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Revue de la presse quotidienne internationale africaine (RPQI-Afrique)


  4 Janvier      24        revue de presse (625),

 

Dakar, 04/01/2022 -(MAP)- Le rapport de la Cour des comptes sur le fonds dédié à la lutte contre la Covid-19 au Sénégal, la sensibilisation contre la violence au Gabon, le classement de la Côte d’Ivoire parmi les pays d’Afrique subsaharienne en termes de croissance, les élections générales de 2024 en Afrique du Sud et le coût des élections de 2022 au Kenya, sont les principaux sujets abordés mercredi par la presse africaine.

Au Sénégal, la presse locale s’intéresse notamment à la rencontre entre le Premier ministre Amadou Ba et la société civile concernant le rapport de la Cour des comptes, la candidature de l’ancienne première ministre, Aminata Touré à la présidentielle de 2024 et sa gestion du Conseil économique, social et environnemental (CESE).

« Le Soleil », indique que « le Premier ministre Amadou Ba a convié, mardi, la société civile à une concertation suite à la publication du rapport de la Cour des comptes sur le fonds Force Covid-19 (1000 milliards de francs Cfa) », ajoutant que le chef du gouvernement a posé les jalons d’un dialogue sincère et respectueux qui aboutira à une meilleure dépense des deniers publics.

La publication indique que la Société civile, dans sa diversité, a été accueillie à la Primature à Dakar pour un dialogue autour de la gestion des fonds dédiés au coronavirus, au lendemain de la publication d’un rapport par la Cour des comptes qui a identifié 85 recommandations sur les mécanismes de dépense de l’enveloppe de 1.000 milliards de FCfa.

Soulignant que les questions de bonne gouvernance sont au cœur des priorités du Chef de l’État, le Premier ministre Amadou Ba a écouté la société civile qui a fait part de ces préoccupations, selon la même source

Pour sa part, le quotidien « Bës Bi le Jour » qui se fait écho des « assurances d’Amadou Ba face à la société civile », écrit que « la rencontre entre le Premier ministre et les acteurs associatifs s’est terminée par l’engagement du gouvernement à donner des suites judiciaires au rapport de la Cour des comptes sur la gestion des fonds Covid.

Sur un autre registre, le Quotidien écrit que « la gestion de Mimi Touré au Conseil économique, social et environnemental a été passée au peigne fin par les Inspecteurs généraux d’État. Avant la fin de la mission, un rapport d’étape envoyé au président de la République pointe du doigt l’utilisation d’importantes sommes d’argent en espèces, au mépris de toutes les règles de la comptabilité publique de l’État ».

De son côté, « Le Témoin » titre : « Mimi Touré accélère sur Macky Sall », soulignant qu' »à moins de 14 mois de la présidentielle de 2024, la candidate déclarée Aminata Touré Mimi décline ses ambitions en évoquant l’actualité brûlante, notamment à l’Assemblée nationale, et ouvre le feu sur le président de la République à propos du 3ème mandat et du rapport de la Cour des Comptes ».

Au Gabon, « L’Union » écrit que des équipes de sensibilisation de la Coalition des organisations de la société civile pour la paix et la sécurité (COPAC Gabon), ont sillonné, du 29 décembre au 1er janvier, les arrondissements des communes d’Akanda, Libreville, Owendo et Ntoum, pour apporter aux populations le message de la non-violence et de lutte contre les propos haineux.

Au cours de cette campagne, les acteurs associatifs ont profité de la période des fêtes de fin d’année pour sensibiliser les populations sur les violences à l’égard des femmes et des enfants, ajoute le journal, notant que le pays dispose de plusieurs lois qui protègent ces catégories vulnérables.

Ces équipes n’ont pas manqué de mettre en garde contre les phénomènes de la violence en milieu scolaire, les propos haineux dans les médias et les réseaux sociaux, notamment durant les campagnes électorales, poursuit-on.

En Côte d’Ivoire, « Fraternité Matin » écrit que la Côte d’Ivoire occupe la 5e place dans le classement des pays d’Afrique subsaharienne en fonction du rythme de la croissance économique en 2022, selon le Fonds monétaire international (FMI).

Le pays a progressé ainsi de 4 places par rapport à 2021, avec un taux de croissance d’au moins 6,5 %, précise le journal en citant l’institution de Bretton Woods.

Il signale également que le pays avait confirmé quelques mois plus tôt son rang de pays le plus riche d’Afrique de l’Ouest devant le Ghana et le Nigeria, puis comme le 1er pays francophone à intégrer le Top 10 des pays les plus riches en Afrique subsaharienne.

Le quotidien relève, par ailleurs, que l’année 2023 débute avec un changement au niveau du commissariat du gouvernement.

Ainsi, M. Ange Kessi, commissaire du gouvernement et procureur militaire, a quitté son poste depuis le 31 décembre 2022, tandis que l’intérim est assuré depuis le 1er janvier par le magistrat Kouadio Konan Judicaël, officier supérieur du domaine de la réglementation et des affaires juridiques.

En Afrique du Sud, « Sowetan » indique que les partis d’opposition sont appelés à renforcer leur leadership afin d’avoir une chance de remporter les élections générales prévues en 2024.

L’Alliance démocratique (DA), les Combattants de la liberté économique (EFF) et ActionSA sont les principales formations politiques de l’opposition qui cherchent à renverser le parti historique du Congrès national africain (ANC) lors des élections de 2024, écrit le journal.

Citant les propos de l’analyste politique Ntsikelelo Breakfast, il note que l’EFF a fait des progrès considérables dans le paysage politique du pays, mais un manque de nouvelles voix dans les échelons supérieurs du parti était susceptible de jouer en sa défaveur.

Pour sa part, « Eyewitness News » revient sur le problème de la qualité de l’eau dans les côtes est du pays, notant que la municipalité d’eThekwini, relevant de la province du KwaZulu-Natal, a averti les vacanciers que certaines de ses plages restent affectées par les inondations de l’année dernière.

Citant le maire par intérim de la métropole, Nkosenhle Madlala, le journal signale que le problème de la qualité de l’eau reste persistant depuis plusieurs mois malgré les progrès qui ont été réalisés par les autorités, ce qui explique la fermeture continue de certaines plages.

Selon le média, cette situation constitue un coup dur pour l’industrie hôtelière et le tourisme dans cette région, notamment durant cette période d’été austral marquée par une affluence de visiteurs locaux et internationaux.

Au Kenya, « The Star » rapporte que les autorités ont dépensé 36 milliards de shillings (Ksh) pour les élections de 2022, soit environ 2.000 shillings par électeur.

L’éditorialiste qui juge ce coût très élevé note que la Tanzanie dépense environ 700 Ksh par électeur, l’Ouganda 800 Ksh et le Rwanda 200 Ksh.

Pour expliquer ce montant élevé, le journal cite deux arguments en faveur de la Commission électorale, à savoir la décentralisation qui fait que les Kényans ont plus de candidats que leurs voisins d’Afrique de l’Est.

D’autre part, la Commission électorale a mené une élection généralement considérée comme libre et équitable, ajoute l’auteur de l’article, relevant que les élections des pays voisins sont plus prévisibles, notamment pour la présidence.

L’élection de 2022 était moins chère que l’élection de 2017, qui a coûté 55 milliards de Ksh, en partie à cause de l’achat d’équipements technologiques de vote et d’une reprise de l’élection présidentielle.

Néanmoins, la Commission doit encore travailler sur ses coûts, estime-t-il, indiquant que la moyenne mondiale est d’environ 5$, soit 600 Ksh par électeur.

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