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Kolda : réflexion sur le rôle de la diaspora et des migrants de retour dans la souveraineté alimentaire


  18 Décembre      47        Migration (547),

 

Kolda, 18 déc (APS) – Des acteurs de la migration, réunis à Kolda, réfléchissent depuis samedi, sur le rôle de la diaspora et des migrants de retour dans la souveraineté alimentaire du Sénégal à travers des investissements porteurs de développement local et durable, a constaté l’APS.

Kolda, 18 déc (APS) – Des acteurs de la migration, réunis à Kolda, réfléchissent depuis samedi, sur le rôle de la diaspora et des migrants de retour dans la souveraineté alimentaire du Sénégal à travers des investissements porteurs de développement local et durable, a constaté l’APS.

Ils ont engagé cette réflexion dans le cadre de la célébration de la journée internationale des migrants, dont les activités ont cette année été étalée sur trois jours. Cette manifestation a été délocalisée à Kolda, par le ministère des Sénégalais de l’extérieur, en partenariat avec l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et d’autres partenaires financiers et techniques.

‘’Il y a une forte diaspora à Kolda et à Vélingara. C’est également une région agricole avec des terres arables. Nous voulons inviter la diaspora sénégalaise et les migrants de retour à contribuer à notre souveraineté alimentaire avec des investissements productifs capables de développer notre agriculture ’’, a expliqué Abdou Karim Clissé, conseiller technique à la Direction générale des Sénégalais de l’extérieur.

Mamadou Ndour, le responsable du bureau d’accueil, d’orientation et de suivi de Kolda (BAOS) considère lui que ‘’la diaspora et les migrants sont des leviers importants de développement’’. Aussi doivent-ils ‘’participer’’ à la souveraineté alimentaire du pays, ‘’en travaillant avec les élus locaux qui ont le foncier’’

‘’Notre diaspora est économique. L’enjeu est de l’orienter vers un investissement productif qui permettra de monter des projets structurels au niveau des terroirs et de participer au développement de nos filières agricoles’’, a-t-il souligné.

Selon le responsable du BAOS de Kolda, les investissements des migrants dans cette région sont généralement ‘’orientés vers l’immobilier’’, un secteur qui ‘’ n’a malheureusement pas de valeur ajoutée’’.

Il a signalé que ‘’le BAOS de Kolda travaille avec plus de 10 associations de migrants établis à l’étranger’’. Selon lui, l’objectif vise à ‘’les réorienter vers l’agriculteur et vers le développement local’’. ‘’C’est ce qui leur permettra de participer à la création de richesses et à la création d’emplois’’.

Pour Abdou Karim Cissé, les chocs exogènes, comme la covid-19 et la guerre en Ukraine doivent amener les acteurs de la vie économique sénégalaise à réfléchir sur les voies et moyens d’atteindre la souveraineté alimentaire.

‘’Le choix du thème est important. L’agriculture doit être notre premier levier de développement. Les différents chocs exogènes montrent que nous devons investir dans l’agriculture et les Sénégalais de l’extérieur ont un rôle essentiel à jouer dans ce sens ’’, a-t-il-expliqué.

Des travaux de groupes pour un diagnostic du secteur agricole

Durant les trois d’activités, l’accent est mis sur les travaux de groupes de manière à analyser les atouts et les contraintes du secteur agricole mais également identifier les dispositifs techniques, financiers, institutionnels et réglementaires. Il s’agit de mieux accompagner l’investissement des migrants au Sénégal.

Le rapport des groupes de travail a identifié des structures, comme le Fonds de garantie des investissement prioritaires (Fongip), l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), le Bureau d’accueil, d’orientation et de suivi comme pouvant aider dans l’accompagnement des migrants.

Les acteurs ont réfléchi également sur les méthodes d’investissement, afin d’accélérer le développement des filières agro-alimentaire du Sénégal, en facilitant notamment l’accès aux terres, qui est considéré par les différents intervenants comme une véritable contrainte pour les investisseurs.

Des représentants de la diaspora sénégalaise ont magnifié la richesse des échanges et manifesté leur souhait d’accompagner l’Etat du Sénégal dans sa quête de souveraineté alimentaire.
Wagane Faye, un migrant établis en Italie depuis 1987, estime que l’Etat du Sénégal, doit, tout de même, remettre en place ‘’la garantie souveraine et les bureaux économiques consulaires pour renforcer le désir des migrants de revenir investir au Sénégal’’.
‘’Les migrants sénégalais en Italie travaillent beaucoup dans la riziculture. Au Sénégal, on consomme beaucoup le riz. Donc, on peut investir dans ce secteur, et apporter notre expérience et notre expertise. Mais, depuis que la garantie souveraine a été levée, les migrants commencent à hésiter’’, a-t-il-expliqué.
Les migrants recommandent aux autorités d’intégrer les Sénégalais travaillant à l’étranger dans des filières agricoles, dans les différents plans de développement agricoles. Ils préconisent aussi de renforcer les coopératives agricoles avec les migrants, et surtout, d’améliorer les dispositifs sécuritaires, pour mettre les migrants de retour dans les conditions de performance.

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