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Bulletin d’informations économiques africaines


  17 Novembre      31        Bulletin d'info économiques africaines (534),

 

Dakar, 17/11/2022 -(MAP)- Voici le bulletin d’informations économiques africaines pour la journée du jeudi 17 novembre 2022:

Sénégal :

– Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé, récemment à Abidjan, un don de 4,42 millions de dollars au Sénégal.

L’appui financier qui entre dans le cadre du Programme mondial pour l’agriculture et la sécurité alimentaire va servir à mettre en œuvre le Projet d’atténuation de l’impact de la pandémie de Covid-19 sur la sécurité alimentaire dans les régions de Louga (Nord-Ouest), Matam (Nord-Est) et Kaffrine (Centre-Ouest), explique un communiqué de la BAD.

«Ce don vise à consolider les acquis du Projet d’appui à la sécurité alimentaire dans trois régions du Sénégal, en apportant des appuis spécifiques à plus de 20.000 producteurs et éleveurs. Ils sont ciblés par des activités de redressement des infrastructures et de formation pour faire face aux impacts de la pandémie de Covid-19 et aux récentes retombées négatives de la guerre en Ukraine», a déclaré Marie-Laure Akin-Olugbade, directrice générale de la BAD pour l’Afrique de l’Ouest.

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Sénégal :

– La cheffe de mission du projet ‘’Emploi sel’’ de l’Agence allemande de la coopération internationale (GIZ), Asma Hadj Mabrouk, a estimé qu’il faut travailler à la structuration et à la professionnalisation des acteurs de cette filière sel pour améliorer le système de gestion dans les différentes structures.

« Il y a vraiment un manque de structuration et de professionnalisation de la filière sel au Sénégal. C’est pour cette raison que la GIZ vise à améliorer le système de gestion des Petites et moyennes entreprises (PME), entreprises, coopératives et Groupements d’intérêts économiques (GIE) pour les pousser à satisfaire les besoins de leurs clients’’, a-t-elle dit.

Elle a estimé qu’il y a un « grand gap » entre les besoins de la clientèle et ce que les producteurs et autres fournisseurs de sel puissent offrir. D’où, selon elle, la nécessité de travailler sur le dialogue de filières entre les différents acteurs pour rapprocher les acheteurs et les producteurs de sel pour qu’ils puissent travailler ensemble, en harmonie.

Ce projet « Emplois sel », qui vise à améliorer l’écosystème des affaires des acteurs de la filière sel, est mis en œuvre par le groupe allemand de consulting, GFA, et son partenaire UniverSel, dans le cadre du programme « Invest for Jobs au Sénégal’’. Il est financé par la République fédérale d’Allemagne à travers le GIZ.

Mme Mabrouk s’exprimait lors d’une visite de terrain dans les champs de sel des sociétés « Le comptoir du sel’’ et « Le marais salants’’ à Sing-Sing, en compagnie des producteurs des régions de Fatick, Kaffrine et Kaolack, ainsi de la région de Guérande.

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Guinée :

– Le président de la transition de Guinée, Mamadi Doumbouya, a lancé mardi la 7e édition du Symposium Mines Guinée, le plus grand évènement consacré à la promotion de l’industrie minière en Afrique de l’Ouest.

Tenue sous le thème « Optimiser l’industrie minière pour catalyser le développement socioéconomique de la Guinée », cette 7è édition connaît la participation de plus de 3.000 investisseurs miniers venus de partout dans le monde et des représentants des sociétés minières implantées en Guinée.

Lors de cet événement de trois jours, les professionnels nationaux et internationaux vont échanger sur les enjeux et la problématique de l’exploitation minière en Guinée et son impact dans le développement socioéconomique du pays.

Le ministre des Mines et de la Géologie, Moussa Magassouba, a indiqué à cette occasion que la Guinée a exporté en 2021 un total de 88 millions de tonnes de bauxites envers les pays partenaires.

Actuellement, le prix de la tonne de bauxite est négocié à 35 dollars américains, ce qui permet de rapporter à la Guinée trois milliards de dollars de contribution dans les caisses de l’État, a relevé le ministre.

« La Guinée a, dans sa politique stratégique minière, oeuvré pour favoriser l’investissement, avec un code minier très attractif qui consacre en plus des avantages douaniers et fiscaux, des exonérations pour toutes les sociétés en phase non seulement d’exploitation mais aussi du développement de projet minier », a déclaré M. Magassouba qui a invité les sociétés minières à investir dans le contenu local, afin de favoriser le développement des communautés installées dans les zones minières et qui sont impactées par les exploitations minières.

Côte d’Ivoire:

– Le Conseil d’administration du Fonds africain de développement (FAD), le guichet de prêts concessionnels du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), a approuvé, récemment à Abidjan, un don de 6,63 millions de dollars américains, octroyé au Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA) pour développer le secteur pharmaceutique dans la sous-région.

Le projet, qui sera mis en œuvre sur trois ans (2023-2025), consiste en un appui institutionnel pour développer l’industrie pharmaceutique dans la région.

