Porto-Novo, 25 Fév. 2021(ABP)– Le président de l’Assemblée Nationale, Louis Gbèhounou Vlavonou, a ouvert ce mercredi à la salle polyvalente de l’institution, les travaux de l’atelier de validation du plan de sécurité et de défense de l’Assemblée Nationale, en présence des acteurs impliqués.
L’initiative a-t-on appris, vise à doter l’institution d’un outil de prévention et d’anticipation contre les menaces. A l’ouverture des travaux, le commandant militaire de l’Assemblée nationale, Charles Sounouvou est revenu dans son intervention sur quelques questions sécuritaires concernant l’institution parlementaire. « Les forces de défense et de sécurité peuvent-elles intervenir à l’Assemblée Nationale en cas d’agression sur réquisition? Comment le renfort des forces de défense et de sécurité peut-il intervenir à l’Assemblée Nationale en collaboration avec le groupe de sécurité? Les militaires du groupe de sécurité peuvent-ils faire usage d’armes face à une foule agressive? Comment alerter l’ensemble des députés et le personnel parlementaire en cas de menaces et d’agression? Quelles attitudes doivent adopter les parlementaires en cas de menaces? », s’est-il interrogé.
Pour le président de l’Assemblée Nationale, Louis Gbèhounou Vlavonou, il s’agit, avec ce plan validé, testé et compris de tous les acteurs, de prévenir le parlement béninois contre les menaces auxquelles il pourrait faire face. Au besoin souligne-t-il, il s’agira de la mise en place, en raison des attaques terroristes, d’un cadre juridique pour une intervention des forces de sécurité au parlement. Rappelant les raisons qui sous-tendent l’initiative, le président de l’Assemblée Nationale a souligné que les élections en Afrique se muent en crises de tensions qui constituent des risques sécuritaires surtout pour les parlements qui, pour lui, sont considérés comme des temples de la démocratie. Il a appelé à cet effet, à la participation active des différents cadres de l’institution conviés à cet atelier de validation, demandant aux forces de sécurité et de défense de se mettre ensemble pour l’atteinte des objectifs.
Quant aux chefs des opérations, il les a exhortés à privilégier dans un premier temps la stratégie et adopter ensuite la tactique. Louis Vlavonou a, par ailleurs, marqué une parenthèse à travers un vibrant témoignage en plongeant pour la circonstance, les participants dans le souvenir de l’agression du 16 janvier 1977, afin de leur montrer le sens de l’anticipation pour tout commandement de sécurité.
Rappelons que les travaux de cet atelier qui durent deux jours prennent fin jeudi.
