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L’Afrique du Sud parmi les pires pollueurs du monde, selon Greenpeace


Rabat, 30/10/2018 (MAP) – La province de Mpumalanga, dans l’est de l’Afrique du Sud, abrite le groupe de centrales électriques au charbon le plus polluant de la planète, produisant des niveaux record de dioxyde d’azote, selon un rapport de Greenpeace publié mardi par les médias sud-africains.

La province, qui borde le Mozambique, est la plaque tournante de l’industrie charbonnière sud-africaine et compte douze centrales électriques au charbon qui alimentent un réseau de 32 gigawatts.

Les données produites par l’Agence spatiale européenne et analysées par Greenpeace entre juin et août derniers, ont montré que les émissions de dioxyde d’azote (NO2) de Mpumalanga sont les plus élevées au monde, indique l’ONG de défense de l’environnement.

«L’imagerie satellitaire la plus récente de juin à août de cette année montre clairement que lorsqu’on considère un seul polluant, le dioxyde d’azote, Mpumalanga est le pire point chaud du monde», a déclaré Melita Steele, directrice principale de la campagne climat et énergie pour Greenpeace Afrique.

La combustion du charbon et les émissions dues au transport sont les principales sources de pollution atmosphérique dans la région.

On estime que les oxydes d’azote (NOx), y compris le NO2, sont à l’origine de milliers de décès prématurés dans le monde chaque année. Selon l’Organisation mondiale de la santé, ces gaz aggravent les symptômes d’asthme et de bronchite et sont liés aux maladies cardiovasculaires et respiratoires.

Le rapport de Greenpeace indique que la compagnie sud-africaine d’électricité, Eskom, possède des centrales électriques au charbon vétustes et très polluantes qui sont en mauvais état. «Eskom a demandé de bénéficier de reports pour se conformer à la législation sur la qualité de l’air», a ajouté Melita Steele.

Bien que l’Afrique du Sud ait adopté des objectifs climatiques stricts avec le Livre blanc sur la réponse nationale au changement climatique de 2011 et figure parmi les signataires de l’accord de Paris sur le réchauffement de 2015, les mesures d’application trainent en longueur.

L’étude de Greenpeace a révélé que les émissions de pollution dangereuse par le NO2 couvrent aussi régulièrement les environs de Johannesburg et de Pretoria en raison de leur proximité immédiate et de vents contraires réguliers.

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