MAP Côte d’Ivoire: la CAN 2023 rapporte un bénéfice de 80 millions de dollars à la CAF APS SENEGAL-LITTERATURE / La fondation Léopold Sédar Senghor va bientôt célébrer ses cinquante ans (secrétaire général) MAP RDC: plus de 24.000 décès dus au paludisme en 2023 (officiel) MAP La Côte d’Ivoire décide le rapatriement de 55.000 réfugiés burkinabè (ministre) MAP La Namibie découvre un gisement pétrolier de plus 10 milliards de barils MAP Burkina Faso : une soixantaine de terroristes neutralisés par l’armée dans l’est du pays APS SENEGAL-UNIVERSITE-PARTENARIAT / Signature d’une convention entre l’UCAD et le complexe Ahmadoul Khadim de Touba APS SENEGAL-ADMINISTRATION-FORMATION / Lutte contre les crimes financiers : l’ONRAC et le CFJ mutualisent leurs actions ANP Niamey :La Fifa inspecte les installations du centre technique de la Fenifoot ANP Rabat : Création du Réseau des Journalistes Fact-Checkers des Agences de Presse Africaines (RJF-FAAPA)

Bulletin de l’écologie de l’Afrique


  5 Mai      25        Environnement/Eaux/Forêts (6477),

 

Dakar, 05/05/2023 -(MAP)- Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du vendredi 5 mai 2023 :

 

Sénégal:

–  Les communautés n’ont pas encore suffisamment pris ‘’conscience’’ de l’impact du réchauffement climatique, a souligné mercredi à Touba Dialaw, une militante ivoirienne des droits des femmes, Nathalie Kouakou Yao N’Guessan.

‘’Nous n’avons pas suffisamment pris conscience de l’impact du réchauffement climatique.(…)’’, a dit Mme N’Guessan qui intervenait en marge de l’ouverture de la 3ème édition du Forum sous régional sur l’écoféminisme qui regroupe des femmes leaders, des spécialistes et expertes dans plusieurs domaines d’activités venues de nombreux pays d’’Afrique de l’Ouest.

Prévue sur trois jours, l’édition 2023 organisée par le Bureau régional Afrique de l’Ouest de la Fondation Rosa Luxemburg porte sur le thème : ‘’l’Ecoféminisme : un outil de protestation des femmes contre le système économique capitaliste et les défis écologiques’’.

‘’Nous avons besoin d’informations et de formation sur le réchauffement climatique et sur ce qu’on peut faire pour sauver le peu de nature qui nous reste’’, a plaidé la militante des droits des femmes .

En Côte d’Ivoire, dans ces zones d’intervention, a-t-elle souligné, les femmes, malgré leurs efforts, sont confrontées aux problèmes de financement, de transformation et peinent à écouler leurs productions faute d’un réseau routier en bon état.

‘’Les activités économiques des femmes ont besoin d’être soutenues. Ces femmes ont besoin d’être formées aux techniques agricoles modernes, respectueuses de l’écologie, et surtout, qu’il y ait des moyens financiers, des intrants agricoles, un marché pour la commercialisation’’, a encore plaidé Mme N’Guessan.

Un document remis aux participants précise que ce forum est initié dans une dynamique de suivi pour capitaliser les acquis des deux premières années  et donner un contenu plus spécifique au combat des femmes.

Côte d’Ivoire:

– Sur instruction du Premier ministre Patrick Achi, Chef du gouvernement, une réunion du comité interministériel sur la gestion des crises et catastrophes s’est tenue mardi 2 mai 2023 au cabinet du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité.

Cette rencontre de haut niveau, tenue en prélude à la saison des pluies qui s’annonce, a réuni huit membres du gouvernement et plusieurs structures sous tutelle impliquées dans la gestion des inondations.

Pour le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Gal Vagondo Diomandé, qui présidait la réunion, il s’est agi de relever le niveau de préparation de chaque structure opérationnelle. Aussi, ont-ils évoqué la stratégie mise en place pour une gestion optimale des saisons des pluies de cette année pour lesquelles la Société d’Exploitation, de Développement Aéronautique et Météorologique (SODEXAM) prévoit d’importantes précipitations avec des risques d’inondation accrus.

A l’issue de la réunion, les structures opérationnelles ont été instruites, en vue de l’élaboration d’un document de référence pour permettre la gestion optimale des situations d’urgence liées aux inondations. Ce document fera l’objet de validation à la prochaine réunion du comité interministériel.

Ghana:

– Les activités minières clandestines, très répandues au Ghana, détruisent les forêts du pays ouest-africain riche en or, a averti l’agence gouvernementale en charge de la forêt lors d’une conférence de presse à Accra.

Depuis son entrée en fonction en 2017, le président ghanéen Nana Akufo-Addo a promis de débarrasser le pays du « galamsey », nom donné par les locaux à ces mines illégales où des accidents meurtriers se produisent fréquemment.

« Sur les 16 régions du Ghana, sept ont été touchées par des activités minières illégales », a affirmé le directeur de la Commission forestière du Ghana, John Allotey.

En outre, « 34 des 288 réserves forestières ont été affectées », selon lui, et la surface totale des zones détruites est estimée à 4.726 hectares.

Les activités minières clandestines ne réduisent pas seulement la taille des forêts, mais polluent également les cours d’eau et créent des trous profonds qu’il est ensuite difficile de remettre en état, a-t-il ajouté.

Angola :

– Le gouvernement angolais envisage de mettre en place des stratégies visant à lutter contre le déversement des produits plastiques dans l’océan atlantique, a indiqué le ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Environnement, Filipe Zau

«Dans un avenir proche, l’Angola compte développer des stratégies de gestion et d’éducation environnementales pour la collecte des plastiques sur les plages et leur recyclage», a déclaré M. Zau lors d’une rencontre du Conseil consultatif sur la lutte contre la pollution, tenue dans la ville de Benguela (540 km de Luanda).

Il a ajouté que pour éviter que le pire n’arrive à la faune et à la flore angolaises, un train de mesures primordiales seront prises, notamment en ce qui concerne la construction de projets le long de la côte avec des matériaux recyclés.

Par ailleurs, le ministre a souligné que le gouvernement a lancé un ensemble d’actions visant à renforcer la résilience des communautés des zones côtières affectées par la sécheresse, à travers la mise en place d’installations de dessalement de l’eau de mer.

Dans la même catégorie