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Revue de la presse quotidienne internationale africaine (RPQI-Afrique)


  26 Avril      15        revue de presse (625),

 

Dakar, 26/04/2023 (MAP) – Plusieurs sujets d’actualité font la Une de la presse africaine de ce mercredi qui aborde notamment la politique au Sénégal, les élections municipales et régionales en Côte d’Ivoire, les candidats au poste de président du Sénat au Nigeria, la crise de l’électricité en Afrique du Sud, la menace du Conseil des gouverneurs de fermer les 47 comtés au Kenya et la mise en oeuvre de l’accord de paix en Ethiopie.

Au Sénégal, « Le Quotidien », qui s’attarde sur la décision de la députée du parti Rewmi (le pays), Mariétou Dieng de quitter le  groupe de la majorité présidentielle à l’Assemblée nationale (parlement), écrit que « depuis mardi, le groupe parlementaire Benno bokk yakaar (Bby) n’est plus majoritaire au sein de l’Hémicycle du point de vue du nombre de députés.

Le camp présidentiel ne compte désormais que 82 parlementaires alors que les groupes de l’opposition Yewwi askan wi (Yaw) et Wallu comptabilisent ensemble 80 représentants du Peuple auxquels il faut ajouter leurs 3 collègues non-inscrits, précise le quotidien.

Le journal souligne que cette nouvelle situation découle de la décision de Mariétou Dieng de quitter le groupe de la majorité pour devenir député non-inscrit, à la suite des démissions de son leader, Idrissa Seck de la présidence du Conseil économique, social et environnemental (CESE) et de la conférence des leaders de Bby. Mais aussi du départ déjà acté de ses deux camarades de parti et ministres dans le gouvernement du premier ministre Amadou Ba : Yankhoba Diattara (Sports) et Aly Saleh Diop (Elevage).

Le départ du seul député de Rewmi et membre du groupe Bby ne manquerait pas d’avoir des conséquences au niveau de l’Hémicycle, au point même de remettre en cause l’existence de la majorité parlementaire que revendique Bby, estime la publication.

Pour sa part, « Sud Quotidien » indique que le divorce consommé entre le Président Macky Sall et le patron du parti Rewmi, ldrissa Seck risque de mettre sérieusement en danger la majorité toute relative de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar à l Assemblée nationale. La majorité parlementaire serait-elle en passe de perdre, du moins provisoirement, sa supériorité toute relative à l’Assemblée nationale ?, s’interroge le quotidien.

« En tout cas, l’on n’est pas loin de le penser au vu des derniers développements du divorce entre le Président Macky Sall, patron de la majorité, et le patron de Rewmi ldrissa Seck », ajoute-t-il, notant que la parlementaire Mariétou Dieng, membre de Rewmi a décidé de quitter le groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar dans la foulée de la rupture entre son mentor, par ailleurs ex-président du Cese, et le chef de l’Etat.

Dans une lettre adressée au Président du groupe parlementaire BBY, Oumar Youm, la député rewmiste présente de fait sa démission de la majorité, explique le journal, soulignant que cette sortie de la parlementaire de Rewmi du groupe Benno Bokk Yaakaar a pour conséquence immédiate de secouer durement la majorité toute relative de la coalition présidentielle.

Pour cause, le Groupe parlementaire BBY qui comptait 83 députés et détenait la majorité absolue parmi les 165 parlementaires de la 14ème législature perd provisoirement le député de plus qui lui assurait cette mainmise sur l’hémicycle, fait savoir le journal.

Sur un autre registre, « Le Soleil » écrit que le Professeur Fatou Fall, première femme nommée Général, symbolise bien la féminisation des Armées sénégalaises, affirmant qu’elle jouit d’une très bonne réputation auprès de ses pairs.

« Jusqu’ici Chef du service d’hépato-gastro-entérologie à l’hôpital Principal de Dakar (Hpd), elle est réputée engagée et dévouée à l’endroit des malades », souligne la publication.

