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Bulletin quotidien d’informations économiques africaines


  21 Janvier      21        Bulletin d'info économiques africaines (534),

 

Rabat, 21/01/2020 (MAP) – Voici le bulletin d’informations économiques africaines pour la journée du mardi 21 janvier :

 

Sénégal-Economie

Le produit intérieur brut (PIB) du Sénégal s’est accru de 6, 4 % en 2018, après une croissance de 7, 4 % l’année précédente, a-t-on indiqué auprès de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).

‘’En dépit de la décélération enregistrée en 2018, l’activité économique reste vigoureuse au Sénégal : le produit intérieur brut réel s’accroit de 6,4%, après +7,4% en 2017’’, indique la structure dans les Comptes nationaux provisoires de 2018, publiés lundi.

‘’Cette performance s’est faite dans un contexte de baisse de 0,5% du niveau général des prix, après une appréciation de 0,6% en 2017’’, souligne le document.

 

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Côte d’Ivoire-GB-commerce

Les flux commerciaux entre le Royaume-Uni et l’Afrique se sont situés à 33 milliards de livres sterling (1 livre sterling = 767,62 f cfa) en 2018, selon la Banque africaine de développement (BAD).

« L’Afrique et le Royaume-Uni sont des partenaires de longue date. En 2018, la valeur des échanges commerciaux s’élevait à plus de 33 milliards de livres sterling », écrit la BAD sur son portail web à l’occasion du sommet Afrique-Royaume-Uni (Uk africa investment summit 2020)qui se tient à Londres.

Selon la même source, les exportations de l’Afrique vers le Royaume-Uni se sont chiffrés à 17 milliards de livres sterling en 2016, contre 16,7 milliards en 2015.

Le sommet Afrique-Royaume-Uni qui réunit à Londres une vingtaine de pays africains et une quinzaine de chefs d’Etat doit permettre d’explorer les nouvelles perspectives pour les échanges commerciaux bilatéraux et l’intérêt grandissant des investisseurs britanniques pour l’Afrique.

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Côte d’Ivoire-investissements

La Côte d’Ivoire a réalisé un investissement record de 730 milliards Fcfa (1,11 milliard €) en 2019 contre 703 milliards Fcfa (1,07 milliard €) l’année précédente, a indiqué jeudi le ministre chargé de la Promotion de l’investissement privé, Emmanuel Esmel Essis.

« On termine l’année 2019 avec un record jamais égalé de l’histoire du Centre de promotion des investissements privés (CEPICI), je dirai de l’histoire de la Côte d’Ivoire, ce sont 730 milliards Fcfa d’investissements qui ont été agréés contre 703 milliards Fcfa l’année dernière », a-t-il dit lors d’un déjeuner de presse.

Avec ça, a-t-il ajouté, on ne peut que démentir tout ce qui se dit par rapport à 2020, une année électorale, où la Côte d’Ivoire prépare l’élection présidentielle qui devrait consacrer le renouvellement des instances dirigeantes du pays.

 

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Côte d’Ivoire-caouatchouc

En Côte d’Ivoire, la production de caoutchouc a bondi de 25% à 780 000 tonnes en 2019, d’après des médias.

Cette performance est essentiellement attribuable à l’entrée en production de nouvelles plantations locales.

Selon Akpangni Attobra, secrétaire général de l’Association des professionnels du caoutchouc naturel de Côte d’Ivoire (APROMAC), cité par Reuters, la dynamique devrait se poursuivre les deux (2) prochaines années avec une production qui devrait atteindre 850 000 tonnes en 2020, puis passer à 950 000 tonnes en 2021.

 


 

 

RDC:

Le ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya, se dit satisfait de la relance, la promotion des cimenteries en République démocratique du Congo ainsi que de la matérialisation des zones économiques spéciales. C’est ce qui ressort de la réunion tenue  lundi  à Londres entre le ministre de tutelle et les responsable du Groupe britannique Africain Renaissance LTD, en marge du Sommet Royaume-Uni- Afrique.

Julien Paluku a récolté une belle moisson avec les investisseurs à l’image du Groupe britannique African Renaissance LTD qui a été séduit par les opportunités que regorge la RDC et les allègements fiscaux accordés. Ce groupe britannique compte 25 investisseurs et est attendu au mois de février prochain à Kinshasa.

Il y a peu, Julien Paluku a effectué une visite en Égypte où il y a eu des entretiens fructueux avec le milieu d’affaires égyptien. Il ressort de ces entretiens la signature de trois mémorandums avec les entreprises égyptiennes.

 

Kenya-TVA

Le gouvernement kényan a demandé au Trésor national d’imposer une taxe sur valeur ajoutée de 16% sur les produits laitiers importés en dehors de la Communauté Est-Africaine (CEA).

Selon la presse locale, qui rapporte l’information, cette imposition fiscale vise notamment à protéger les producteurs locaux des importations étrangères qui plombent les prix sur le marché dans un contexte déjà marqué par une surproduction.

Par ailleurs, le gouvernement a également annoncé une enveloppe de 10 millions de dollars en faveur de la New Kenya Co-operative Creameries pour son achat de lait auprès des producteurs locaux et la construction de deux usines laitières à Nyeri et Nyahururu.

L’industrie laitière au Kenya, dont la production est assurée à 80 % par les petits exploitants, fournit des moyens de subsistance à 1,8 million de ménages ruraux.

 

Gabon-assurances

Le secteur des assurances a poursuivi sa croissance, pour atteindre 53,4 milliards du chiffre d’affaires à fin septembre 2019, selon la note de conjoncture sectorielle élaborée par la direction générale de l’économie et de la politique fiscale (DGEPF).

Établi à 48,4 milliards de francs à fin septembre 2018, le chiffre d’affaires de ce secteur s’est donc consolidé, soit une progression de l’ordre de 10,5%.

Porté par une branche non vie représentant pas moins de 73% de ses activités, le secteur des assurances a connu une croissance de 12,4% à 39,23 milliards de francs, contre une hausse de 5,6% à 14,27 milliards de francs pour la branche vie.

Ghana-Monnaie

Le gouvernement ghanéen a mis en place un comité pour proposer des solutions à la dépréciation continue du Cedi, la monnaie locale.

Présidé par le ministre des Finances, le comité, baptisé le comité de développement FX, est composé du cabinet du vice-président ghanéen, de la Banque du Ghana, du ministère de l’Agriculture, de l’Union des commerçants du Ghana (GUTA), de l’Association des industries du Ghana et de certaines banques.

Selon le vice-ministre ghanéen des Finances, Charles Adu-Boahen, la chute saisonnière du Cedi peut s’expliquer par des vents contraires externes et une demande intérieure cyclique des bureaux de changes (forex) par les entreprises et les particuliers pour les accords commerciaux.

Nigeria-Agriculture

Le groupe bancaire Ecobank est entré en partenariat avec l’Agence américaine pour le développement international (USAID) et le néerlandais Rabobank afin de doubler le montant du crédit bancaire alloué au secteur agricole au Nigeria, d’ici les deux prochaines années.

Selon Mojisola Oguntoyinbo, responsable de l’agribusiness au niveau de la filiale nigériane du groupe, cette entente verra l’USAID offrir des garanties sur près de la moitié des crédits octroyés par Ecobank aux acteurs du secteur.

Cela signifie concrètement que l’USAID devra assumer entièrement ou en partie, les obligations des emprunteurs si ceux-ci n’arrivaient pas à rembourser leurs dettes. Pour sa part, Rabobank devrait aider à l’octroi de lignes de crédit plus favorables aux grands acteurs de l’industrie agricole.

 

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