Libreville, le 18 Janvier 2023 (AGP) – «La révélation du cyclisme africain». C’est l’intitulé du film documentaire auquel a eu droit, le mardi 17 janvier écoulé, le public présent à l’Institut français de Libreville (IFG). 52 minutes de diffusion pour retracer l’histoire de la «Tropicale Amissa Bongo», une course cycliste qui continue de révéler des champions du vélo.
Alors qu’elle continue d’écrire l’histoire du cyclisme africain, avec notamment la tenue dès le 23 janvier prochain, de sa 16e édition, la Tropicale Amissa Bongo occupe déjà, sans l’ombre d’un doute, une place importante dans le patrimoine gabonais. Le public a pu s’en rendre compte mardi, à l’occasion de la diffusion, à l’Institut français, du film documentaire retraçant l’histoire de «la petite reine» et ses 15 précédentes éditions.
Une histoire débutée en 2006, sur une idée de «folie». À savoir, faire compétir des cyclistes amateurs aux côtés des professionnels européens. Peu y croyaient, mais l’essentiel était là : la détermination et le soutien des plus hautes autorités gabonaises. Et depuis lors, cette compétition de cyclisme n’a cessé de gagner en notoriété et de révéler des cyclistes, au point de devenir, aujourd’hui, l’une des plus importantes courses du continent africain.
En attendant la suite de cette aventure sportive qui continue de s’écrire, l’histoire retient des noms tels que celui du Finlandais, Jussi Veikkanen, vainqueur de la première édition en 2006, avec l’équipe française dénommée La Française des Jeux ; ou encore celui de Natnael Berhane, vainqueur de l’édition 2014. Ce dernier, Erytréen, est le premier coureur africain à remporter l’épreuve. Un exploit réitéré quatre années plus tard par le Rwandais Joseph Areruya.
