Conakry, 26 nov. (AGP)-A l’occasion de la journée internationale des Violences Basées sur le Genre (VBG), La Directrice de genre et équité du ministère de la Justice, Mme Dioubaté Fanta Chérif, s’est prêtée aux questions de nos reporters.
Ainsi pour elle, la question fondamentale pour toutes les nations qui luttent pour l’égalité de droit, est de prôner des principes d’égalité de sexe.
Toutefois, « la violence constitue aujourd’hui une menace dans tous les pays, en 2020, en Guinée les services de sécurité en charge des questions de genres ont enregistré une centaine de cas de viol et de mariages précoces », a-t-elle rappelé.
Poursuivant, Madame la Directrice indique que la Guinée étant membre de de l’organisation des Nations Unies, a ratifié plusieurs instruments juridiques et conventions pour la protection des droits humains et les violences basées sur le genre.
Cependant, elle demande des efforts de tout un chacun pour la mise en application des politiques pénales en la matière, pour que les auteurs des violences soient punis à la hauteur de leurs forfaitures.
Par contre, sur le cas de Mmah Sylla, la Directrice de Genre et Equité a exprimé un sentiment de désolation, de frustration. « C’est une forfaiture, un crime dont elle a été victime, des atrocités qui ont conduit à sa mort », a-t-elle souligné.
S’agissant des pistes de solution, la Directrice appelle les autorités notamment le Ministère de la Justice, de la Santé, de l’Éducation, de l’Information et de la Communication au respect des principes pour mettre fin à ces fléaux.