Rabat, 11/10/2018 (MAP)- Les propriétaires de l’autocar qui s’est écrasé, mercredi à l’aube à Kericho (Ouest du Kenya), et qui a coûté la vie à 56 personnes ont été arrêtés mercredi par la police pour interrogatoire, rapporte jeudi « Daily Nation », journal à grand tirage, citant des sources policières.
L’Autorité nationale des transports et de la sécurité (NTSA) avait notifié mercredi que le bus en question »n’était pas autorisé à transporter des passagers la nuit ».
Le bus « Home Boyz » opéré par la « Western Cross Roads Express Sacco » n’avait pas de permis d’exploitation nocturne, a affirmé Francis Meja, directeur général de la NTSA.
« Ce véhicule n’avait pas de permis pour transporter des passagers la nuit et les propriétaires devront en assumer la responsabilité », a soutenu M. Meja.
Le véhicule qui effectuait une liaison entre Nairobi, la capitale, et Kisumu, la troisième ville la plus peuplée du Kenya, située dans l’ouest du pays, sur les rives du Lac Victoria, a quitté la route avant de heurter une barrière de sécurité et plonger sur une vingtaine de mètres.
Cinquante personnes, dont des enfants et des membres de mêmes familles, ont perdu la vie dans ce tragique accident.
Le président Uhuru Kenyatta a annoncé sur Twitter qu’une enquête était ouverte pour déterminer les causes de cet « accident catastrophique », le plus meurtrier enregistré ces dernières années.
En décembre 2017, 36 personnes avaient été tuées dans une collision entre un autocar et un camion dans l’ouest du pays, alors qu’en 2016, plus de 40 personnes avaient trouvé la mort lors de la collision puis l’explosion d’un camion-citerne contre une série de voitures circulant sur une autoroute proche de Nairobi, rappelle-t-on.