Abidjan, 19 nov 2021 (AIP)-Le ministre des Ressources animales et Halieutiques, Sidi Tiémoko Touré a promis jeudi 18 novembre 2021, d’assainir le secteur de la commercialisation du poisson en Côte d’Ivoire, lors d’une visite au débarcadère de Locodjro et le site de fumage de poisson de Vridi Zimbabwé.
Au niveau du débarcadère de Locodjro, Sidi Touré qui a constaté des dysfonctionnements sur le site a décidé de mener des actions dans les jours à venir pour un retour à la normale sur cette infrastructure Baptisée « Point de débarquement aménagé Mohammed VI de Locodjro ».
Selon le ministre, l’installation du débarcadère de Locodjro a été fait dans un contexte qui n’a pas été sociologiquement bien analysé, ce qui pose des problèmes d’attractivité.
« Il faut que ces questions soient bien adressées. En réalité un débarcadère vient mettre de l’ordre dans la gestion et le traitement du poisson pour garantir la qualité alimentaire. Il faut faire fonctionner cette infrastructure, et nous allons nous atteler à le faire dans les jours à venir pour honorer la coopération entre le royaume du Maroc et la Côte d’Ivoire », a relevé le membre du gouvernement.
Sur le site de fumage traditionnel de poisson à Vridi Zimbabwé, le ministre a déploré les conditions dans lesquelles les poissons sont traités avant d’être mis sur le marché promettant une analyse interministérielle pour adresser la question en vue de permettre aux femmes de travailler dans de meilleures conditions.
« Il y a un problème opérationnel que nous allons mettre en place pour que tous les poissons qui doivent arriver dans l’assiette de l’ivoirien passent l’étape du débarquement, la vérification sanitaire avant de se retrouver sur les étals pour le fumage. C’est un mécanisme à mettre en place pour s’assurer de la qualité de ce que les ivoiriens consomment », a indiqué M.Sidi Touré.
D’un coût de 2,6 milliards Fcfa, le débarcadère de Locodjro composé de six bâtiments, à savoir deux bâtiments de fumage, le hall aux poissons, un bâtiment froid, un bâtiment de commerce et un bâtiment social est construit sur 1,4 ha.
