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Gabon/Atelier: Les acteurs de la chaîne pénale renforcent leurs capacités sur les droits de l’Homme


  9 Décembre      69        Droits de l'Homme (671),

 

Libreville, 9 Décembre (AGP) – Les acteurs de la chaîne pénale gabonaise ont renforcé leurs capacités sur les droits de l’Homme ce mercredi 9 décembre, à l’école de la magistrature de Libreville, à la faveur d’un atelier de formation, organisé dans le cadre de la Journée internationale des droits de l’Homme.

Cet atelier a permis aux acteurs de la chaîne pénale, d’être formés sur les notions de droits de l’Homme. Il s’agit en effet, des Officiers de Police judiciaire (OPJ), des magistrats, des agents de la sécurité pénitentiaire qui font partie du processus d’enquêtes, de poursuites ou de jugement.

Les objectifs visés sont de doter d’outils et connaissances nécessaires aux acteurs de la chaîne pénale afin que ces derniers travaillent en respectant les principes de droit pénal.

A l’ouverture des travaux, le Secrétaire général de la Chancellerie représentant le ministre de la Justice, Erlyne Antonela  Ndembet-Damas, a présenté la rencontre dans une  double perspective. «Celle de l’édification des participants et le contenu des instruments des Droits de l’Homme et des mécanismes. Mais surtout sur le rôle qui est attendu d’eux en tant qu’acteurs clés de la mise en œuvre des dispositions contenues dans les textes auxquels le Gabon a librement adhéré», a-t-il indiqué.

Louis Aucoin, Chef de projet d’appui à la promotion et à la protection des droits de l’Homme du PNUD au Gabon, a estimé qu’il était nécessaire pour les OPJ d’être formés sur les droits des détenus. «Il s’est agi de présenter quelques aspects de règles minimales. Il s’agit des règles Mandela, qui ont été établies par Mandela lui-même qui est le prisonnier le plus célèbre à travers le monde», a-t-il précisé.

Le directeur général des affaires pénales, Stanislas  Koumba est revenu sur le respect des procédures lors des gardes à vue et des procès car,  selon lui, les droits de l’Homme ne sont pas toujours respectés lors de ces procédures judiciaires. Il a édifié sur les droits des personnes confrontées à la justice. « Ils ont le droit d’informer sa famille, son employeur, son médecin et ses proches. Le droit de se faire examiner par un médecin afin de déterminer l’aptitude de l’intéressé à la garde à vue et le certificat circonstanciel doit être versé au dossier. Le droit de s’entretenir librement avec son avocat et le droit d’être informé des charges qui pèsent contre lui», a expliqué ce dernier.

Pour apporter plus de précisions à cette question d’ordre juridique, la directrice de la promotion des droits de l’Homme, Edna Paola  Biyogou épouse Minko a présenté en long et en large la notion de base des droits de l’Homme.

«Cette formation s’appesantie sur la gestion des personnes en milieu carcéral.  Le gouvernement a bien géré la question de Covid-19 en milieu carcéral, en limitant les visites, régler le problème d’adduction d’eau. Conséquence, aucun cas de Covid n’a été enregistré en milieu carcéral. Mais aussi, il est important de réduire le nombre de prisonniers en ce milieu où l’espace de liberté est réduit, d’où la libération de certains prisonniers en Avril dernier d’une grâce présidentielle. L’objectif est qu’il ait moins de personnes dans les lieux de privation de liberté. Il est question ici d’une présentation des notions de base des droits de l’homme, les voies de recours en cas de violation. À l’avenir, les OPJ sachent ce qui les attend et qu’ils prennent en compte les articles», a-t-elle expliqué.

La célébration de la journée  internationale des droits de l’Homme est l’occasion pour les acteurs de la chaîne pénale de se rappeler que la déclaration Universelle des Droits de l’Homme du 10 décembre 1948 a fondamentalement influencé le corpus judiciaire interne gabonais. Ces journées du 9 au 10 décembre deviennent des jours où le monde doit s’approprier tous les droits en rapport avec l’homme privé de ses libertés en milieu carcéral.

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