Conakry, 21 juil. (AGP) – Chérif Bah, Ousmane Gaoual, Abdoulaye Bah et Mamadou Cellou Baldé, tous arrêtés et emprisonnés à la maison centrale depuis novembre 2020, après l’élection présidentielle de 2020, ont bénéficié d’une liberté conditionnelle ce samedi matin, 17 juillet 2021, par l’administration pénitentiaire de Conakry.
Après leur libération, leur avocat, Maître Salif Béavogui, a réagi sur la libération conditionnelle semi surveillée de ses clients par l’administration pénitentiaire. « Nous allons maintenant continuer à nous battre pour la suite de la procédure », a-t-il fait savoir.
Pour honorable Souleymane Kéita, de la mouvance présidentielle à l’Assemblée Nationale (AN), la libération conditionnelle semi surveillée de Chérif Bah, Ousmane Gaoual, Abdoulaye Bah et Mamadou Cellou Baldé est normale. La majorité présidentielle prendre acte. « Nous considérons que le processus judiciaire va continuer dans les règles de l’art. Et, nous sommes rassurés de son indépendance », a-t-il souligné.
Le président du parti Bloc Libéral (BL), Docteur Faya Lansana Millimouno, s’est réjoui et a encouragé la justice guinéenne pour cet acte. Selon lui, cet acte est une chose positive, c’est un pas vers la décrispation de la crise politique en Guinée. Parce que, explique-t-il, même si cette libération est provisoire, elle a permis à ces détenus à retrouver leurs familles respectives.