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UNE EXPOSITION ’’OFF’’ DU DAK’ART POUR LA PREMIÈRE FOIS AU CENTRE CULTUREL DE DIOURBEL


  2 Juin      57        Arts & Cultures (2535),

 

Diourbel, 2 juin (APS) – Le centre culturel de Diourbel (centre) abrite une exposition « Off » de la 14e édition de la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar, une première pour cette région du centre du Sénégal.

Cette exposition regroupant 4 artistes dont une femme a été démarrée mercredi, en attendant le vernissage prévu le 15 juin prochain. Il est prévu à cette occasion une dégustation de plats et jus locaux.

« C’est la première fois que Diourbel abrite une exposition off dans le cadre de la Biennale. Quatre artistes exposent », parmi lesquels Awa Seck dont le travail porte sur « les moussors » (foulards de tête), a dit la directrice du centre culturel de Diourbel, Yacine Ngom.

Awa, une entrepreneure établie à Bruxelles, en Belgique, explique qu’au début, elle postulait pour participer au « off » de la Biennale à Dakar, mais « par pur hasard », il a été décidé d’élargir le Dak’art aux régions et à la diaspora, ce qui l’amena finalement à exposer à Diourbel, sur le thème « Fiitu ».

Awa Seck veut amener à regarder différemment « le moussor » qui dit-elle renferme beaucoup de vertus.

De cette manière, les femmes sénégalaises se réapproprieront « le moussor » et ne seront « pas complexées de porter ça pas seulement avec des vêtements traditionnels mais pour aller au travail, en mission etc. ».

Elle martèle que toute femme est libre de se coiffer comme elle veut, notant que « le moussor » est désormais en voie d’être adopté partout.

« Le moussor est symbole de la bravoure des femmes qui participent à forger cette société. […] Une femme en Fiitu ose s’affirmer, prendre le pouvoir et devenir une leader dans son domaine », lit-on dans un dossier de presse.

Abdou Diop, professeur de mathématiques et de sciences physiques au CEM Keur Gou Mack de Diourbel, compte parmi les exposants.

Cet artiste plasticien aborde dans ses tableaux plusieurs thèmes relatifs notamment au nucléaire, à l’immigration clandestine, à la famine, la solidarité et à la démocratie.

« Dans mes thèmes, j’aime beaucoup traiter des choses qui sont liées à la géopolitique, à la famine, même si c’est ailleurs, cela nous concerne. Je travaille sur des thèmes engagés et je délivre des messages », a-t-il dit.

Souleymane Sidibé, également plasticien et professeur d’arts au collège ex-Cemt de Diourbel, traite dans son travail de thématiques qui touchent directement la société.

« J’ai travaillé sur la beauté de la femme africaine, quelques faits de société comme l’histoire des talibés, la violence chez les jeunes et la lutte », a indiqué l’artiste plasticien.

Ses élèves ont de même réalisé un « setup » sur les familles des « Baye Fall » et leurs codes couleurs relativement à leur port vestimentaire.

L’artiste Doudou Thiam invite pour sa part à un voyage, via le textile, à travers les pays africains dont chacun s’identifie à un type de tissu particulier auquel s’attachent des vertus thérapeutiques et même mystiques.

Il a exposé des pagnes avec des motifs et couleurs différents mais également des tableaux réalisés avec des pagnes caractéristiques de l’identité du Sénégal, de la Mauritanie, du Burkina Faso, du Mali, du Ghana.

« Au lieu d’aller chercher des tissus qui coûtent chers en Occident, on peut se contenter d’un tissu qui a des vertus thérapeutiques, des vertus mystiques (…) », a avancé M. Thiam.

Il invite à appréhender le message caché derrière le textile pour mieux comprendre l’Afrique et ses secrets.

Le préfet de Mbacké, Amadoune Diop expose également des tableaux en sous-verre, signale la directrice du centre culturel de Diourbel.

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