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L’Angola pourrait avoir un passeport biométrique cette année


  14 Février      225        Société (45135),

 

Luanda, 14 février (ANGOP) – L’Angola devrait délivrer, d’ici la fin du troisième trimestre de cette année, le passeport biométrique, exigé au niveau international, sous peine de compromettre le voyage des citoyens nationaux à l’étranger, a déclaré jeudi (13), le directeur des Services de migration et Etrangers (SME), João António da Costa Dias.

Le responsable du SME répondait aux préoccupations des députés de la IIIe Commission de l’Assemblée nationale chargée des Relations Extérieures, coopération internationale et communautés angolaises à l’étranger, lors d’une visite au siège de l’institution.

A la délégation parlementaire, dirigée par la présidente de la commission, Josefina Diakité, le directeur du SME a expliqué que l’Etat angolais était obligé de mettre en place un contrôle biométrique, dans le cadre de la défense de sa souveraineté et de la sécurité internationale.

Interrogé sur le manque de pièces d’identité pour les ressortissants à l’étranger, João António da Costa Dias a répondu que la demande était servie, soulignant comme difficulté le fait que de nombreux requérants présentent de faux documents.

Il a informé que les citoyens de la Sierra Leone, du Libéria et du Rwanda avaient perdu leur statut d’exilés en raison de la stabilité politique atteinte dans leurs pays respectifs, mais ceux qui souhaitent rester peuvent demander l’attestation de résidence.

Le plan stratégique présenté aux députés propose un ensemble de réformes, pour faire du service migratoire une référence nationale et régionale dans la lutte contre le délit de promotion et d’aide à l’immigration clandestine.

Il est également proposé d’imposer une plus grande rigueur dans la délivrance des documents migratoires, de remonter le moral et la capacité du personnel, d’assurer la protection internationale des personnes qui en manquent et d’améliorer les méthodes de gestion et d’organisation.

Le SME compte sept mille 41 employés, déployés dans 18 délégations provinciales, 61 municipalités, 51 postes frontières, 44 points de passage, 48 postes de confinement, 10 postes de détention pour étrangers en situation irrégulière, un centre d’installation temporaire et de la correspondance avec 72 postes consulaires.

Les députés ont été informés de la validité des accords d’exemption de visa dans les passeports ordinaires avec l’Afrique du Sud, le Mozambique, la Namibie et la Zambie, ainsi que du visa touristique avec le Bénin, le Botswana, le Cap-Vert, Maurice, le Rwanda, les Seychelles, Zimbabwe et Singapour.

L’une des contraintes du contrôle de la permanence des résidents étrangers ou réfugiés présentée est liée à l’existence de problèmes urbains et toponymiques dans de nombreux quartiers et villes.

L’Angola compte 145 000 étrangers, dont 22.416 résidents, 12.345 titulaires de visas temporaires, 356 investisseurs, 22.785 réfugiés et 30.149 demandeurs d’exil.

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