MAP Signature de deux mémorandums d’entente entre le Maroc et Djibouti dans le domaine de la santé et de la protection sociale ANP La CAIMA offre 3043,75 tonnes d’engrais d’une valeur de 821 millions de CFA au FSSP APS SENEGAL-COMMERCE / Des faux médicaments, des cuisses de poulet et du cannabis saisis par les unités maritimes de la Douane APS SENEGAL-METEO / Le centre et l’ouest seront recouverts progressivement par une couche de poussière dense (météo) MAP Rwanda: le volume des investissements dépasse 2,4 milliards de dollars en 2023 MAP Match USMA-RSB: la CAF rejette l’Appel interjeté par le club algérois et confirme les décisions de la commission des clubs (FRMF) MAP Madagascar: Plaidoyer pour la création d’un réseau de transport public écologique à Antananarivo MAP Abidjan: le RIARC et le REFRAM signent une déclaration sur le renforcement du dialogue avec les plateformes numériques globales APS SENEGAL-SOCIETE / Santé oculaire : des stratégies et orientations prioritaires en cours d’identification APS SENEGAL-AFRIQUE-FRANCE-CINEMA / Festival de Cannes : ‘’Camp de Thiaroye’’ retenu dans la sélection ‘’Cannes classics’’

Près de 60 milliards FCFA d’investissement prévus en 2023 pour l’autosuffisance en protéine animale et halieutique en Côte d’Ivoire (Ministre)


  3 Février      44        Economie (21003),

 

Abidjan, 03 fev 2023 (AIP)- Lors d’un déjeuner de presse tenu jeudi 02 février 2023 à la Maison de la Presse d’Abidjan sise au Plateau, le ministre des ressources animales et halieutiques, Sidi Tiémoko Touré, a fait le bilan 2022 de son département, annonçant qu’il est prévu pour l’année 2023,  59 616 566 350 FCFA d’investissements qui permettront à la Côte d’Ivoire, d’amorcer son ascension vers l’autosuffisance en protéines animale et halieutique.

Cet investissement prendra en compte 39 projets d’investissements et six reformes inscrits dans la programmation 2023 du Programme du Gouvernement.

« Notre secteur est exigeant, passionnant, délicat, mais rigoureux. Il s’agit surtout de souveraineté alimentaire, c’est-à-dire, produire suffisamment et qualitativement. Il s’agit aussi de santé humaine car 70% des maladies humaines dites émergente proviennent des animaux. D’où la nécessité d’une vigilance accrue sur la santé animale », a affirmé Sidi Touré.

Il a expliqué la vision du gouvernement de développer le secteur des ressources animales et halieutiques, qui est portée par des systèmes de production attractifs, tournés vers le marché, respectueux de l’environnement et de la biodiversité, et fortement centrée sur la promotion de Petites et Moyennes Exploitations (PME) de production animale, de pêche et d’aquaculture.

Pour cela, le ministre invite les populations, surtout les jeunes, à investir dans ce secteur très porteur. « Cette année 2023 est déclarée +Année de la jeunesse+ par le gouvernement. J’invite les jeunes à s’intéresser au secteur de l’élevage et de l’halieutique, car ces investissement feront près de 6.000 emplois. Nous sommes disposés à les accompagner, mais cela se fera au regard de leur volonté et leurs ambitions d’insertion pour leur autonomisation, car il est primordial de les sortir de la précarité », a-t-il conseillé.

« Il ne se passe pas une journée sans viande ou poisson dans nos assiettes. Nous sommes disposés à accompagner tout le monde pour une meilleure production locale, afin que notre pays ne soit plus tributaire de l’importation évaluée à plus de 450 milliards FCFA/an pour les viandes et abats, poissons, lait et produits laitiers », a-t-il soutenu.

Les investissements et reformes 2023 permettront de faire face aux principaux défis du secteur que sont la modernisation des systèmes de production pour accroitre la productivité et les revenus des producteurs ; l’accroissement de la production nationale en produits animaux et halieutiques afin de réduire la dépendance de l’extérieur ; l’amélioration de la sécurité sanitaire des denrées animales et d’origine animales, la professionnalisation des acteurs et structuration des filières du secteur ; le renforcement du cadre réglementaire et institutionnel, en vue de renforcer l’environnement des affaires spécifique au secteur ; et enfin, la mise en place de mécanismes de financement adapté au secteur.

La Côte d’Ivoire est tributaire des importations massives de denrées animales et d’origine animale, malgré l’important potentiel dont elle dispose en termes de ressources naturelles et de compétences humaines. Les productions nationales en viande et abats, et celles halieutiques ne couvrent que respectivement 44,6% et 13,44% des besoins nationaux en 2021 avec une contribution du secteur au PIB national évaluée à 2%.

Dans la même catégorie