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Bulletin d’informations économiques africaines


  4 Janvier      26        Bulletin d'info économiques africaines (534),

 

Dakar, 04/01/2023 (MAP) – Voici le bulletin d’informations économiques africaines pour la journée du mercredi 4 janvier 2023:

— Gabon 

-. Au terme d’une réunion de crise avec tous les marqueteurs, le ministre du Pétrole et du Gaz, Vincent De Paul Massassa a indiqué que les produits pétroliers (Carburant et Gaz), vont connaître sous peu un rationnement dans la province du Haut Ogooué et celle de l’Ogooué-lolo dans le sud-est du pays, en attendant que la situation de rupture de la voie ferrée survenue le 24 septembre courant, occasionné par un glissement de terrain, revienne à la normale.

«Nous avons compris que nous avons besoin de rationaliser la distribution, ce n’est pas la peine que quelqu’un qui arrive et qui sait qu’il n’a qu’un ménage, vienne se procurer 5 bouteilles de gaz alors qu’il connait qu’il y a des tensions aujourd’hui ; il serait souhaitable que nous soyons raisonnables », a indiqué M. Massassa.

Pour Jean Baptiste Bikalou, président du Groupement professionnel pétroliers (GPP), «quand on commence à rationner, il peut y avoir des moments de panique et autres ; pour que nos collaborateurs ne soient pas mis en danger, nous sollicitons la protection de la force publique pour que nous puissions servir de manière harmonieuse nos différents clients dans les provinces du Haut Ogooué et de l’Ogooué Lolo ».

Le 24 décembre dernier, un éboulement a occasionné le déraillement d’un train minéralier au PK333 dans les gares d’Offoué et de Booué dans la province de l’Ogooué Ivindo (nord-est). Ce déraillement a provoqué une rupture de la voie ferrée sur une distance de 200 mètres. Une rupture de la voie qui a pour conséquence, la difficulté d’approvisionnement des produits pétroliers dans ces deux provinces.

— Sénégal

-. Le ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et Moyennes entreprises (PME), Abdou Karim Fofana a fait état d’un taux d’application de 66% par rapport à la mise en œuvre des mesures de baisse des prix des denrées de première nécessité, prises à l’issue du Conseil présidentiel sur la cherté de la vie en novembre dernier.

« Le travail continue avec les services du ministère du Commerce, de la Consommation et des PME. Et selon les agents, il n’y a jamais eu un niveau d’application aussi élevé de mesures de baisse de prix en l’espace d’un mois », s’est-il réjoui dans un entretien accordé à l’Agence de presse sénégalaise.

Il a rappelé que les mesures d’application des nouveaux prix ‘’ont commencé à être mises en œuvre’’ le 14 novembre dernier, ‘’avec un taux de suivi satisfaisant’’.

Le ministre a signalé que les services du ministère du Commerce ont visité, à travers le pays, plus de 12 666 boutiques à la date du 25 décembre 2022. Ces descentes sur le terrain ont permis de constater que 66% des boutiques ont ‘’appliqué réellement les prix’’.

Pour le reste des commerces visités, ‘’il y a eu des litiges avec des amendes d’un montant de 112 370 000 de francs Cfa et des saisies de produits’’, a-t-il indiqué.

Le riz (170 tonnes), le sucre (164 tonnes), la pomme de terre (9 tonnes), l’oignon (25 tonnes) et le lait en poudre (28 tonnes) figurent parmi les produits saisis, a précisé le ministre. Les services du ministère du Commerce ont aussi mis la main sur 1196 bidons d’huile de 20 litres et 3529 bonbonnes de gaz, a-t-il déclaré.

— Mali

-. L’État malien a levé plus de 123 milliards de FCFA sur le marché de l’UMOA. L’annonce a été faite, récemment par le ministère de l’Économie et des Finances. Les fonds ont été mobilisés grâce à un emprunt obligataire par appel public à l’épargne.

«Cet emprunt obligataire, lancé le 21 novembre 2022 sur le marché financier de l’Umoa, pour un montant de 120 milliards F CFA, a été clôturé le 02 décembre 2022. Il est reparti en deux (02) tranches : Tranche A pour un montant de 70 milliards de francs CFA au taux de 6,30%, avec une maturité de 10 ans ; Tranche B pour un montant de 50 milliards de francs CFA au taux de 6,20%, avec une maturité de 7 ans », indique le ministère dans un communiqué.

L’opération a permis au trésor public du Mali de mobiliser cent vingt-trois milliards trois cent dix millions (123,310 milliards FCFA), soit un taux de souscription de près de 103%, selon la même source.

 


 

— Guinée

-. La Banque Centrale de la République de Guinée (BCRG) a organisé, récemment, un atelier national de validation du projet de loi sur la bourse de valeurs mobilières. L’objectif de cette rencontre ayant regroupé plusieurs cadres des institutions financières et de la micro finance et des partenaires au développement est de présenter le projet de loi sur la Bourse des Valeurs Mobilières, une composante du Projet d’Appui à la modernisation du secteur financier -PAMSFI-, rapportent les médias locaux.

