Brazzaville, 1er AVR (ACI) – Le ministre de la Défense nationale, M. Charles Richard Mondjo, a exhorté, le 31 mars à Brazzaville, les officiers généraux, officiers supérieurs, officiers, sous-officiers et les hommes du rang des Forces armées congolaises (Fac) à se faire vacciner contre le coronavirus.
Il a fait cette exhortation lors du lancement de la campagne de vaccination pour la force publique, contre cette pandémie, à l’hôpital central des armées ‘’Pierre Mobengo’’. A cette occasion, il a souligné que pour les agents des Fac et de la force publique, se faire vacciner relève d’un devoir moral.
«Le seul message pour les policiers, militaires et gendarmes est de se faire vacciner. Nous sommes dans une corporation où nous vivons ensemble, et c’est par devoir de solidarité que nous devons nous faire vacciner afin de ne pas transmettre la maladie à nos frères d’armes», a-t-il dit.
Parlant de l’acquisition des vaccins dont dispose le Congo, M. Mondjo a fait savoir que le gouvernement les a reçus grâce à la coopération internationale, mais aussi à travers un effort financier de l’Etat congolais.
A propos, il a précisé que deux types de vaccins sont en train d’être administrés aux agents des Fac, notamment Sinopharm (chinois) et Spoutnic V (russe). Lancée à Brazzaville et à Pointe-Noire, cette campagne de vaccination va durer pendant 45 jours.
«La vaccination n’est pas obligatoire, mais il serait souhaitable que le militaire, le gendarme et le policier se fassent vacciner, parce que nous vivons en communauté. Il y va de la responsabilité individuelle. Il faut se protéger et protéger aussi les autres», a-t-il insisté.
Intervenant à cette occasion, le directeur de l’hôpital ‘’Pierre Mobengo’’, le général Pascal Ibata, a dit que pour les agents de la force publique, trois centres de vaccination ont été mis en place, à savoir l’hôpital central des armées, la clinique de la Garde républicaine et le centre d’infirmerie des sapeurs-pompiers.
Pour sa part, le vice-président de la commission ‘’Vaccination’’, M. Alexis Mourou Moyoka, a notifié que le Congo a mis en place un plan national de déploiement et de vaccination. Ce plan, a-t-il précisé, prend en compte la force publique en tant que l’une des cibles prioritaires.
Outre cette cible, ce plan en compte aussi quatre autres prioritaires, à savoir les agents de santé, les professionnels de la communication, le corps diplomatique et le corps enseignant, a-t-il indiqué.
«A travers ce lancement, au niveau de la force publique, le ministère en charge de la santé s’attend à ce que nous puissions rapidement avoir un grand nombre de personnes vaccinées», a-t-il ajouté.
Poursuivant son propos, M. Mourou Moyoka a dit que toutes les dispositions ont été prises à travers le partenariat bilatéral et multilatéral pour que le pays, bien que ne produisant pas de vaccins, puisse graduellement en recevoir des doses suffisantes pour lui permettre de mener à bien son plan national de déploiement et de vaccination.