En Côte d’Ivoire, ’’Fraternité Matin’’ rappelle que les élections municipales et régionales se tiendront le 2 septembre 2023, notant qu’à cet effet, le Président de la République, Alassane Ouattara, appelle à des élections apaisées.

Le Chef de l’Etat a fait cette exhortation mardi à Abidjan, lors de son adresse sur l’état de la Nation où le parlement ivoirien était réuni en congrès, précise la publication.

«Travaillons pour que ces élections se déroulent dans un climat de paix, pour le renforcement de la démocratie », a indiqué le Chef de l’Etat, cité par le journal, faisant remarquer que l’élection des députés et des sénateurs aura lieu après celle du Président de la République.

Par ailleurs, la même publication indique que la Côte d’Ivoire a enregistré 3222 décès liés au paludisme sur 3.557.000 cas notifiés en 2017 et qu’en 2020, le nombre de décès a chuté à 1316 sur un total de 4.980.000 malades.

Les services sanitaires du pays ont enregistré, au premier trimestre de cette année, plus de 6700 cas de paludisme, dont 11 décès causés par cette affection, souligne-t-on.

Au Nigeria, « The Nation » écrit que la résidence du président élu Bola Ahmed Tinubu était en pleine effervescence mardi, au lendemain de son retour d’un mois de vacances en France.

Son retour a relancé la bataille pour le poste de président du Sénat, indique le journal, relevant que parmi les personnes qui ont rendu visite au président élu figurent deux des principaux candidats, le sénateur Godswill Akpabio (Akwa Ibom Northwest) et le sénateur Barau Jibrin (Kano Central).

MM. Akpabio et Jibrin auraient fait pression sur M. Tinubu pour obtenir son soutien, selon le média.

Les autres principaux candidats au poste sont le sénateur Osita Izunaso (Imo West), le sénateur Orji Uzor Kalu (Abia North), le sénateur Abdulaziz Yari (Zamfara West) et le président du Sénat Ahmad Lawan (Yobe North). Le gouverneur de l’État d’Ebonyi, Dave Umahi, nouvellement élu, a également fait part de son intérêt, ajoute la publication.

Le président national du Congrès des progressistes (APC), Abdullahi Adamu, qui a également rendu visite au président élu, aurait eu des entretiens exploratoires avec M. Tinubu sur la date à laquelle les organes du parti se réuniront pour décider du zonage des bureaux principaux de l’Assemblée nationale, fait-on savoir.

Sur un autre registre, « The Guardian » rapporte que Nigerian National Petroleum Company Limited (NNPC Ltd) a jusqu’à présent dépensé plus de 1,1 milliard de dollars pour l’oléoduc Ajaokuta-Abuja-Kano après le retrait de l’Infrastructure and Commercial Bank of China (ICBC), de l’Infrastructure Bank of China et de l’Agence chinoise de crédit à l’exportation (SINOSURE), qui devaient apporter 2,38 milliards de dollars, soit 85% du montant du projet.

En Afrique du Sud, « MoneyWeb » indique que le Congrès national africain (ANC au pouvoir) fait pression sur le Président Cyril Ramaphosa pour qu’il mette fin aux batailles de pouvoir entre ses différents ministres sur la politique énergétique du pays, alors que les Sud-africains continuent de souffrir de coupures de courant incessantes.

Deux mois après la nomination de Kgosientsho Ramokgopa au poste de ministre de l’Électricité, M. Ramaphosa n’a pas encore défini les pouvoirs qui lui seront attribués, rapporte le journal, notant que ce nouveau département est en conflit avec les ministères de l’Énergie et des Entreprises publiques.

« Nous n’avons pas nommé de ministre de l’électricité pour qu’il s’engage dans une lutte pour les pouvoirs », a déclaré le secrétaire général de l’ANC, Fikile Mbalula, soulignant que Ramaphosa « ne peut pas permettre l’anarchie en ce moment où nous devons garder les lumières allumées ».

