Kinshasa, 13 avril 2021(ACP).-Le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo et Président en exercice de l’Union africaine, a plaidé pour une politique adéquate en Afrique à travers un nouvel ordre de santé publique pour sa sécurité économique, c’est-à-dire un ordre qui nécessite, au niveau de l’UA, une coordination et une coopération rigoureuse et constitué des institutions continentales et nationales fortes et renforcées
Le Président de la République a fait ce plaidoyer, lundi, au cours d’un sommet par visioconférence, à partir de son bureau de la cité de l’Union africaine, sous le thème : » l’expansion des capacités de production de vaccination sur le continent africain ».
Il s’agissait de réfléchir autour d’une problématique qui mettra en contribution des hommes et des femmes politiques, des cadres de l’UA, des chefs d’entreprises, des fondations et des fabricants des produits pharmaceutiques en vue d’aboutir à une feuille de route pour l’expansion effective de la capacité africaine à produire des vaccins.
Dans son discours de circonstance, le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo en a ainsi appelé à la création et au renforcement des instituts nationaux de santé publique dans chaque pays membre de l’UA ; un personnel de santé publique et un leadership forts qui ne protègent pas seulement la santé mais aussi, les progrès sociaux, économiques et le bien-être ; une approche fondée sur la collaboration et la solidarité et un partenariat solide; une capacité de fabrication locale des produits pharmaceutiques et de vaccins.
Le Président Félix-Antoine Tshisekedi a précisé que le continent africain importe plus de 80% des vaccins utilisés à ces jours et près de 41 millions des tests effectués avec un taux de positivité global de 10% avec 37 pays ayant signalé la présence de variants.
Pour le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi, le continent africain paie la lourde tribu liée aux maladies transmissibles et non transmissibles, dans un contexte d’un système de santé faible et peu résilient, qui entraîne des graves répercussions sur la santé et la sécurité économique du continent.
Les maladies infectieuses entraînent une perte de productivité de plus de 800 millions USD par an. Parmi ces maladies, on peut citer le paludisme, le SIDA, le virus d’Ebola, la tuberculose et la COVID-19 qui impactent négativement sur la vie des Africains, a encore dit le Chef de l’État.