Il va notamment permettre de renforcer les capacités des organismes de réglementation pharmaceutique, les systèmes de contrôle et de gestion de la qualité produit, des instituts de recherche et de développement.

Le but est de parvenir à fabriquer et commercialiser des produits pharmaceutiques sûrs et de qualité, tant pour lutter contre le Covid-19 que pour soigner d’autres maladies.

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Nigeria:

– Les actifs de l’ensemble des banques nigérianes ont atteint 66.760 milliards de nairas (151,1 milliards $) à fin août 2022, contre 56.040 milliards de nairas à la même période de 2021, soit une hausse de 19,13% en glissement annuel, selon des données publiées lundi par la Banque centrale du Nigeria.

Le flux total des crédits à l’économie s’est établi à 28.120 milliards de nairas (61,6 milliards $) entre le 1er septembre 2021 et le 31 août 2022, contre 22.620 milliards de nairas entre le 1er septembre 2020 et le 31 août 2021, ce qui représente une augmentation de 24,3 %, a-t-on ajouté de même source.

La Banque centrale du Nigeria a également précisé que le ratio de prêts non-performants du secteur bancaire s’est établi à 4,8 % à la fin du mois d’août 2022, contre 6% une année auparavant, grâce notamment aux radiations des créances carbonisées des bilans des banques, à la restructuration des facilités de crédit et à une meilleure gestion du risque de crédit.

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Togo:

– Le Togo a importé 214 milliards FCFA de produits alimentaires en 2021, selon les données de la Banque centrale des États d’Afrique de l’Ouest (BCEAO) dans un récent rapport sur le commerce extérieur au sein de l’Uemoa. Ceci représente une très légère hausse de 0,14%, comparé aux 213,7 milliards FCFA de 2020.

Dans le détail, le pays a dépensé 31,2 milliards FCFA en importation de produits carnés et halieutiques (Bétail-Viande-Poissons) dont principalement du poisson (75,6% de ces achats de l’extérieur).

De leur côté, les approvisionnements en produits laitiers ont représenté 16,7 milliards FCFA sur la même année, en baisse de 9% par rapport à 2020 (18,4 milliards FCFA d’importations).

Les principales céréales importées, enregistrées par la BCEAO sont le riz, le blé-froment et le maïs, respectivement pour 23,4 milliards FCFA, 16,9 milliards FCFA et 200 millions FCFA.

En comparaison, 9,4 milliards FCFA ont été dépensés en importation de farines diverses contre 43,8 milliards pour les huiles et les graisses, et 25,2 milliards pour le sucre et les sucreries.

Les Togolais ont également dépensé 19,9 milliards FCFA dans les importations de boissons diverses en 2021, en hausse de près de 30% par rapport à 2020.

Zimbabwe :

– L’économie zimbabwéenne devrait croitre de 3,7 % cette année, contre 5,8 % en 2021, a annoncé la Banque mondiale (BM).

Le produit intérieur brut (PIB) du Zimbabwe augmenterait à un rythme beaucoup plus lent cette année par rapport à 2021, après avoir été freiné par une saison agricole moins favorable, a déclaré la BM dans son rapport sur les perspectives économiques mondiales, soulignant que ce pays d’Afrique australe est affecté également par une crise des devises étrangères, un taux de change volatil et une inflation à la hausse.

La BM a précisé qu’en plus d’une saison agricole moins favorable, la croissance du Zimbabwe avait été compromise par d’autres facteurs, notamment l’instabilité politique, la forte hausse des prix mondiaux des matières premières et le conflit entre la Russie et l’Ukraine.

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Zambie-Namibie :

– Les gouvernements namibien et zambien viennent de signer un accord de partenariat visant à faciliter la mise en place d’un Projet de pipeline de produits pétroliers et de gaz naturel (Nazop) qui s’étend sur 2000 km.

Cet accord a été paraphé par le ministre zambien de l’Énergie, Peter Kapala, et son homologue namibien, Tom Alweendo, dans le cadre de la 10e session de la Commission mixte permanente de coopération Namibie-Zambie, qui s’est tenue récemment à Swakopmund (361 km de Windhoek).

Dans le cadre de ce projet dirigé par le secteur privé, la Namibie prévoit de fournir à la Zambie plus de 100.000 barils de carburant par jour grâce à un oléoduc et un gazoduc qui s’étendent de Walvis Bay, à l’ouest de la Namibie, à la capitale zambienne, Lusaka.

S’exprimant à l’issue de la cérémonie de signature, M. Kapala a déclaré que l’objectif principal de l’accord était de renforcer la coopération économique entre les deux pays voisins dans le sous-secteur de l’énergie.

« Le pétrole et ses dérivés sont des moteurs de croissance et de développement de nos économies, notamment au vu de leur rôle dans les domaines de la logistique et du transport », a-t-il ajouté.

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Éthiopie :

– Après un report depuis 2021, la privatisation partielle de l’opérateur public « Ethio Telecom » a été relancée mercredi par le gouvernement éthiopien.

Un appel à manifestation d’intérêt a été lancé pour la privatisation partielle d’ »Ethio Telecom » à travers la vente de parts constituant 40 pc du capital de l’opérateur télécom éthiopien.

 

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