BRAZZAVILLE, 16 AVRIL (ACI) – Le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation, M. Jean Luc Mouthou, a salué le 15 avril dernier à Brazzaville, l’aboutissement heureux de l’évaluation internationale du Programme d’analyse des systèmes éducatifs (Pasec) 2019 de la Conférence des ministres de l’éducation des Etats et gouvernements de la francophonie (Confemen).
Il loué cet aboutissement lors de la cérémonie de lancement de la campagne de restitution du rapport nationale d’évaluation du Pasec 2019 dans tous les départements du Congo. Cette campagne va être menée dans le but de recueillir les contributions de toutes les communautés éducatives.
A cette occasion, M. Mouthou a félicité le Président de la République, M. Denis Sassou-N’Guesso, pour le combat qu’il ne cesse de mener en faveur de la jeunesse congolaise en général, particulièrement pour la jeunesse scolaire et estudiantine.
Intervenant au cours de cette cérémonie, le secrétaire général de la Confemen, le Pr Abdel Rahamane Baba-Moussa, a dit que l’éducation de qualité est une préoccupation de sa structure, avant de saluer son évolution. «La Confemen est donc en attente des orientations sur lesquelles il faudra travailler, afin de poursuivre l’œuvre de l’amélioration de la qualité de l’éducation», a-t-il ajouté.
Comparant les résultats des évaluations des dernières sessions, le responsable national de la Confemen, M. Massembo Balou, a relevé le caractère significatif des données et satisfaisants des résultats, surtout pour les classes de Cp2.
Par contre, il a dit que des soucis sont enregistrés au niveau des classes de Cm2 en mathématiques. «Nous pensons que quelques élèves du Cm2 ont encore des difficultés et nous devons regarder comment accompagner ces apprenants par une remédiation, pour que lors de la troisième évaluation, en 2024, nous puissions constater des améliorations au niveau de cette classe», a-t-il notifié.
Pour lui, ces difficultés sont dues à plusieurs facteurs, notamment chez les élèves eux-mêmes, au niveau des parents, de l’école et de l’enseignant. «Nous avons constaté qu’il y a des enseignants qui sont en difficulté. Nous avons aussi constaté qu’il y a un manque de structures d’enseignement dans plusieurs localités du pays», a souligné Massembo Balou.
La Confemen est à sa deuxième évaluation, la première ayant eu lieu en 2014, a-t-on appris.