Selon la Directrice générale de Crédit et de Change à la BCRG et présidente du Comité  de pilotage de PAMSFI, l’atelier s’inscrit dans le cadre du projet d’appui à la modernisation du secteur privé financé par la Banque Africaine de Développement (BAD) en vue d’accompagner la Guinée dans la mise en œuvre des réformes monétaire et financière ciblées.

« Ce projet vise le développement du marché financier [grâce] à l’appui de la Banque Centrale d’une part dans la mise en place du marché financier et d’autre part, dans la mise en œuvre de la politique de change. Il vise également la modernisation de l’infrastructure financière et l’amélioration de la gouvernance du secteur bancaire et du secteur de la microfinance à travers notamment la mise en place d’un système de reporting de supervision des banques et les institutions de micro-finance”, explique Mme Estelle N’Diaye citée par la même source.

— Côte d’Ivoire

-. La Côte d’Ivoire occupe la 5e place dans le classement des pays d’Afrique subsaharienne en fonction du rythme de la croissance économique en 2022, selon le Fonds monétaire international (Fmi).

Le pays progresse ainsi de 4 places par rapport à 2021 avec un taux de croissance d’au moins 6,5 %, précise le Fmi.

Le pays avait confirmé quelques mois plus tôt son rang de pays le plus riche d’Afrique de l’Ouest devant le Ghana et le Nigeria, puis comme le 1er pays francophone à intégrer le Top 10 des pays les plus riches en Afrique subsaharienne.

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– La bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) de l’Union économique et monétaire ouest-africaine a démarré la nouvelle année 2023 avec deux nouveaux indices boursiers, BRVM 30 et BRVM Prestige, qui ont fini la journée du lundi 2 janvier en hausse.

Selon un communiqué du marché financier, l’indice BRVM 30, regroupant les 30 valeurs les plus échangées sur un trimestre en remplacement du BRVM 10, a terminé la journée de cotation à 100,13, en hausse de 0,13 point par rapport à la base 100. Il est de même du BRVM Prestige a terminé la journée en vert à 10,54 contre 100 au début de la journée, soit une progression de 0,54 point.

L’indice BRVM Composite, regroupant l’ensemble des sociétés cotées sur le marché boursier ouest-africain, s’est affiché, quant à lui, à 206,34.

Cette nouvelle configuration du marché financier s’inscrit dans le cadre des orientations stratégiques de la BRVM visant à rendre le marché plus attractif, à s’adapter aux évolutions des marchés de capitaux et à se conformer, sans cesse, aux meilleurs standards internationaux dans son secteur, relève le communiqué.

 

— Kenya

-. L’encours de la dette et des engagements extérieurs du Kenya a augmenté de 8,5% au troisième trimestre de 2022, s’établissant à 4.720 milliards de shillings (Ksh), la dette totale du pays ayant atteint la barre des 9 000 milliards de shillings.

Cette hausse fait suite à une augmentation de 15,9% des prêts extérieurs des prêteurs multilatéraux, qui représentaient l’essentiel de la dette extérieure de 1,97 billion de shillings en septembre 2022, selon les données du Bureau national des statistiques du Kenya (KNBS).

La hausse des niveaux d’endettement expose désormais les contribuables à des coûts de financement plus élevés en raison de la forte dépréciation du shilling par rapport au dollar.

Le rapport trimestriel sur la balance des paiements de KNBS montre qu’à la fin septembre 2021, la dette extérieure était de 3,94 billions de shillings.

« Le stock de la dette extérieure comprend en grande partie des prêts qui représentaient 78,9% du stock de la dette publique extérieure du gouvernement à la fin de septembre 2022 », lit-on dans le rapport du KNBS.

— Angola 

-. L’Angola est déterminé à promouvoir la bonne gouvernance et la transparence lors de son mandat de trois ans à la tête de l’Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP), a indiqué le Président angolais, João Lourenço.

«Nous pourrons avancer vers un destin commun dans un cadre où les trois continents et les trois océans se rejoignent pour construire une OEACP résiliente et durable», a déclaré M. Lourenço à l’ouverture du 10e Sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’OEACP, qui s’est tenu récemment dans la capitale angolaise Luanda.

Il a ajouté qu’un intérêt particulier sera également accordé à la valorisation de la production interne de chaque pays membre, en partenariat avec les institutions internationales concernées.

«Les États membres sont appelés ainsi à donner la priorité à favoriser un accès simplifié pour leurs produits à des marchés plus larges et avec des tarifs préférentiels», a-t-il poursuivi, mettant l’accent sur la nécessité d’intensifier la coopération économique et de créer des mécanismes facilitant les échanges commerciaux.

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