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MALI : LA MAUVAISE GOUVERNANCE ET LA FAIBLE VALORISATION DU CAPITAL HUMAIN DÉNONCÉES


  21 Mai      41        Politique (25374),

 

+++Envoyé spécial de l’APS : Abdoulaye Iba Faye+++

Bamako 21 mai (APS) – Le président du Forum de Bamako, Abdoulah Coulibaly, a estimé que la mauvaise gouvernance et la faible valorisation du capital humain alimentent les frustrations sociales et rongent le fragile contrat de confiance entre gouvernants et gouvernés au Mali.

’’La mauvaise gouvernance et la faible valorisation du capital humain malien sont des maux qui alimentent les frustrations sociales et qui continuent de ronger le fragile contrat de confiance entre gouvernants et gouvernés’’, a soutenu vendredi Abdoulah Coulibaly.

’’A cela s’ajoutent la pauvreté, le manque d’emplois, la faillite du système éducatif, la dégradation du système sanitaire, la rébellion armée, les conflits intercommunautaires, la détérioration de la situation sécuritaire (…)’’, a confié M. Coulibaly.

Il s’exprimait ainsi face aux journalistes après le lancement des activités de la 21-ème session du Forum de Bamako (20-22 mai 2021) dont le thème est ’’Développement durable et capital humain : bilan et priorités pour la transition au Mali’’.

M. Coulibaly a également pointé du doigt ’’des facteurs défavorisant’’ tels que ’’la corruption endémique, les faibles performances des institutions, l’injustice, la spoliation foncière, la prédation et les abus de pouvoir en tout genre dans le Mali profond, l’impunité et le laisser-aller’’.

Abdoulah Coulibaly a indiqué que ’’par ces temps de pillages et gaspillages, de terrorisme et d’extrémisme violent, les dimensions éthique et spirituelle révèlent toute l’importance de l’éducation qui devrait être aussi et surtout le levier de la paix et de la cohésion sociale’’.

Le président du Forum de Bamako a, à ce propos, fait savoir que la démographie, l’économie, les pouvoirs politiques, les structures sociales, et l’environnement, sont donc autant de défis qui posent la question du capital humain

Ce qui explique, selon lui, que dans la plupart des pays africains, la performance de l’éducation formelle où l’instruction s’acquiert à travers des classes, ’’des enseignants qualifiés, des programmes, des horaires et méthodes d’enseignement soient à l’ordre du jour’’.

Il a prié pour une bonne réussite de la transition au Mali avant de confier qu’aujourd’hui, ’’le vrai combat’’ est celui d’une ’’réelle refondation’’ de l’Etat malien.

Créé et organisé par Abdoullah Coulibaly, président fondateur de l’Institut des Hautes Études en Management (IHEM), le Forum de Bamako se veut un espace de réflexion de haut niveau sur l’avenir du continent africain.

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