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Bulletin de l’écologie de l’Afrique


  24 Mars      28        Environnement/Eaux/Forêts (6478),

 

Dakar, 24/03/2023 (MAP) – Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du vendredi 24 mars 2023:

Sénégal:

– Le Sénégal, par la voix de son ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam, a invité, jeudi, les Etats à privilégier la coopération pour garantir la sécurité de l’eau.

« Le Sénégal invite à considérer le seul choix qui vaille, le choix de la coopération, le choix de la prospérité et de la paix partagées, en matière de sécurité de l’eau comme l’a si bien dit le président Macky Sall lors du lancement de l’initiative Eau, Paix et sécurité, en novembre 2016 ici à New York », a dit M. Thiam à la tribune des Nations unies lors de la conférence de l’Eau qui se tient du 22 au 24 mars à New-York .

« Si nous voulons que le cheminement de la sécurité de l’eau soit un long fleuve tranquille jetons le pont de la coopération sur tous les fleuves du monde », a-t-il ajouté.

« Toutes ces ambitions, a-t-il rappelé, ont été réaffirmées dans la déclaration de Dakar intitulée le ++Blue deal++ pour la sécurité de l’eau et de l’assainissement adopté à Dakar par les parties prenantes du 9ème Forum mondial de l’eau ».

« La déclaration de Dakar, a-t-il poursuivi, avait insisté sur l’urgence de renforcer la coopération, mais également sur le droit à l’eau et à l’assainissement ainsi que la nécessité de garantir une ressource en eau disponible et résiliente à travers des financements adéquats et une gouvernance inclusive ».

Selon lui, « c’est tout le sens qu’il faut donner à l’appartenance du Sénégal à l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) et à celle pour la mise en valeur du fleuve Gambie ».

Côte d’Ivoire:

– Le rapport juridique de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) sur les forêts ivoiriennes, lancé depuis juillet 2022, à l’initiative du gouvernement ivoirien, est en cours de validation.

Ce document juridique, qui s’inscrit dans le cadre du projet « Transformation globale des forêts pour les peuples et le climat : focus sur l’Afrique de l’Ouest », a été l’objet d’un atelier national de validation, mardi à Abidjan.

Le Représentant résident de la FAO pour la Côte d’Ivoire, Attaher Maiga, a relevé que ce rapport se concentre sur les principaux moteurs de la déforestation et de la dégradation des terres en tenant compte d’une approche communautaire couplée à une prise en compte du genre et en centrant l’analyse des lacunes juridiques transfrontières liées aux forêts affectant plus d’un pays de la CEDEAO.

Il a assuré de la disponibilité de l’agence onusienne à toujours accompagner les efforts de mobilisation des ressources financières et techniques nécessaires pour une mise en œuvre efficace de la stratégie de préservation, de réhabilitation et d’extension des forêts, la stratégie de référence pour réaliser l’ambition et l’engagement du pays de reconstituer sa forêt à hauteur de 20% du territoire national d’ici à 2030.

Afrique du Sud:

– Des événements climatiques comme le cyclone Freddy, qui a récemment tué des centaines de personnes au Malawi, au Mozambique, en Afrique du Sud et au Zimbabwe, rappellent que malgré certains progrès réalisés dans la réduction des risques climatiques, les pays restent mal préparés à la menace existentielle posée par le changement climatique, a indiqué la ministre sud-africaine des Forêts, des Pêches et de l’Environnement, Barbara Creecy.

S’exprimant lors de la présentation d’un rapport à l’intention des décideurs du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), Mme Creecy a souligné l’importance d’accélérer les efforts d’adaptation à la réalité d’un climat en évolution rapide et de combler le déficit d’adaptation existant au cours de cette décennie.

Le GIEC a constaté qu’à chaque augmentation du réchauffement, les risques, les impacts et les pertes et dommages associés augmentent. Lorsque ces risques se combinent à d’autres événements néfastes, tels que la pollution et la perte de diversité biologique, ils se répercutent sur les secteurs et les régions et deviennent de plus en plus difficiles à gérer.

Le rapport souligne que les options qui s’offrent à nous pour nous adapter deviennent plus limitées et moins efficaces à chaque augmentation du réchauffement climatique, notant que le développement résilient au climat deviendra progressivement plus difficile, en particulier au-delà de 1,5°C.

Le document relève que sans une action urgente, efficace et équitable pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, le changement climatique menace de plus en plus les écosystèmes, la biodiversité, ainsi que les moyens de subsistance et le bien-être des générations actuelles et futures.

« Des efforts d’adaptation accélérés et des réductions profondes, rapides et durables des émissions de gaz à effet de serre dans tous les secteurs sont nécessaires au cours de cette décennie », affirme la ministre sud-africaine.

Kenya:

– Le gouvernement kényan a signé un protocole d’accord avec le groupe britannique United Green Group, pour le lancement d’un programme phare d’investissement dans l’agriculture.

En vertu de ce partenariat, le Kenya devrait bénéficier d’un programme d’investissement dans l’agriculture intelligente face au climat et la sécurité alimentaire de 250 millions de dollars.

Le partenariat fournira des services agro-fin-tech pour les communautés rurales, une agriculture intelligente face au climat à haute productivité et des installations agro-industrielles de pointe.

Il créera également de nouveaux marchés pour les agriculteurs du bassin du lac Victoria au cours des cinq prochaines années.

La signature du protocole d’accord signale l’engagement du gouvernement kényan à garantir que ce projet d’investissement dirigé par le Royaume-Uni apporte la productivité et les améliorations indispensables pour assurer la sécurité et la souveraineté alimentaires futures.

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