Caire, 23 Jan. (AGP)- Les travaux du Onzième Stage Spécialisé pour les Communicateurs Africains Francophones intitulé « La Presse Electronique », se poursuivent au Centre de Formation et des Etudes Médiatiques du Caire en Egypte.
A l’entame, le conférencier a fait un rappel sur l’évolution des médias traditionnels et la montée en puissance des nouveaux médias de l’information. Dans sa présentation, M. Hicham Mourad, Consultant,a fait un aperçu général sur les nouveaux médias et comment ils ont révolutionné le monde de l’information.
M. Mourad, a expliqué le changement de support de communication, des journaux papiers, de la télévision et la radio, vers les Smartphones, les laptots, les tablettes, sont devenus des moyens plus pratiques pour s’informer.
Les nouveaux phénomènes du monde électronique virtuel n’avaient pas prévu le développement explosif de l’internet et du marché des journaux électroniques.
« Autrefois spectateurs ou auditeurs, ces citoyens ne sont plus maintenant les consommateurs de l’information, ils produisent et diffusent de l’information via les médias sociaux. Ils participent en masse à la diffusion des informations sur les réseaux sociaux (Facebook, Tweeter, Instagram..), cette méthode communément appelée ‘’le journalisme citoyen’’ qui change le paysage journalistique notamment des médias traditionnels. Il faut remarquer qu’il y a de plus en plus de jeunes qui ont pour source d’informations les médias sociaux. »
Selon lui, l’invasion d’internet, pousse la presse traditionnelle à être plus créative, en changeant l’offre, en développant de nouvelles rubriques, de nouvelles pages qui s’adressent à un public particulier, connaitre leur centre d’intérêt et leur donner ce qui cherche comme information.
M. Mourad dira que, ce que posent les nouveaux médias comme défis aux médias traditionnels, il s’agit d’un progrès technique. L’internet c’est un nouveau support qui a permis de mettre en place des nouveaux canaux qui véhiculent l’information, mais il ne met pas en danger le métier de journalisme, d’où la demande même sur la formation.
« Seulement c’est la manière d’offrir ce service qui a changé, ce qui est demandé au professionnel de médias s’est de se recycler, à s’adapter et de profiter de ce nouveau type de diffusion de l’information », a-t-il conseillé.