Séguéla, 1er déc 2022 (AIP) – La mise en œuvre du Projet multisectoriel de nutrition et de développement de la petite enfance (PMNDPE) se déroule globalement bien, a fait savoir le responsable suivi/évaluation dudit projet, Cissé Kazana, à l’occasion de la réunion trimestrielle du Comité régional de nutrition, d’alimentation et de développement de la petite enfance (CORNAPE) qui s’est déroulée, mercredi 30 novembre 2022, à la préfecture de Séguéla.
« Nous ressortons globalement satisfaits de cet exercice parce qu’on note qu’il y a beaucoup de bonnes choses qui sont en train d’être faites », a déclaré Cissé Kazana qui, tout en relevant des efforts à faire dans le domaine des activités génératrices de revenu (AGR), a fait mention des bons points pour le dénombrement couplé au dépistage.
Sur la base des données fournies par l’Association ivoirienne pour le progrès (AIP), l’agence d’exécution locale (AEL) dans les huit sous-préfectures du département de Séguéla, 1 059 femmes enceintes, 5 003 adolescentes et 14 734 enfants de zéro à cinq ans ont été pris en charge dans le cadre du Paquet minimum d’activités (PMA) tandis que 11 AGR ont été réalisées dans les sous-préfectures de Diarabana et de Worofla.
Pour le secrétaire général Tayoro Zozoro Bruno, représentant le préfet Diarrassouba Karim, les activités prioritaires que sont le dénombrement, le dépistage et les AGR connaissent une mise en œuvre ‘’satisfaisante’’, surtout avec les ouvertures des Foyers de renforcement des activités de nutrition communautaire (FRANC).
Des statistiques fournies par le Conseil national pour la nutrition, l’alimentation et le développement de la petite enfance (CONNAPE), en Côte d’Ivoire, près du tiers des enfants de moins de cinq ans a un retard de croissance et les trois-quarts souffrent d’anémie, tandis que le quart des femmes en âge de procréer est en surpoids ou obèse et près de deux adultes sur cinq souffrent d’hypertension artérielle.
Débuté en 2020, le PMNDPE qui se déroule également dans 13 autres régions de la Côte d’Ivoire est prévu pour s’achever, dans le Worodougou, en mars 2024.
