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Infrastructures logistiques: Focus à Rabat sur les expériences africaines


  26 Janvier      38        Economie et Finance (794),

 

Rabat, 26/01/2023 (MAP) – Les expériences africaines en matière d’infrastructures logistiques ont été au centre d’un panel, tenu jeudi à Rabat, dans le cadre d’un workshop international sous le thème « le développement des hubs logistiques en Afrique ».

S’exprimant à cette occasion, le directeur du développement commercial du groupe Tanger Med, Ahmed Bennis, a souligné l’importance du développement soutenu des infrastructures portières, logistiques et des zones économiques spéciales qui constituent un instrument stratégique de politique économique, de facilitation du commerce et de promotion des investissements à forte valeur ajoutée.

Les ports africains considérés comme accélérateurs de développement logistique ont connu une forte croissance sur les vingt dernières années et leur développement soutenu a été rendu possible grâce à la mobilisation des équipements et des infrastructures favorisés par l’intervention du secteur privé, a-t-il poursuivi dans une allocution lue en son nom par Farah Hanafi, Business Development Manager à Tanger Med. Et de soutenir que cette croissance importante des ports et des zones économiques spéciales s’inscrit dans le contexte d’une nouvelle vague de politiques industrielles et constitue une réponse à la globalisation des échanges, relevant qu’il est plus que jamais nécessaire d’attirer les investissements, d’accélérer l’industrialisation et de promouvoir les exportations dans les pays africains dans l’objectif de favoriser la diversification économique, l’intégration régionale et la transformation structurelle des économies africaines. Pour sa part, le directeur Afrique et international à l’Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT), Driss Bettache, a mis l’accent sur l’offre de formation de l’Office dans le secteur du transport et logistiques construite avec les professionnels et les institutionnels du secteur, portant sur un réseau de 55 établissements de formation dont 7 sectoriels (Tanger, Agadir, Casablanca, Fès, Taourirt, Benguerir) et le pôle transport logistique/cité des métiers et des compétences alors que 4 autres établissements sectoriels sont en construction.

Au niveau du continent, 93 conventions de partenariat ont été signées avec 33 pays partenaires pour une coopération en terme d’accueil des stagiaires en formation et d’accompagnement au développement des dispositifs de formation professionnelle, a-t-il ajouté, relevant que 981 stagiaires ont été accueillis en 2022/2023, en plus de 7.454 admissions depuis 2005.

Concernant les perspectives de développement dans le cadre de la coopération Sud-Sud, elles portent sur le renforcement de la coopération en focalisant l’appui de l’OFPPT sur la mise à niveau du dispositif de formation des pays partenaires sur les aspects prioritaires, notamment l’ingénierie de formation et le perfectionnement des formateurs et du staff technico-pédagogique.

Il s’agit également de l’organisation de diagnostics des dispositifs de formation sectoriels pour l’élaboration de requêtes de financement pour des projets de renforcement de capacités, dans le cadre de l’approche « Reverse Linkage » adoptée par la Banque Islamique de Développement (BID), de l’appui de l’OFPPT à la création d’établissements sectoriels pour assurer plus de proximité et une disponibilité des ressources qualifiées ainsi que de l’appui au développement de structures et de mécanismes de formation continue pour faire face aux besoins croissants dans ce domaine, exprimés par les entreprises africaines dans le secteur du transport et de la logistique aussi bien publiques que privées.

De son côté, Essaied Ben Ahmed, responsable infrastructures et financement des entreprises à la Société islamique pour le développement du secteur privé (ICD), a indiqué que l’ICD, branche du secteur privé de la BID, qui est une institution financière multilatérale de développement, se veut un acteur important dans le développement et la promotion du secteur privé comme un véhicule pour la croissance économique et la prospérité des pays membres.

Revenant sur les produits et services de l’ICD, il a indiqué que la société utilise principalement trois groupes de produits pour développer le secteur privé. Au niveau du secteur financier, elle propose des lignes de financement, des actions bancaires et non bancaires et des services consultatifs. Au niveau du secteur réel, elle offre des infrastructures et financement d’entreprises et sukuk alors que dans la trésorerie et syndication, elle propose des services de trésorerie, la syndication et la mobilisation des ressources, a-t-il expliqué. Pour l’impact sur le développement de l’ICD et sa contribution aux objectifs de développement durable (ODD), M. Ben Ahmed a fait savoir qu’elle vise à cibler directement et indirectement les ODD grâce aux investissements de l’ICD dans l’économie réelle, à améliorer l’environnement propice et faciliter l’interaction entre les principales parties prenantes ainsi qu’à atteindre un impact indirect dans certains ODD sur la base de l’investissement et de l’engagement.

Le workshop, qui s’inscrit dans le cadre de l’étude d’opportunités relative à la mise en place de hubs logistiques en Afrique, se déroule en présence d’Ambassadeurs des pays africains participants. Cet atelier de 2 jours a été marqué par la participation, outre le Maroc, de 11 pays africains. Il s’agit de Burkina Faso, la Côte d’ivoire, Djibouti, Égypte, Gabon, Guinée Conakry, Guinée Équatoriale, Mali, Mauritanie, Sénégal et Togo.

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