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Revue de la presse quotidienne internationale africaine (RPQI-Afrique)


  1 Mai      37        revue de presse (625),

 

Dakar, 01/05/2023 (MAP) – Plusieurs sujets d’actualité font la Une de la presse africaine de ce lundi qui aborde notamment la célébration de la fête du travail au Sénégal,  la visite de travail au Gabon  du Président ivoirien, Alassane Ouattara, la situation des travailleurs au Nigeria et le partage de l’expérience éthiopienne en matière de développement de la culture du blé, de l’avocat et du café avec d’autres pays africains.

Les journaux africains s’intéressent également à la situation économique au Rwanda, à l’annonce de la CAF des dossiers candidats à l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations de football (CAN 2027), dont le dossier conjoint Kenya-Ouganda-Tanzanie et à la mise en garde des dirigeants d’entreprises en Afrique du Sud  sur la situation économique du pays.

Au Sénégal, « WalfQuotidien » écrit qu’à l’instar de tous les pays, la fête internationale du travail sera célébrée, ce lundi 01 mai 2023, soulignant que l’occasion sera saisie par les centrales syndicales sénégalaises pour déposer leurs mémorandums sur la table du gouvernement.

« Les acteurs du privé attendent beaucoup du patronat. Leurs doléances s’articulent autour de l’amélioration du pouvoir d’achat à travers une augmentation des salaires catégoriels », indiqué le quotidien.

Dans un entretien accordé au journal, le  chef du département des négociations collectives de l’Union nationale des syndicats autonomes du Sénégal (Unsas), Pape Birima Diallo, indique qu’en ce qui concerne les salaires catégoriels, les syndicalistes tablent sur une hausse de l’ordre de 30 %.

Les travailleurs du privé réclament une revalorisation de 17% du Smig, a-t-il dit, notant que pour la prime de transport, ils veulent une révision de 20.800 francs Cfa à 50.000f en tenant compte du coût du transport et des désagréments causés par les grands travaux de réaménagement routier.

Ces principales revendications visent à améliorer le pouvoir d’achat des travailleurs fortement érodé du fait de la cherté de la vie et des effets néfastes de la Covid-19, a précisé Pape Birama Diallo, président de la commission technique de la centrale syndicale.

Pour sa part, « le Quotidien » indique que la traditionnelle fête du 1er Mai constitue une occasion pour les centrales syndicales de faire le point sur leurs revendications dans un contexte marqué au Sénégal par le renchérissement du coût de la vie et l’augmentation du pouvoir d’achat.

Pour les travailleurs du secteur public, Cheikh Diop de la Cnts/Fc et Mody Guiro de la Cnts reconnaissent que des efforts ont été faits par les autorités, mais ils déplorent les problèmes dans la mise en œuvre de certaines décisions », souligne la publication.

De même, ils soulignent les questions des entreprises en difficulté, des travailleurs du secteur du tourisme et de l’hốtellerie ou encore de l’augmentation du Smig, qui ne sont pas encore réglées, précise le quotidien.

Sur un autre registre, « l’Observateur » écrit que la date du procès tant attendu, opposant le leader de Pastef Ousmane Sonko à la jeune masseuse Adji Sarr (20 ans), a finalement été fixée au 16 mai prochain, devant la Chambre criminelle de Dakar.

Le leader de Pastef-Les Patriotes, Ousmane Sonko, fera face à l’ex-masseuse du salon «Sweet Beauty», qui l’accuse de viols multiples et de menaces de mort, explique le journal.

La composition de cette Chambre criminelle n’est pas encore rendue publique, poursuit-il, faisant savoir que le procès s’est imposé à Ousmane Sonko qui a épuisé tous les recours pouvant casser son renvoi en jugement.

 

En Côte d’Ivoire, ’’Linfordrome’’ rapporte que lors de sa visite de travail à Libreville, le 29 avril, le Président ivoirien s’est entretenu avec son homologue gabonais sur nombre de questions d’actualité dont la création de la monnaie unique ouest-africaine.

La question de la monnaie unique ouest-africaine a été au centre des discussions, entre Alassane Ouattara et Ali Bongo Ondimba, a annoncé la présidence ivoirienne, précise-t-on.

