation organisée, du 18 au 21 septembre dernier, par l’organisation Journalisme et éthique Congo (Jec), avec l’appui financier de l’ambassade des États-Unis au Congo, va permettre à ces femmes journalistes de réaliser des reportages de terrain avec des sujets de société contribuant au développement du pays.
« La formation nous a permis de renforcer nos capacités et d’avoir d’autres techniques pour avancer dans notre profession », a signifié Mme Costelle Abovo Issami, l’une des bénéficiaires de cette formation. Aussi, selon elle, cette formation a donné la possibilité aux reporters féminins de s’approprier d’autres outils pour mener à bon port le combat de reportage de terrain, a-t-elle ajouté.
Intervenant à cette occasion, le conseiller aux affaires publiques à l’ambassade des États-Unis, M. Eric Elliott a précisé qu’en accompagnant cette initiative, son institution souhaite que les femmes journalistes au Congo aient les mêmes droits, les mêmes accès et les mêmes possibilités que les hommes.
Par ailleurs, il a exhorté les femmes journalistes au travail, à ne pas se décourager et à chercher les moyens de pouvoir améliorer leur vie et celle des concitoyens.
Le souhait du formateur, M. Arsène Séverin, est de voir ces femmes formées, travailler sur les grands sujets, pour ne pas seulement critiquer, mais aussi pour appeler et amener les décideurs à prendre des bonnes décisions pouvant impacter la vie dans la société, notamment, les questions d’eau, d’électricité, d’hygiène, d’environnement, de transport à Brazzaville, la violence en milieu jeune, d’emploi et de sport dans notre pays.
Il a reconnu le potentiel au niveau de ces femmes journalistes, qu’elles ont l’occasion de démontrer depuis la session de septembre 2023. « J’ai constaté que nombreuses sont en train de travailler avec aisance sur ce genre de sujet et je les encourage », a-t-il confié.
Le formateur a signifié qu’une deuxième vague a été formée récemment à Pointe-Noire, et il regarde avec le partenaire, la possibilité de réunir la première vague, celle de Brazzaville et celle de Pointe-Noire afin de travailler sur un sujet. Dans le même cadre, il a fait savoir qu’ils vont étudier la manière de pérenniser cette formation dans d’autres départements.