Pour sa part, « Sunday Times » relève que la gestion par l’ANC de la crise de l’électricité est susceptible d’avoir un impact sur ses performances lors des élections présidentielles prévues l’année prochaine.

Citant un sondage de la Fondation des recherches sociales, le journal signale que les coupures de courant extrêmes ont fait chuter la cote de popularité de Ramaphosa durant les derniers mois.

Il rappelle ainsi que la nation la plus industrialisée d’Afrique a été soumise à des coupures de courant presque tous les jours depuis le début de cette année, la compagnie d’électricité publique n’étant pas en mesure de répondre à la demande croissante.

Au Kenya, « Daily Nation » écrit que la menace du Conseil des gouverneurs (CoG) de fermer les 47 comtés, si le gouvernement national ne leur débloque pas de fonds, est en train de devenir “une catastrophe majeure”.

Les chefs de comté ont émis un préavis de 14 jours, exigeant le décaissement d’une allocation de 94,35 milliards de shillings qu’ils attendent depuis plusieurs mois, rappelle le journal, expliquant que les comtés ont du mal à payer les salaires et les factures et à honorer d’autres engagements financiers.

Les agents de santé de 12 comtés observent une grève réclamant leur salaire, ajoute l’éditorialiste, notant que le retard de trois mois est sans précédent en 10 ans de décentralisation.

Selon lui, il s’agit d’une violation de l’exigence constitutionnelle de décaissement en temps opportun des allocations financières aux unités décentralisées.

Le Trésor national dit qu’il n’est pas en mesure de décaisser les allocations financières en raison d’un déficit de collecte des recettes, rapporte le journal, notant que cette explication est contestée par les critiques, qui affirment que l’Autorité kényane des revenus a atteint ses objectifs et soulignent que lors de la suppression de la subvention de certains produits, dont le carburant, le président William Ruto avait affirmé que des milliards de shillings seraient économisés.

“Bien sûr, les comtés ont leurs propres lacunes, notamment la corruption et la mauvaise gestion, qu’il faut résoudre,” admet l’auteur de l’article, estimant que des pourparlers sérieux sont nécessaires avec le gouvernement pour éviter la catastrophe imminente.

En Ethiopie, « The Ethiopian Herald » revient dans son éditorial sur la paix dans le pays depuis la signature de l’accord de Pretoria entre le gouvernement fédéral et le front de libération du peuple du Tigray (TPLF).

Le gouvernement éthiopien s’est toujours engagé à assurer une paix et une stabilité durables dans le pays et a également fait des efforts supplémentaires pour éviter les conflits et parvenir à la paix, relève l’éditorialiste.

Depuis la signature de l’accord de paix entre le gouvernement et le TPLF à Pretoria pour mettre fin aux hostilités et résoudre pacifiquement les différends, le gouvernement a entrepris plusieurs actions essentielles pour mettre fin au conflit et maintenir une paix durable, souligne l’éditorialiste.

Parmi les étapes les plus importantes qui affirment l’engagement du gouvernement à mettre en oeuvre l’accord de paix, l’éditorialiste cite l’acheminement sans entrave de l’aide humanitaire, la reconstruction des infrastructures, la restauration des services de base et essentiels dans le Tigray et la libération des dirigeants du TPLF qui étaient en détention.

L’exécutif a aussi levé la désignation du TPLF en tant qu’organisation terroriste et nommé une administration intérimaire inclusive pour gouverner le Tigray jusqu’à l’organisation des élections, ajoute l’éditorialiste.

En conséquence, les dirigeants du Tigray ont mené des activités conformément aux termes des accords de paix de Pretoria et de Nairobi pour renforcer la paix et la stabilité dans l’État régional du Tigray et dans tout le pays, note l’éditorialiste.

Ainsi, l’Ethiopie progresse considérablement sur la voie de la paix et de la stabilité, écrit l’éditorialiste.

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