Marrakech, 07/12/2022 (MAP)- Un accord- cadre de coopération visant à promouvoir la partenariat académique, a été signé, mercredi à Marrakech, entre l’Université Cadi Ayyad (UCA) et l’Université sénégalaise Cheikh Anta Diop.
Paraphée par le président de l’UCA, My Lhassan Hbid, et le Recteur de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, Ahmadou Aly Mbaye, cette convention se propose de permettre aux deux institutions universitaires de s’engager à intensifier leur collaboration dans plusieurs domaines liés à la recherche scientifique.
Il s’agit des activités de recherche communes, des échanges d’enseignants universitaires, des chercheurs, et des étudiants et étudiants doctorants, outre la direction scientifique commune des travaux de thèse.
Ce partenariat porte aussi sur la promotion des échanges de publications à caractère scientifique ou technique, la publication en commun de résultats scientifiques et documents pédagogiques, et l’organisation mutuelle de cours, de colloques, de séminaires et d’autres rencontres scientifiques d’intérêt commun.
« Cette collaboration peut être étendue à d’autres domaines », lit-on dans le document qui servira de plateforme institutionnelle de coopération et de promotion de l’innovation, de manière à garantir le rayonnement des deux universités signataires.
Ce partenariat permettra également d’examiner les moyens susceptibles de faciliter la mise en place de laboratoires couvrant différents domaines, notamment des mathématiques et de l’informatique, tout en projetant d’excellentes perspectives de coopération académique combien bénéfiques pour les deux parties.
Dans une allocution de circonstance, le président de l’UCA, a mis en relief l’excellence des relations maroco- sénégalaises, lesquelles sont hissées au rang d’un partenariat stratégique, émettant le voeu de voir le partenariat académique entre les deux universités se consolider davantage, de manière à promouvoir la coopération Sud-Sud, telle que prônée par le Royaume, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
Et de poursuivre que cette rencontre importante se propose d’échanger les idées et de présenter toutes les opportunités qu’offrent les deux universités en termes de formations et de recherches (biotechnologie, équipements, tourisme, industries agroalimentaires, transport écologique, mathématiques, médecine, pharmacie).
La mise en application effective de cette initiative requiert l’activation de laboratoires mixtes entre les deux parties, outre l’encadrement et la supervision conjointement des thèses, tout en favorisant l’excellence de manière à soutenir la coopération dans le domaine de la recherche scientifique, a-t-il expliqué.
Dans la foulée, M. Hbid a dit toute sa conviction que les deux universités disposent d’un acquis considérable en matière de coopération conjointe, faisant part de son voeu de voir ces échanges contribuer à promouvoir l’excellence dans le domaine des formations prometteuses et la recherche scientifique, tout un créant un pôle universitaire distingué.
Au micro de M24, la chaine télévisée de l’information en continu de la MAP, le Recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, a mis en relief la singularité des relations unissant les deux Chefs d’Etat, les deux gouvernements et les peuples des deux pays frères, appelant à la nécessité de consolider davantage la coopération entre les universités sénégalaises et leurs homologues marocaines.
Après avoir passé en revue les champs de la coopération avec l’UCA de Marrakech, avec un focus sur les groupes de recherches mixtes, outre la mobilité mutuelle des étudiants et des professeurs, il a donné un aperçu détaillé sur l’évolution chronologique de cette prestigieuse université sénégalaise, ses différentes structures et ses Centres.
La conclusion de cette convention se fixe pour objectif de hisser les relations entre les deux parties à un niveau supérieur, notamment en ce qui concerne les programmes de formation conjoints, tout en consolidant les échanges dans les domaines prometteurs de la recherche scientifique, en l’occurrence l’informatique, l’intelligence artificielle, la médecine et la pharmacie, a-t-il enchainé.
Et de conclure qu’il s’agit aussi d’établir un diagnostic exhaustif de la coopération, tout en veillant à multiplier les domaines de partenariat et son approfondissement.
