Lomé, 6 oct. (ATOP) – Le ministère en charge de l’Action sociale a échangé avec les ONG et associations du grand Lomé et de la région Maritime intervenant dans le domaine social, sur les conditions d’octroi des subventions dont elles bénéficient, le mardi 5 octobre à Lomé.
Cette rencontre a permis au ministère d’asseoir avec ces ONG et associations partenaires, un cadre de collaboration afin de faciliter le suivi des activités de ces organisations qui bénéficient des subventions de l’Etat sur le budget du ministère de l’Action sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation.
Les associations partenaires ont eu à approfondir la compréhension des dispositions régissant l’utilisation des subventions. Elles ont échangé sur la mise en place d’un mécanisme de suivi de l’utilisation des subventions et des activités des structures bénéficiaires. Ces Organisations de la société civile (OSC) ont été priées de faire parvenir au ministère leurs rapports d’activités des années 2018, 2019 et 2020 de même que leur plan de travail de l’année 2021 en cours d’exécution.
La ministre en charge de l’Action sociale, Mme Apedoh-Anakoma a expliqué que le développement d’une société ne peut qu’être le fruit d’un effort conjugué de toutes et de tous. Elle a indiqué que cette préoccupation constitue l’une des priorités du gouvernement, qui s’emploie chaque jour, à offrir à toutes les couches sociales de la population, la chance d’être à l’abri de l’extrême précarité et de bénéficier d’un soutien approprié, en cas de besoin.
La ministre a ajouté que le gouvernement ne se lassera pas de multiplier les stratégies visant à renforcer sa présence et ses interventions auprès des couches vulnérables. Elle a reconnu qu’il est une responsabilité régalienne de l’Etat d’assurer le bien-être individuel et collectif des populations, mais qu’au regard des besoins pressants et légitimes de celles-ci, les interventions ne sauraient être l’apanage des seuls services étatiques. Et c’est ce qui justifie d’après elle, l’importance pour le gouvernement de nouer des partenariats et des relations de collaboration avec des entités autonomes, en vue d’un meilleur déploiement de ces interventions.
Pour la ministre Apedoh-Anakoma, en vue de respecter les principes de la bonne gouvernance et de la reddition des comptes en matière de gestion des finances publiques, une nouvelle méthode de travail et de collaboration s’avère nécessaire. Elle a garanti aux associations et ONG partenaires, qui respecteront cette nouvelle méthode, le soutien du gouvernement dans leurs activités, afin que les groupes vulnérables puissent bénéficier de l’assistance qu’il leur faut.