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Une réunion à Alexandrie expose les expériences égypto-marocaines sur l’utilisation du potentiel du soft power


  7 Mars      60        Economie (21001),

 

Le Caire, 07/03/2023 (MAP) – Le Centre d’Etudes Stratégiques de la Bibliotheca Alexandrina en Egypte, en coopération avec le Forum Méditerranéen de la Jeunesse au Maroc, a organisé, mardi, une table ronde intitulée « L’Avenir du Soft Power dans le monde arabe: l’Egypte et le Maroc comme modèle ».

Au cours de cette rencontre, les expériences égyptiennes et marocaines d’utilisation du potentiel du soft power ont été passées en revue, ainsi que les visions futures concernant l’échange d’expériences, notamment dans les domaines culturel et sportif, afin de renforcer les relations stratégiques bilatérales.

Il s’agissait d’une table ronde, qui comprenait des chercheurs du Centre d’études stratégiques de la Bibliotheca Alexandrina et nombre de professeurs universitaires marocains spécialisés dans le domaine des sciences politiques, de la sociologie, du droit et de l’économie, ainsi que des doyens de facultés de l’Université d’Alexandrie.

Les intervenants ont souligné que le Maroc a réussi à construire des alliances stratégiques dans son environnement africain et traite les questions arabes, en l’occurrence la cause palestinienne, avec une position ferme, qui se manifeste à travers les positions du Royaume dans les fora régionaux et internationaux.

Ils ont également salué le rôle assuré par l’Agence « Bayt Mal Al-Qods Al-Sharif » dans le soutien à la cause palestinienne et la préservation de l’identité historique de la ville Sainte, en asseyant des mécanismes et des moyens pour diversifier les sources de financement de l’Agence.

A cet égard, le chercheur Omar Cherkaoui, responsable de l’unité de recherche en droit constitutionnel, action parlementaire et institutions politiques à l’Université Hassan II de Casablanca, a indiqué que le Maroc possède de nombreuses sources de soft power en Afrique et aussi en Europe, qui jouent un rôle majeur dans la promotion de l’approche religieuse modérée, contribuant à promouvoir l’image d’un État de tolérance.

Il a souligné que le Maroc, depuis son retour à l’Union africaine, est en quête du consensus et construit des alliances stratégiques avec tous les pays du Continent.

Le professeur a noté que le Royaume traite sur la base d’une règle unique toutes les questions arabes, en l’occurrence la cause palestinienne, par le biais de l’Agence Bayt Mal Al-Qods Al-Charif, qui incarne la position « éternelle » du Maroc sur cette question.

Pour sa part, le chercheur Said Khamri, professeur d’enseignement supérieur à l’Université Hassan II de Casablanca, a relevé qu’il existe une relation étroite entre le soft power et le pouvoir politique que crée une diplomatie réussie.

Il a souligné que les chiffres officiels confirment la présence de 20000 étudiants africains dans les universités marocaines dans les domaines de la sécurité, de l’économie et de la politique, et dans d’autres disciplines.

Quant au chercheur, Yassine Isbouya, coordonnateur général du Forum méditerranéen de la jeunesse au Maroc, il a affirmé l’importance de la diplomatie culturelle, sportive, artistique et de la jeunesse comme l’un des éléments les plus importants du soft power, car elle contribue à la promotion de la culture, de la culture l’échange et de la coopération, et mène à construire des ponts de compréhension entre les peuples.

Il a également souligné l’importance de la coopération entre le Forum méditerranéen de la jeunesse et le Centre d’études stratégiques de la Bibliotheca Alexandrina en organisant la table ronde comme une plate-forme unique pour connaître les dernières réalisations dans ce domaine, discuter des défis auxquels le monde arabe est confronté, et développer et renforcer les capacités nécessaires pour améliorer le soft power.

Il a rappelé le rôle joué par le Royaume du Maroc sous la conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI dans son environnement régional et international, expliquant qu’une importance est également accordée aux dimensions humaines, culturelles et sportives et à l’organisation des grands événements culturels et sportifs.

Pour sa part, l’ambassadeur Mohamed Badran, ancien sous-secrétaire égyptien des Affaires étrangères, a évoqué le succès du Maroc dans des domaines tels que le cinéma et le théâtre, ainsi que l’accueil de conférences scientifiques dans diverses disciplines.

Il a souligné que l’Égypte a su, au fil des siècles, utiliser son soft power représenté par Al-Azhar, ainsi que la musique, pour investir cette production dans la promotion touristique, commerciale et culturelle.

La chercheuse, Mai Mujeeb, superviseuse du Centre d’études stratégiques de la Bibliotheca Alexandrina, a déclaré que la réunion a été l’occasion d’échanger des idées entre les participants des deux pays pour discuter des stratégies et des orientations recherchées avec un document d’orientation qui présente un ensemble de recommandations mettant en évidence les expériences égyptiennes et marocaines dans le domaine de l’utilisation du soft power et les visions futures pour développer ses mécanismes.

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