Brazzaville, 1er OCT (ACI) – Les travailleurs de la Société des transports publics urbains (Stpu), dite «Mal à l’aise», ont mise en place un bureau de la section syndicale composé de neuf membres, dont une femme, chargé de défendre leurs situations socio-professionnelles, après la création de cette entreprise en 2015.
Ce nouveau bureau dirigé par M. Maxime Otilaire pour un mandat de deux a été mise en place ans au cours d’une Assemblée générale de restructuration organisée, le 1er octobre à Brazzaville par la Fédération syndicale des professionnels du transport du Congo (Fesyptc), après la restitution des travaux de la commission Adhoc’, qui ont duré six mois. Parmi les neuf membres de ce bureau figure le secrétaire chargée aux finances, Mme Joyce Kayi.
Emu d’avoir été choisi par ses confrères pour défendre les intérêts moraux et matériels des agents de la Stpu, il a promis tout mettre en œuvre afin de revoir dans un premier temps, l’Accord d’établissement et le règlement intérieur.
De son côté, le secrétaire chargé de l’Economie et des questions spécifiques à la Fesyptc, M. Ngatsé Itoua Mbola, qui a supervisé les travaux de cette Assemblée générale, a déclaré qu’au sein de cette structure, plusieurs situations n’ont pas encore trouvé de solutions dont le paiement des droits des travailleurs.
«Aujourd’hui les travailleurs ont choisi ceux qui vont conduire leur destinée. Ceux qui vont se battre pour que les droits des travailleurs qui ont été licenciés et rappelés soient reversés», a-t-il souligné, rappelant que cette société avait interrompu ses activités pour mauvaise gestion et tous ces 830 travailleurs ont été licenciés. Cependant, leurs droits de licenciement ne sont pas encore reversés.
En outre, il a expliqué que grâce à la collaboration entre l’administration et le syndicat, ces agents disposent dorénavant des contrats de travail et sont immatriculés à la Cnss, depuis la reprise des activités de cette société, le 2 mai 2019.
Environ 400 travailleurs parmi les 830 licenciés dont 300 de Brazzaville et 100 de Pointe-Noire ont été rappelés avec le concours de la Fesyptc lors de la reprise des activités de cette société dissoute et qui porte le même nom.