Donnant des nouvelles sur l’ECO à son hôte gabonais, le président Ouattara a indiqué que les discussions se poursuivent tant au niveau des chefs d’État qu’au sein de la Commission de la CEDEAO sur la question de la monnaie unique ouest-africaine, fait savoir le média.

De son côté, ’’Fraternité Matin’’ indique qu’une trentaine d’Ong et de volontaires engagés dans la lutte contre les Violences basées sur le genre (Vbg) se sont retrouvés, le 25 avril à Abidjan, pour porter sur les fonts baptismaux le Collectif des activistes de Côte d’Ivoire (Caci).

En point de mire, il s’agit pour ces activistes de sortir un plan d’action stratégique avec une coordination bien structurée, une feuille de route claire assortie d’une fiche de poste pour chaque responsable de ce collectif, précise le journal.

Selon Salimatou Baldé, membre du Collectif des activistes de Côte d’Ivoire et animatrice de l’atelier, la trentaine de structures ont décidé de mutualiser leurs efforts car les défis sont importants.

 

Il s’agit, entre autres, de faire adopter une loi sur la santé de la reproduction en Côte d’Ivoire, créer un centre d’hébergement pour les victimes de violences basées sur le genre et un accompagnement juridique et holistique pour les victimes de Vbg. « En 2022, nous avons déploré 20 cas de Vbg», a-t-elle déploré, selon la publication.

 

Au Nigeria, « The Guardian » écrit que « le salaire minimum actuel de 30.000 nairas vaut moins que les 18.000 nairas que les travailleurs nigérians les moins bien payés ont reçu entre 2011 et 2018.

« Tel est le verdict qui a retenti dans les 36 États de la Fédération, alors que les travailleurs nigérians résument leur situation sous l’administration du président Muhammadu Buhari au cours des huit dernières années », indique le média.

Les employés du secteur public affirment que leurs conditions de vie étaient meilleures entre 2011 et 2018, lorsque le salaire minimum était de 18.000 nairas, que lorsqu’il a été augmenté de 67% pour atteindre 30.000 nairas, souligne le journal.

Sur un autre registre, « The Nation » fait remarquer qu’il semble que la baisse du prix et de la production du pétrole pourrait entraver la mise en œuvre du budget de cette année.

Le budget de 21,8 trillions de nairas était basé sur un prix de référence du pétrole de 75 dollars le baril, avec un objectif de production moyenne de 1,69 million de barils par jour (mbpj), ajoute la publication, précisant que le prix mondial du pétrole brut a atteint 72,61 dollars le baril et a fluctué autour d’un plafond de 83,53 dollars le baril.

La production moyenne de pétrole brut du pays, qui s’élève à environ 1,4 mbj, est inférieure à la référence budgétaire et nettement inférieure au quota de 1,8 mbj fixé par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), fait savoir le quotidien.

Après avoir augmenté pendant quatre mois consécutifs, la production nationale de pétrole a légèrement baissé de 1,45% pour atteindre 1,35 million de barils par jour en mars, contre un chiffre révisé de 1,37 million de barils par jour en février, rappelle-t-on.

En Ethiopie, « Fana bc » s’intéresse au partage de l’expérience éthiopienne en matière de développement de la culture du blé, de l’avocat et du café avec d’autres pays africains.

 

Le média éthiopien rapporte dans ce sens que plusieurs responsables de la Zambie, du Niger, de la Tanzanie et de la Côte d’Ivoire sont arrivés à Addis-Abeba dans le cadre d’une visite d’étude en Éthiopie.

 

La visite est organisée pour échanger les expériences prometteuses de l’Éthiopie dans la transformation de l’agriculture, en particulier le développement de la culture du blé, de l’avocat et du café, souligne le média.

 

Au cours de sa tournée de quatre jours en Éthiopie, la délégation devra visiter diverses activités de développement agricole dans la région d’Oromia, ajoute le média.

 

Au Rwanda, « The New Times » écrit que le secteur agricole a longtemps été vital pour la stabilité et la croissance économique du pays, ajoutant qu’il constitue la base des moyens de subsistance directs et indirects de près de 70 % de la population.

