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Bulletin de l’écologie de l’Afrique


  10 Mai      39        Environnement/Eaux/Forêts (6479),

 

Dakar, 10/05/2023 (MAP) – Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du mercredi 10 mai 2023 :

— Sénégal -. Le Projet d’appui au plan national d’adaptation du Sénégal a préconisé des solutions permettant de contribuer à l’atténuation de l’impact des risques et catastrophes liés aux changements climatiques dans cinq secteurs de développement, a souligné, mardi son coordonnateur, Gabriel Pierre Ndiaye.

‘’Ces secteurs de développement pris en compte par le projet sont : agriculture, santé, infrastructures des transports terrestres, et la gestion des risques et catastrophes axée sur les inondations’’, a dit M. Ndiaye dans un entretien accordé à la presse.

‘’Dans le secteur de l’agriculture, le projet préconise, le recours à l’utilisation de semences de variétés adaptées à l’érosion hydrique, à la riziculture intensive dans la région Saint-Louis, à l’utilisation de l’information climatique délivrée par l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM)’’, a-t-il indiqué.

‘’Les résultats du projet suggèrent l’utilisation de techniques de protection et de restauration des terres, de promotion de le régénération assistée et des digues anti sel ou encore de cultures fourragères’’, a-t-il ajouté.

Dans le secteur de la santé, a-t-il poursuivi, il faut le renforcement de la surveillance de certaines maladies épidémiques, élargir la carte sanitaire particulièrement en zones rurales et augmenter les ressources humaines, sans oublier de renforcer la résilience des communautés.

S’agissant des infrastructures de transports terrestres, le coordonnateur a appelé les ingénieurs en charge des travaux à redimensionner les routes en tenant compte des risques d’inondation et de la hausse des températures, mais également sur le choix de matériaux adaptés à la chaleur.

Sur la gestion des risques et catastrophes liés aux inondations, les résultats obtenus par le projet, recommandent,’’ le reboisement des berges, le curage des caniveaux, la construction de bassins de rétention, ou encore l’application rigoureuse du code de l’urbanisme’’, a encore dit M. Ndiaye, précisant que les études de vulnérabilité ont été réalisées en partant de plusieurs modélisations climatiques sur la base des émissions de gaz, l’augmentation des températures, ou l’évolution des précipitations.

Gabriel Pierre Ndiaye a signalé qu’au-delà de ces cinq zones d’intervention du projet, toutes les régions du Sénégal sont à un niveau de vulnérabilité moyenne ou élevée aux changement climatiques.

Le Projet d’appui au plan national d’adaptation du Sénégal est financé par le Fonds mondial pour l’Environnement et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).

— Côte d’Ivoire

-. Le responsable en chef de la représentation départementale des Eaux et Forêts à Niakara (Centre-nord, région du Hambol), le capitaine Didier Suy Zan, a exhorté les opérateurs agricoles à s’investir dans l’agroforesterie pour lutter contre le réchauffement climatique et améliorer le rendement de leurs cultures.

L’agroforesterie lutte contre l’érosion des sols et contribue à la création d’un microclimat favorisant les rendements des cultures avec à la clé, le développement d’insectes auxiliaires limitant l’attaque de ravageurs en plus d’une pollinisation accrue bénéfique aux plantes, a expliqué le chef de cantonnement des Eaux et forêts de Niakara.

«A tous ces avantages cités, il faut également ajouter la valorisation économique potentielle à terme des arbres plantés et des récoltes fruitières en cas d’implantation de vergers ou de noyers», a ajouté le capitaine Didier Suy Zan, vendredi dernier à la préfecture de Niakara.

Le capitaine des eaux et forêts a souligné que le projet d’agroforesterie peut apporter de multiples bénéfices et avantages à condition de bénéficier des conseils et appuis techniques du service des Eaux et Forêts.

— Togo

-. Déjà très impliqué dans les questions climatiques, le Togo envisage de renforcer un peu plus sa lutte, en l’intégrant notamment dans l’ordonnancement juridique national. Le gouvernement, réuni lundi en Conseil des ministres, a adopté un avant-projet de loi dans ce sens.

Le texte, qui s’inscrit dans le cadre des réformes prévues par la feuille de route quinquennale, doit permettre au pays de mieux encadrer toutes les actions et mesures prises.

Pour le Togo, il s’agit surtout de renforcer la mise en œuvre des activités à fort potentiel de réduction de gaz à effet de serre, et de promouvoir davantage le développement des énergies innovantes.

Ces dernières années, le gouvernement a mis le pied sur l’accélérateur, multipliant les actions comme l’intensification du reboisement, la construction d’un laboratoire de recherche en biomasse, et le lancement du programmes de transparence, de gestion de risques, de réduction d’émissions, ou de réadaptation de ses villes.

— Rwanda

-. Le Conseil des ministres rwandais a approuvé un plan d’intervention d’urgence pour renforcer les efforts de fourniture de secours d’urgence aux communautés touchées par les catastrophes.

Présidée par le président Paul Kagame, la réunion du Conseil extraordinaire était axée sur la réponse du gouvernement aux récentes inondations et éboulements qui ont touché plusieurs parties du pays, indique un communiqué du bureau du Premier ministre, ajoutant que les institutions concernées ont été appelées à mettre en œuvre ce plan de réponse de façon immédiate.

Les communautés des zones touchées par les inondations ont été invitées à faire preuve de prudence et à redoubler de vigilance, car de nouvelles pluies pourraient être attendues dans les prochains jours, a-t-on averti de même source, appelant les habitants à suivre les instructions des autorités locales, notamment le maintien des normes d’hygiène et d’assainissement afin de prévenir les épidémies.

Le gouvernement a également approuvé une politique nationale de réduction et de gestion des risques de catastrophe qui vise à renforcer le cadre juridique et institutionnel de la gestion des catastrophes.

Les catastrophes liées aux conditions météorologiques qui ont frappé le Rwanda la semaine dernière ont fait au moins 131 morts dans les provinces de l’Ouest, du Nord et du Sud et déplacé plus de 9.000 personnes.

— Madagascar

-. La Banque africaine de développement a décidé d’accorder 500.000 dollars d’aide d’urgence aux populations victimes des effets du cyclone Freddy à Madagascar.

Ce don, provenant du Fonds spécial de secours, a pour objectif d’appuyer les autorités de Madagascar et les partenaires, dans leurs efforts pour soulager les souffrances des populations, victimes des effets néfastes du cyclone Freddy, explique la BAD dans un communiqué.

L’opération vise aussi à réduire l’insécurité alimentaire aiguë dans les communes touchées par le cyclone et de réduire la malnutrition chez les couches vulnérables, ajoute la même source.

L’aide d’urgence de la Banque sera mise en œuvre par le Programme alimentaire mondial des Nations unies (PAM) en concertation étroite avec le Bureau national de gestion des risques et catastrophes et la Cellule de planification et de gestion des urgences, deux agences du gouvernement malgache.

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