Libreville, 06/01/2023 (MAP) – Une cellule de crise sur la sécurité alimentaire a été mise en place par le gouvernement gabonais, à travers un arrêté signé par le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Charles Mve Ella, suite à l’interruption de la voie ferroviaire.
Selon le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, l’arrêté portant création, attribution et composition de la cellule de crise sur la sécurité alimentaire, est lié à l’interruption de fourniture des denrées alimentaires dans les provinces du Haut-Ogooué et de l’Ogooué-Lolo (Sud-est du Gabon), de l’Ogooué Ivindo (Nord-est), suite à l’interruption du trafic ferroviaire.
Cette cellule, placée sous l’autorité du ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, est un organe de réflexion et de proposition sur les problématiques relatives à l’approvisionnement des produits alimentaires des provinces impactées, souligne ledit arrêté.
Elle est donc chargée de proposer des solutions pour faire face aux risques de pénuries causées par la rupture de la chaîne d’approvisionnement alimentaire traditionnelle, consécutivement à l’indisponibilité de la voie ferrée, de collaborer avec la Task-force sur la sécurité alimentaire et de faire de la veille sur les questions de biosécurité, ainsi que des denrées alimentaires.
Cet organe prévoit de faire appel à toute personne ou institution susceptible de l’aider dans l’accomplissement de ses tâches, indique le même document.
La cellule de crise sur la sécurité alimentaire est composée du Secrétaire général, du conseiller technique du ministre de l’Agriculture, des administrations et projets sous tutelle du ministère de l’Agriculture et de l’alimentation.
Un glissement de terrain, survenu le 24 décembre dernier entre les gares d’Offoué dans la province de l’Ogooué-Lolo et Booué (Ogooué Ivindo), a endommagé une partie du chemin de fer dans cette zone. Aucune date précise n’a été déterminée pour la réhabilitation de l’ouvrage et la reprise du trafic, au regard de l’ampleur des dégâts. Cette situation impacte les provinces alimentées en produits de consommation et bien d’autres services, grâce au Transgabonais.