 

L’agriculture stimule aussi la croissance économique globale, y compris celle de tous les autres secteurs, ajoute le journal, relevant que ce secteur doit rester prioritaire compte tenu de son impact exponentiel sur le reste de l’économie.

 

La participation des jeunes aux chaînes de valeur agricoles est essentielle à la croissance économique et peut leur offrir d’énormes opportunités d’emploi et d’entrepreneuriat tout en garantissant une augmentation des recettes d’exportation et une sécurité alimentaire durable pour tous, souligne l’auteur de l’article.

 

Pour lui, les opportunités économiques productives dans le secteur agricole nécessitent diverses composantes, dont le développement des capacités adapté aux niveaux de compréhension des jeunes et la facilitation de l’accès adéquat à la terre.

 

Pour que les jeunes soient pleinement investis dans la société, il faut leur donner les ressources nécessaires pour devenir pleinement autonomes pour la productivité, conclut-il.

 

Au Kenya, « Daily Nation » s’intéresse à l’annonce de la CAF des dossiers candidats à l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations de football (CAN) 2027, dont le dossier conjoint Kenya-Ouganda-Tanzanie, soulignant que ces trois pays doivent faire plus pour convaincre la Confédération africaine de football (CAF) de leur attribuer l’organisation de la CAN 2027.

Mais la région dispose d’une infrastructure de football relativement sous-développée pour organiser le tournoi footballistique phare du continent, fait observer l’éditorialiste, expliquant que selon la CAF, un seul stade en Afrique de l’Est, le stade Benjamin Mkapa à Dar es Salaam, est qualifié pour accueillir des matchs de football internationaux.

La CAF a déclaré le stade « Moi International Sports Centre », et le stade national de Nyayo, tous deux à Nairobi, inadaptés pour plusieurs raisons, que le Kenya n’a pas encore abordées, relève-t-il, notant que c’est le même cas pour le stade Nelson Mandela de l’Ouganda, à Kampala.

Pour avoir une chance réaliste d’accueillir conjointement la CAN 2027, les trois pays doivent disposer d’au moins deux stades de niveau international, explique le journal, citant, entre autres exigences, une surface de jeu de haute qualité, un éclairage adéquat, des vestiaires et des centres multimédias et au moins deux terrains d’entraînement entretenus selon les normes internationales.

Pour l’auteur de l’article, il reste encore beaucoup à faire pour que la candidature conjointe de l’Afrique de l’Est ait une chance réaliste de réussir.

« Les fédérations de football et les gouvernements doivent repenser leur candidature commune avant de déposer les documents avant la date limite (23 mai), » préconise-t-il.

En Afrique du Sud, « Money Web » indique que les dirigeants d’entreprises ont tiré la sonnette d’alarme sur la situation économique du pays, mettant l’accent sur l’urgence de relancer la croissance économique afin d’éviter de devenir un État défaillant.

« La nation la plus industrialisée du continent a besoin d’un leadership fort et décisif pour favoriser les partenariats public-privé et lutter contre le chômage élevé, la pauvreté et les inégalités », souligne le journal en citant les propos de l’ancien chef de l’équipe présidentielle sur le financement climatique, Daniel Mminele.

Le média ajoute que l’Afrique du Sud a un taux de chômage de 32,7 %, l’un des plus élevés au monde selon le Fonds monétaire international, et souffre d’une crise énergétique qui augmente les coûts pour les entreprises, notant que cette situation rend difficile la création d’emplois nécessaires pour réduire la pauvreté et les inégalités.

Pour sa part, « City Press » indique que le président Cyril Ramaphosa a fustigé les restrictions imposées récemment par l’Union européenne (UE) sur les exportations d’agrumes produits en Afrique du Sud.

Les nouvelles règlementations qui visent à lutter contre la propagation d’un ravageur appelé « le faux carpocapse », obligent les agriculteurs sud-africains à appliquer un traitement de froid extrême à toutes les oranges destinées à l’Europe, explique le quotidien.

Il précise que lorsque la réglementation est entrée en vigueur, des navires transportant plus de 1.000 conteneurs de fruits sud-africains étaient déjà en mer, les obligeant à être retenus à l’arrivée, selon l’association locale des producteurs d’agrumes.

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