Kinshasa, 1er Novembre 2022 (ACP).- La société Limnological Engineering SAS débutera au mois de janvier 2023, les travaux d’évacuation en quantité industriel du CO2 dans le Golf de Kabuno situé au Nord-Ouest du lac Kivu, révèle un communiqué du ministère des Hydrocarbures reçu mardi à l’ACP.
« Les travaux d’évacuation en quantité industriel du CO2 dans le Golf de Kabuno située au Nord-Ouest du lac Kivu par la société Limnological Engineering SAS débuteront en janvier de l’année 2023 pour un le coût global du projet évalué à environ 5 millions USD. Le décaissement pour ces travaux d’installation du premier dispositif industriel est d’environ 1,3 million USD », a renchéri le document.
La source précise que la société Limnological Engineering SAS a commandé les matériels et équipements dont le premier lot de deux conteneurs est déjà arrivé à Goma, chef-lieu de la province du Nord Kivu, le deuxième est attendu avant la fin de la première quinzaine du mois de novembre 2022 à Goma tandis que le troisième lot arrivera en janvier 2023.
Le même communiqué révèle, en outre, que le projet de dégazage du Golf de Kabuno comprend deux phases, à savoir la phase pilote et la phase industrielle.
La phase industrielle, contiendra 3 stations à savoir, les travaux de la première phase qui débuteront début janvier 2023 tandis que pour celle pilote, une station a été installée depuis 2017 au Golf de Kabuno pour le besoin de la cause.
Pour sa part, le gouvernement de la République tient à l’extraction du gaz méthane afin d’éviter des catastrophes d’explosion gazeuse. Cette exploitation peut constituer l’un des leviers de développement de cette partie du pays convoitée pour ses ressources minières en plus du gaz méthane qui est aussi une menace en cas de non-exploitation.
Notons que le dégazage du Golfe de Kabuno est un processus qui permettra aux communautés riveraines de ne plus vivre sous la menace écologique de l’explosion gazeuse du CO2. Le lac Kivu renferme dans l’ensemble 66 milliards de normo-mètres cubes de gaz méthane pour des fins économiques et 300 milliards de normo-mètres cubes de dioxyde de carbone, dissous dans ses eaux. L’accumulation de ces gaz constitue un risque permanent d’explosion gazeuse pour des millions des populations environnantes.
