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Les autorités judiciaires d’Odienné s’insurgent contre des ragots attentatoires à leur honorabilité


  13 Novembre      31        Justice (1670),

 

Odienné, 13 nov 2020 (AIP)- Le jugement d’une affaire de vol de bétail, ayant donné cours à des médisances attentatoires à leur honorabilité, a été l’occasion pour le président de la section de tribunal d’Odienné, Isidore Bagrou, de s’insurger contre un tel fait, assurant par la même occasion de l’indépendance autant que de la probité de ses collaborateurs et lui.

Au sein des cercles d’éleveurs spécialement, mais au-delà aussi, l’affaire a fait jasé pendant plusieurs mois. Une histoire de vol, à la mi-mars 2020, portant sur 14 têtes de bovin et mettant en cause Siaka Koné dit « Siaka Ba », personnage à la réputation sulfureuse dans la corporation des éleveurs et autres vendeurs de bétail évoluant sur le plateau d’Odienné.

Bien que le mis en cause a été recherché, interpellé et placé sous mandat de dépôt, dans l’attente de son jugement, ainsi que son co-accusé, un bouvier, Ali Sidibé, des suspicions vont pourtant fuser quant à la sincérité de la procédure. De mauvaises langues vont jusqu’à alléguer de corruption au sein de l’appareil judiciaire local.

C’est ainsi que jeudi 12 novembre 2020, jour de présentation des deux présumés voleurs de bœufs devant le juge, la salle d’audience du tribunal va enregistrer une affluence peu habituelle. Une foule de curieux, constituée en majorité d’opérateurs du secteur, venus pour scruter la posture des hommes de loi. Une occasion choisie par le juge Bagrou pour dénoncer les commérages malveillants et pour éclairer les lanternes.

« J’ai entendu beaucoup de choses, mais mon dieu sait que c’est selon ma conviction que moi je juge. », a-t-il fait comprendre, évoquant la probité dont il fait montre durant cinq ans passés au tribunal du commerce.

Il a en outre fait la révélation d’interventions et propositions de tout genre dans l’affaire présente auxquelles il n’a nullement daigné accorder d’importance.

Dans une posture plus pédagogique, l’homme de droit a enseigné au public présent la primauté des faits sur l’environnement qui entoure une affaire et qui induit que l’on juge un dossier et non la réputation d’un prévenu, avant de rendre son verdict, après plus de deux heures de procès.

Avant le juge, le ministère public, à travers le substitut résident du procureur, Thierry Bobi, avait déploré le contexte de suspicion entourant l’affaire « Siaka Ba », avant d’assurer que « Nous ne sommes à la solde de personne ».

Le juge, suivant la réquisition du procureur, a relâché les deux accusés pour délit non établi quoiqu’ils aient néanmoins passé quelque trois mois en prison. « C’est une décision de justice. Quand on n’est pas d’accord on peut faire appel. Mais c’est en mon âme et conscience que je prends la décision », a déclaré le juge Isidore Bagrou.

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